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Areva veut décrocher le nucléaire chinois

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  • Areva veut décrocher le nucléaire chinois

    Areva le leader mondial du nucléaire entend bien décrocher le nucléaire chinois et damer le pion à so concurrento américains Westinghouse et pour celà abat de nouvelles cartes.

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    Si un groupe français a suivi avec le plus grand intérêt la visite en France du premier ministre chinois, Wen Jiabao, c'est bien Areva. Le leader mondial du nucléaire, qui a déjà dû faire son deuil d'une prochaine ouverture de son capital, n'entend pas laisser passer l'autre gros dossier qui conditionne une partie de son avenir : l'appel d'offres chinois pour la fourniture des quatre premiers réacteurs de troisième génération (type EPR) d'une future centrale électrique. Un contrat de l'ordre de 6 à 9 milliards de dollars, qui pourrait ouvrir à terme à l'heureux élu de très belles perspectives (une trentaine de réacteurs destinés à couvrir 4% de l'immense consommation énergétique du pays).

    Pour le camp français, il était impératif que cette visite officielle se déroule sans accrocs et surtout que le dossier de l'EPR soit traité au plus haut niveau. C'est chose faite. Le nucléaire a été au coeur des entretiens entre Wen Jiabao et Jacques Chirac. Les futurs réacteurs de troisième génération ont aussi été au menu des discussions avec Dominique de Villepin. «La visite du premier ministre chinois s'est bien passée. Elle a permis à la France de remonter la pente face aux Américains mais l'histoire n'est pas terminée, d'autant que Pékin a repoussé au moins au premier semestre 2006 la désignation du candidat», expliquait-on hier dans l'entourage d'un groupe Areva visiblement satisfait.

    Depuis plusieurs semaines, les équipes d'Areva avaient le sentiment que leur dossier perdait du terrain face aux concurrents américains de Westinghouse. Les visites à répétition des plus hauts responsables américains à Pékin – dont celle du président Bush en novembre – et de fausses rumeurs distillées sur le niveau de prix proposé par Paris renforçaient cette impression.

    Souffler le chaud et le froid

    Avant sa visite à Paris, le numéro deux chinois avait souflé le chaud et le froid en indiquant dans une interview au Figaro que Pékin n'était pas satisfait des conditions financières proposées par le leader français et de l'étendue des transferts technologiques envisagés. De source proche du dossier, on faisait savoir hier que l'offre financière «plus attractive» présentée il y a quelques jours à Pékin avait été «bien accueillie».

    Quant aux transferts de technologie, c'est une constante de la politique française nucléaire en Chine depuis 1985, rappelait-on. La stratégie d'Areva est en effet de nouer des partenariats à travers des joint-ventures afin d'être très vite capable de tout produire depuis la Chine. Cette coopération pourrait prochainement concerner l'amont du cycle nucléaire (depuis le minerai jusqu'à la conversion). Mais, en ce qui concerne l'aval du cycle, c'est-à-dire le retraitement, il faudra encore attendre un feu vert politique de la France. «Mais le sujet de l'aval n'est plus tabou entre Paris et Pékin», se félicite-t-on dans le camp tricolore.

    Source: Le Figaro
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