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Algérie-Maroc : L’inévitable conflit diplomatique

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  • Algérie-Maroc : L’inévitable conflit diplomatique

    Algérie-Maroc : L’inévitable conflit diplomatique

    mercredi 8 juillet 2009 - Par Notre Voie


    Le soutien des Algériens au Front Polisario n’est plus un mystère. Il va même prendre une nouvelle dimension dans les jours à venir. Ainsi le 14 juillet prochain, Alger abritera une cérémonie de jumelage entre deux villes, l’une de l’Algérie et l’autre du Sahara occidental, “toutes les deux symboles de la lutte pour la liberté et l’autodétermination”. Du 10 au 13 décembre 2009, se déroulera, toujours dans la capitale algérienne, une “conférence internationale de solidarité” au profit de la République arabe sahraouie démocratique (RASD)…

    Mahrezi Lamari, président du Comité national algérien de Solidarité avec le peuple Sahraoui (CNAPS), était visiblement aux anges, hier en fin de matinée, en livrant ces informations à de nombreux journalistes africains convoyés à une conférence de presse de soutien à des représentants du mouvement de libération et de familles de réfugiés du Sahara occidental. En marge des festivités du 2ème Festival panafricain des Arts et de la Culture d’Alger (PANAF), le CNAPS a organisé cette conférence de presse animée par dix (10) personnalités, huit hommes et deux femmes, présentées comme des “figures emblématiques” de la lutte pour “la légalité internationale et l’autodétermination de la RASD”. Objectif : profiter de la présence massive des médias africains à Alger pour “présenter la cause de notre résistance pacifique à la colonisation et notre droit à jouir de la liberté, montrer à l’Afrique et au monde entier que notre lutte a une dimension humanitaire et des Droits de l’Homme”, a renchéri Emaàma Asfari, juriste universitaire sahraoui, présenté comme le porte-parole des dix animateurs de la rencontre avec les journalistes.

    Interrogé sur les implications, dans les relations déjà bien tendues entre le Maroc, “le colonisateur” et l’Algérie, le tuteur du mouvement de libération du Front Polisario, de cette initiative de la société civile algérienne qui soutient si ouvertement la RASD, Mahrezi Lamari, a affirmé que le peuple de son pays reste surtout constant sur le principe de l’indépendance des peuples africains. “De la même façon que nous avons soutenu, hier, les mouvements de libération en Afrique du Sud de l’Apartheid, du Mozambique, de l’Angola, du Zimbabwe, etc., nous soutenons aujourd’hui la RASD et le Front Polisario en lutte pour l’autodétermination et l’Algérie reste la terre de la liberté”, a dit le leader algérien de la société civile, organisateur de la conférence de presse. Qui a accusé ouvertement la France de bloquer l’application de toutes les résolutions onusiennes sur cette autodétermination de la RASD.

    Certes, aucune autorité gouvernementale algérienne n’était présente à la conférence des leaders du mouvement d’autodétermination de la RASD, mais cette rencontre avec les journalistes africains invités à la couverture du 2ème PANAF risque de provoquer quelques grincements de dents. L’Union africaine, en demandant à l’Etat algérien de remettre cette manifestation dont la première édition a eu lieu en 1969, s’attendait-elle à y voir traiter la question Sahraouie ? Affaire à suivre.


    César Etou Envoyé spécial à Alger

  • #2
    L'algerie est encore plus active que le polisario lui meme.
    Un jour toutes ces histoires ils le regretteront.
    S'ils imaginent une seconde qu'on lachera 1cm de NOTRE SAHARA !!!!

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    • #3
      ah ben tout s'explique maintenant sur la non-invitation du Maroc. de plus en plus clair... On rejoint ce que je disais, d'un cote un regime mesquin qui n'hesite pas a melanger culture et politique et de l'autre un regime ouvert qui sait dissocier entre les 2, entre les peuples et les gue-guerres politico-politiciennes. Tout ce cinema pour donner la parole aux polisariens face aux medias africains. mdr..

      Tout ceci bien entendu le lendemain d'une lettre d'amitie, d'un coup de tel de M6 a Bouteflika, etc... No comment. Je le repeterais toujours: quand on a un gouvernement voyou en face, il faut comprendre que rien ne le changera sauf une politique de reciprocite en bonne et due forme.

      A quand Ferhat Mehenni au festival amazigh d'Agadir pour expliquer non pas qu'a l'Afrique mais a la presse mondiale son desir d'autonomie dela Kabylie?
      Dernière modification par ayoub7, 08 juillet 2009, 17h44.

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      • #4
        Si c'est vrai, je pense que la date du 14 juillet n'a pas été choisie au hasard. Mais le fait qu'on profite de ce festival pour faire ce genre d'annonce expliquerait aussi pourquoi le Maroc était "indésirable".

        J'ai l'impression de revoir ces grand messes pseudo révolutionnaires des années 70. Le discours n'a pas changé. A quand un sommet des pays non-alignés, une conférence de Bandong ?

        Enfin, que nous réserve la prochaine édition en 2049 ?

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        • #5
          T'as d'un coté le Maroc qui essaye de rapprocher nos 2 pays et de l'autre l'algerie qui veut au contraire faire plus de problémes qu'il n'y en a deja.
          Sa va trés mal finir cet histoire.
          Ils sont entrain de defier le Maroc là.
          Le Maroc il bouge pas et c'est pas normal.
          Le Maroc a les moyens d'agir, plusieurs moyens d'action sont possible.

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          • #6
            Mahrezi Lamari, président du Comité national algérien de Solidarité avec le peuple Sahraoui (CNAPS) doit se deplacer alors dans la ville jumelée en question qui se trouve au sahara marocain pour qu il soit logique avec ses reveries .

            ....l’Algérie reste la terre de la liberté ...

            ce serait vrai si l algerie avait eu son independance en 1882 ou meme en 1934 . on pourrait dire qu elle a aidé tous les peuples colonisés a l epoque , mais malheureusement , l algerie fait partie des derniers pays a avoir l independance dans les années 60 . Il ne restait sous l occupation que des pays faibles ( Mozambique, l’Angola, Zimbabwe ) dont on peut s'enorgueillir d avoir aider.

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            • #7
              upup si c'était une terre des libertés, les kabyles, tindouf et les touaregs auraient eu la leur quand ils l'ont reclamés alors.
              Apparement c'est une terre de liberté que pour les autres pas pour elle.
              Quel hypochrisie quand meme !

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              • #8
                “De la même façon que nous avons soutenu, hier, les mouvements de libération en Afrique du Sud de l’Apartheid, du Mozambique, de l’Angola, du Zimbabwe, etc., nous soutenons aujourd’hui la RASD et le Front Polisario en lutte pour l’autodétermination et l’Algérie reste la terre de la liberté”,

                Nari que des pays cités en exemple aujourd'hui : pas de criminalités, pas de conflits ethniques, pas de pays ravagés par les mines, que des démocraties. Des Suisses africaines.

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                • #9
                  Slougi,


                  En 2049, les frontieres auront changé en afrique du nord , les navires européens patrouilleront en mediterannée pour stoper l afflut de "harraga" d un pays qui se prenait pour ce qu il n etait pas et qui avait organisé en juillet 2009 un festival ou il y avait un jumelage d une ville de l ex pays avec une ville fantome.

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                  • #10
                    Trève de plaisanterie c'était une blague non

                    J'attends de voir si cette information est fondée ou non. Franchement, je pense qu'on ne peut pas d'un côté toujours blâmer la France en l'accusant d'être derrière tous les mauvais coups pour son pays et chercher à faire de même avec son voisin de l'ouest.

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                    • #11
                      Des Sahraouis des territoires occupés en visite à Alger

                      La résistance pacifique contre l’occupation se poursuit

                      Par : H. Ameyar
                      Liberté-Algérie


                      Une délégation de Sahraouis des territoires occupés du Sahara occidental, pour la plupart des militants des droits de l’Homme, séjourne pour la première fois dans la capitale algérienne. Ces Sahraouis sont venus sur invitation du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), à l’occasion de la célébration de la fête d’Indépendance et de la tenue du 2e Festival panafricain. Hier, dix d’entre eux, dont deux femmes, ont animé une conférence de presse au siège du CNASPS. Une conférence à laquelle ont participé, outre les médias algériens, de nombreux autres journalistes africains, dont ceux de la radio et de la toute nouvelle télévision de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD).
                      Les dix invités de l’Algérie ont tous pour dénominateur commun l’appartenance à la résistance populaire ou l’Intifadha qui se poursuit, depuis 2005, dans les territoires du Sahara occidental sous occupation marocaine, pour faire valoir le droit des peuples à l’autodétermination et à l’indépendance. Dans le groupe, on notera la présence de défenseurs sahraouis des droits humains qui ont beaucoup fait parler d’eux et qui ont suscité un vaste mouvement de solidarité. C’est le cas notamment de Ali Salem Tamek, 37 ans, l’ex-prisonnier politique qui a défrayé la chronique avec ses prises de position indépendantistes et ses 22 grèves de la faim à l’intérieur des prisons marocaines, ainsi que Brahim Dehane, 44 ans, également ancien prisonnier politique et ex-disparu sahraoui. Parmi les autres Sahraouis présents, on citera, entre autres, Sakina Djid-Alhou, qui a vécu 10 années de disparition forcée (de 1981 à 1991), Anguia Chikhi, qui a été jetée en prison en 2006 et en 2008, Naâma Asfari, qui a été également emprisonné de 2007 à 2008, ainsi que le jeune Mami Amar Salem, expulsé de force de Dakhla, qui est revenu chez lui pour se battre aux côtés des militants sahraouis des droits de l’Homme (CODESA).
                      “Nous sommes ici, à Alger, pour témoigner de la résistance pacifique, engagée dans le cadre de la libération nationale sahraouie, qui a lieu de l’autre côté du mur. Nous sommes là pour exprimer à tous, particulièrement au Maroc, l’unité du peuple sahraoui, sous le drapeau du Front Polisario, qui est notre représentant unique”, a révélé Naâma Asfari. Le président du Comité de défense des libertés et des droits humains a, en outre, observé que les Sahraouis sont confrontés non seulement à l’occupation illégale du Maroc, mais aussi au  blocage provoqué par de grandes puissances occidentales. “Les négociations entamées entre les deux parties en conflit doivent respecter notre droit à l’autodétermination et à l’existence”, a-t-il déclaré, en appelant à un soutien plus conséquent de l’Afrique.

                      Le militant Ali Tamek a, pour sa part, fait remarquer la faisabilité de l’État sahraoui indépendant, rappelant que des “micro-États” existent dans le monde, notamment en Europe et au Golfe. Selon lui, l’État sahraoui existe déjà, dès lors que la RASD, membre de l’Union africaine, est reconnue par plus de 80 États dans le monde et qu’elle évolue dans une partie de son territoire, appelée territoires libérés. Quant à Mami Amar Salem, il a indiqué que “la direction du Polisario reste encore attachée à la voie pacifique”, sans pour autant exclure les autres formes de lutte pour l’indépendance nationale, légitimées par la légalité internationale.

                      “Notre mission est d’éclairer l’opinion publique algérienne et africaine sur le mouvement de résistance dans les territoires occupés, et sur ce que nous endurons sous la colonisation marocaine. Vous êtes donc les témoins au cas où il nous arriverait quelque chose en rentrant chez nous”, a ajouté l’intervenant.

                      H. Ameyar

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                      • #12
                        Il faut que vous preniez concience que ce pays NE VEUT PAS LA PAIX !
                        Il veut etre en conflit avec le Maroc.
                        Le Polisario n'est pas notre ennemi.
                        Il n'a pas les moyen de l'etre, notre ennemi est autre !

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                        • #13
                          C’est le cas notamment de Ali Salem Tamek, 37 ans,
                          Le polisario a refusé de l'inscrire dans la liste du referundum car il n'est pas des territoires disputés !!!!!
                          Sa n'est pas un sahraoui, selon la definition du polisario du sahraoui.
                          Il est de Assa ville de l'oued noun, ses parents sont marocains, son pere insulte meme le polisario a la télévision !!!!
                          Regardez c'est son pere :


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                          • #14
                            Sa n'est pas un sahraoui, selon la definition du polisario du sahraoui.
                            Je t'avais pourtant fais la leçon sur les cinq critères retenus en commun accord (Maroc et Polisario) pour l'établissement du corps électoral.

                            Pas retenu la leçon !! Zéro. Recalé.

                            Allez, je vous laisse à huis clos et continuez à vous donner en spectacle !

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                            • #15
                              Je t'avais pourtant fais la leçon sur les cinq critères retenus en commun accord (Maroc et Polisario) pour l'établissement du corps électoral.

                              Pas retenu la leçon !! Zéro. Recalé
                              Eh bien il ne remplit pas ces critéres.
                              Connais tu la ville de Assa avant de parler ?

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