SAHARA OCCIDENTAL/DROITS HOMME/MAROC
Dix ex-prisonniers sahraouis soutiennent l’Intifada pour l’autodétermination au Sahara Occidental
Alger, 07/07/2009 (SPS) L’Intifada (soulèvement) des Sahraouis des territoires occupés par le Maroc constitue un soutien aux négociateurs sahraouis pour un règlement pacifique de la question sahraouie, qui prend en charge le droit à l’autodétermination, ont souligné, mardi à Alger, dix militants des droits de l’homme sahraouis et ex-prisonniers politiques dans les geôles de la monarchie marocaine.
Invités par le Comité national d’aide et de soutien au peuple sahraoui (CNASPS), les dix ex-prisonniers politiques sahraouis et militants des droits de l’homme, venus des territoires sahraouis occupés, ont animé une conférence de presse en marge du 2ème Festival culturel panafricain, pour dénoncer les atteintes aux droits de l’homme par les autorités de l’occupation marocaine et plaidé la cause des Sahraouis pour l’autodétermination.
"Il y a un mur de silence qui a été érigé par l’occupation marocaine pour instaurer un black-out sur les dépassements des services de sécurité de l’occupant et les atteintes répétées aux droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés", a souligné le président de la Commission pour la défense des libertés et des droits de l’homme sahraoui et porte-parole du groupe de militants sahraouis, M. Naama Asfari.
"Les Africains, présents à ce festival culturel, sont appelés à appuyer le combat des Sahraouis comme l’avaient fait leurs aînés à Alger en 1969, quand une partie des pays africains étaient encore sous le joug de la colonisation", a-t-il poursuivi.
De son côté, le militant sahraoui de la ville de Dakhla occupée, Mami Amar Salem, qui a été emprisonné plusieurs fois, de 2004 à 2006, et qui dit avoir subit les "pires" exactions lors de sa détention, a tenu à souligner que le combat de l'Intifada "demeure pacifique", mené par des populations civiles depuis 1991.
"Tous les moyens sont, pour nous, légitimes pour arracher nos droits", a indiqué Naama Asfari, expliquant que "le recours aux moyens pacifiques prouvent l’engagement indéfectible des citoyens sahraouis des territoires occupés dans la démarche de leur représentant légitime qui est le Polisario".
Le militant des droits de l’homme sahraoui et ex-détenu, Ahmed Nassiri, a affirmé que la présence des dix militants sahraouis à Alger est "le résultat du combat de tout un peuple dans les territoires occupés et de beaucoup de sacrifices pour sensibiliser l’opinion internationale à la réalité des droits de l’homme au Sahara Occidental".
Le vice-président du Rassemblement des défenseurs sahraouis des droits de l’homme au Sahara occidental, Ali Salem Tamek, a relevé, pour sa part, que les méthodes de lutte de l’Intifada sont "multiples", réfutant, ainsi, les thèses qui évoquent son essoufflement.
Pour preuve, a-t-il argué, un groupe de prisonniers politiques sahraouis observent une grève de la faim depuis 62 jours dans les geôles de la monarchie marocaine occupante. "Le combat des prisonniers politiques est un prolongement de cette résistance", a-t-il encore expliqué.
Les dix ex-prisonniers politiques ont pris à témoin les représentants de la presse étrangère sur les éventuelles exactions des services de sécurité de l’occupant marocain, dès leur retour dans leurs villes dans les territoires occupés.
"Nous n’avons commis aucune erreur", a souligné, Ali Salem, ajoutant que "la lutte pour l’indépendance est un droit légitime pour tous les peuples".
Le président du CNASPS, M. Mahrez Lamari, a annoncé la tenue d’une conférence internationale sur le Sahara occidental, du 10 au 14 décembre 2009, et la réédition du jumelage entre Alger et El Aaiun, le 14 juillet prochain, en présence des Sahraouis des camps des réfugiés et de ceux de la ville d'El Aaiun occupée.(SPS)
Dix ex-prisonniers sahraouis soutiennent l’Intifada pour l’autodétermination au Sahara Occidental
Alger, 07/07/2009 (SPS) L’Intifada (soulèvement) des Sahraouis des territoires occupés par le Maroc constitue un soutien aux négociateurs sahraouis pour un règlement pacifique de la question sahraouie, qui prend en charge le droit à l’autodétermination, ont souligné, mardi à Alger, dix militants des droits de l’homme sahraouis et ex-prisonniers politiques dans les geôles de la monarchie marocaine.
Invités par le Comité national d’aide et de soutien au peuple sahraoui (CNASPS), les dix ex-prisonniers politiques sahraouis et militants des droits de l’homme, venus des territoires sahraouis occupés, ont animé une conférence de presse en marge du 2ème Festival culturel panafricain, pour dénoncer les atteintes aux droits de l’homme par les autorités de l’occupation marocaine et plaidé la cause des Sahraouis pour l’autodétermination.
"Il y a un mur de silence qui a été érigé par l’occupation marocaine pour instaurer un black-out sur les dépassements des services de sécurité de l’occupant et les atteintes répétées aux droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés", a souligné le président de la Commission pour la défense des libertés et des droits de l’homme sahraoui et porte-parole du groupe de militants sahraouis, M. Naama Asfari.
"Les Africains, présents à ce festival culturel, sont appelés à appuyer le combat des Sahraouis comme l’avaient fait leurs aînés à Alger en 1969, quand une partie des pays africains étaient encore sous le joug de la colonisation", a-t-il poursuivi.
De son côté, le militant sahraoui de la ville de Dakhla occupée, Mami Amar Salem, qui a été emprisonné plusieurs fois, de 2004 à 2006, et qui dit avoir subit les "pires" exactions lors de sa détention, a tenu à souligner que le combat de l'Intifada "demeure pacifique", mené par des populations civiles depuis 1991.
"Tous les moyens sont, pour nous, légitimes pour arracher nos droits", a indiqué Naama Asfari, expliquant que "le recours aux moyens pacifiques prouvent l’engagement indéfectible des citoyens sahraouis des territoires occupés dans la démarche de leur représentant légitime qui est le Polisario".
Le militant des droits de l’homme sahraoui et ex-détenu, Ahmed Nassiri, a affirmé que la présence des dix militants sahraouis à Alger est "le résultat du combat de tout un peuple dans les territoires occupés et de beaucoup de sacrifices pour sensibiliser l’opinion internationale à la réalité des droits de l’homme au Sahara Occidental".
Le vice-président du Rassemblement des défenseurs sahraouis des droits de l’homme au Sahara occidental, Ali Salem Tamek, a relevé, pour sa part, que les méthodes de lutte de l’Intifada sont "multiples", réfutant, ainsi, les thèses qui évoquent son essoufflement.
Pour preuve, a-t-il argué, un groupe de prisonniers politiques sahraouis observent une grève de la faim depuis 62 jours dans les geôles de la monarchie marocaine occupante. "Le combat des prisonniers politiques est un prolongement de cette résistance", a-t-il encore expliqué.
Les dix ex-prisonniers politiques ont pris à témoin les représentants de la presse étrangère sur les éventuelles exactions des services de sécurité de l’occupant marocain, dès leur retour dans leurs villes dans les territoires occupés.
"Nous n’avons commis aucune erreur", a souligné, Ali Salem, ajoutant que "la lutte pour l’indépendance est un droit légitime pour tous les peuples".
Le président du CNASPS, M. Mahrez Lamari, a annoncé la tenue d’une conférence internationale sur le Sahara occidental, du 10 au 14 décembre 2009, et la réédition du jumelage entre Alger et El Aaiun, le 14 juillet prochain, en présence des Sahraouis des camps des réfugiés et de ceux de la ville d'El Aaiun occupée.(SPS)
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