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Le huitième mort de Tibhirine

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  • Le huitième mort de Tibhirine

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    Communiqué de Presse,
    Paris, le 11 février, 2009



    Cinq ans après la mort du grand reporter Didier CONTANT, le juge d’instruction parisien, Patrick RAMAËL, qui enquêtait sur les circonstances du décès, a ordonné, le 5 février dernier, le renvoi du journaliste Jean-Baptiste RIVOIRE devant le tribunal correctionnel de Paris du chef de violences volontaires préméditées.

    Cette querelle entre journalistes n’a sans doute pas retenu jusqu’à présent toute l’attention que mérite pourtant cette étrange affaire, qui dépasse de loin une simple rivalité professionnelle :

    Rivoire et Contant enquêtaient tous deux sur la mort, en 1996, des moines de Tibhirine.

    En janvier 2004, Didier Contant, qui avait publié un premier sujet dans Le Figaro Magazine, s’apprêtait à proposer à l’hebdomadaire un nouvel article contredisant totalement la thèse de Rivoire. Au cours de sa dernière investigation, le grand reporter avait trouvé de nouveaux témoins affirmant que les moines avaient été assassinés par le GIA et il avait recueilli des témoignages mettant en doute la crédibilité des propos d’Abdelkader Tigha. Or, l’enquête de Rivoire reposait en grande partie sur les déclarations de ce sous-officier déserteur de l’armée algérienne, qui mettait en cause cette dernière dans l’assassinat des moines.

    Les révélations de Tigha ont été largement exploitées par un certain nombre de personnes ayant manifesté un vif intérêt pour la situation en Algérie et qui dénoncent sans nuance, depuis plusieurs années, l’instrumentalisation du terrorisme islamiste par le gouvernement algérien.
    Dans l’intention d’empêcher toute nouvelle publication de son confrère, Jean-Baptiste Rivoire a contacté les rédactions parisiennes en se réclamant de sources dignes de foi, pour accuser, ni plus ni moins, Didier Contant d’être un agent des services secrets algériens et français.

    Les nombreux journalistes, témoins des faits, entendus par le juge d’instruction ont confirmé la réalité des accusations proférées par Rivoire, et le caractère gravissime d’une telle manœuvre qui condamne la personne visée à une perte totale de crédit et à sa mort professionnelle…

    Didier Contant n’a pas supporté d’être ainsi calomnié et mis en cause dans son intégrité professionnelle.

    Il y a quatre ans, Rina Sherman, la compagne de Contant a porté plainte et s’est constituée partie civile. Elle a depuis relaté sa propre enquête dans un ouvrage intitulé « Le huitième mort de Tibhirine »*, ainsi que dans un film, « Paris de mes exils ».

    L’information judiciaire a aujourd’hui totalement confirmé les faits dénoncés à l’encontre de Jean-Baptiste Rivoire.

    Un journaliste manipule volontairement une information, une infâme calomnie, la diffuse, d’autres ne la vérifient pas, un dernier en fait les frais… C’était l’affaire Contant.

    Avec ce renvoi devant la juridiction correctionnelle, on va pouvoir désormais parler de l’affaire Rivoire.

    http://quiatuedidiercontant.*************/
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