La peine de mort a été prononcé par le Tribunal criminel de Constantine à l'encontre d'un parricide qui a mutilé son père puis la jeté par la fenêtre.
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Après avoir mutilé son père, il le jettera par la fenêtre de leur appartement qui se trouve au troisième étage d’un immeuble de la cité Benboulaïd. C’est un crime odieux pour lequel l’accusé B. A., qui comparaissait hier devant le tribunal criminel de Constantine, a été condamné à la peine capitale.
Devant les membres du jury, l’accusé a déclaré que son père était déjà mort avant qu’il ne lui arrache sa partie génitale. Dans un état second et tout tremblant, il ajoutera: «Je ne l’ai pas tué». B.A. a accusé par contre son voisin répondant aux initiales de B.T. qui, selon ses propos, «ramenait des femmes inconnues à la maison à la demande de son père, un vieux de 83 ans». L’accusé ponctuera son intervention en martelant: «On a donné de l’argent à mon voisin pour tuer mon père», sans préciser toutefois qui a donné l’argent.
Selon l’acte d’accusation, les faits de cette affaire se sont déroulés le 29 décembre 2004 à la cité Benboulaïd à Constantine, mettant en émoi toute la ville. Toujours selon l’arrêt de renvoi, c’est suite à un appel téléphonique de l’un des voisins de la victime que les éléments de la sûreté de wilaya se sont rendus sur les lieux.
Ils découvriront un vieil homme pratiquement nu gisant dans une mare de sang. La victime sera identifiée comme étant le père de l’accusé. Les enquêteurs découvriront également que l’accusé a également agressé sa soeur à l’arme blanche. Cette dernière répondant aux initiales B.F. a été, malgré sa cécité, victime de coups de couteau que son frère lui a portés, l’atteignant à la gorge. «Pourquoi vous êtes-vous acharné contre votre soeur, une non-voyante ?», interrogera le juge. L’accusé répondra sans hésitation qu’elle était complice dans l’assassinat de son père.
L’accusé a donné une version des faits différente de celle mentionnée dans l’arrêt de renvoi. Il tentera d’enfoncer encore plus son voisin pour l’impliquer dans l’assassinat de son père en déclarant qu’il avait mis une forte dose de drogue dans son café la veille.
S’accrochant à cette version des faits, l’accusé tentera de minimiser son rôle dans le crime en affirmant qu’il était sous l’effet de cette drogue quand il a commis son acte abominable, affirmant qu’il a trouvé son père allongé sans vie dans son lit.
Le réquisitoire du procureur général sera sans concessions qualifiant l’assassinat d’acte horrible et inimaginable. «C’est un crime méritant la peine capitale», a-t-il requis. L’avocate de la défense, commise d’office, considérera que le mobile d’un tel acte reste quand même flou. Et de s’interroger si son client n’avait pas d’autres motifs pour commettre ce crime. Des motifs qu’il ne veut pas avouer. Elle demandera à la fin l’application de loi tout en prenant en considération les véritables raisons du crime qui restent jusqu’à présent énigmatiques. Après délibération, l’accusé sera condamné à la peine capitale.
Source: le Quotidien d'Oran
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Après avoir mutilé son père, il le jettera par la fenêtre de leur appartement qui se trouve au troisième étage d’un immeuble de la cité Benboulaïd. C’est un crime odieux pour lequel l’accusé B. A., qui comparaissait hier devant le tribunal criminel de Constantine, a été condamné à la peine capitale.
Devant les membres du jury, l’accusé a déclaré que son père était déjà mort avant qu’il ne lui arrache sa partie génitale. Dans un état second et tout tremblant, il ajoutera: «Je ne l’ai pas tué». B.A. a accusé par contre son voisin répondant aux initiales de B.T. qui, selon ses propos, «ramenait des femmes inconnues à la maison à la demande de son père, un vieux de 83 ans». L’accusé ponctuera son intervention en martelant: «On a donné de l’argent à mon voisin pour tuer mon père», sans préciser toutefois qui a donné l’argent.
Selon l’acte d’accusation, les faits de cette affaire se sont déroulés le 29 décembre 2004 à la cité Benboulaïd à Constantine, mettant en émoi toute la ville. Toujours selon l’arrêt de renvoi, c’est suite à un appel téléphonique de l’un des voisins de la victime que les éléments de la sûreté de wilaya se sont rendus sur les lieux.
Ils découvriront un vieil homme pratiquement nu gisant dans une mare de sang. La victime sera identifiée comme étant le père de l’accusé. Les enquêteurs découvriront également que l’accusé a également agressé sa soeur à l’arme blanche. Cette dernière répondant aux initiales B.F. a été, malgré sa cécité, victime de coups de couteau que son frère lui a portés, l’atteignant à la gorge. «Pourquoi vous êtes-vous acharné contre votre soeur, une non-voyante ?», interrogera le juge. L’accusé répondra sans hésitation qu’elle était complice dans l’assassinat de son père.
L’accusé a donné une version des faits différente de celle mentionnée dans l’arrêt de renvoi. Il tentera d’enfoncer encore plus son voisin pour l’impliquer dans l’assassinat de son père en déclarant qu’il avait mis une forte dose de drogue dans son café la veille.
S’accrochant à cette version des faits, l’accusé tentera de minimiser son rôle dans le crime en affirmant qu’il était sous l’effet de cette drogue quand il a commis son acte abominable, affirmant qu’il a trouvé son père allongé sans vie dans son lit.
Le réquisitoire du procureur général sera sans concessions qualifiant l’assassinat d’acte horrible et inimaginable. «C’est un crime méritant la peine capitale», a-t-il requis. L’avocate de la défense, commise d’office, considérera que le mobile d’un tel acte reste quand même flou. Et de s’interroger si son client n’avait pas d’autres motifs pour commettre ce crime. Des motifs qu’il ne veut pas avouer. Elle demandera à la fin l’application de loi tout en prenant en considération les véritables raisons du crime qui restent jusqu’à présent énigmatiques. Après délibération, l’accusé sera condamné à la peine capitale.
Source: le Quotidien d'Oran
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