Bouira : 7 ans de prison ferme pour l’enseignant pédophile de Ras Bouira
L’enseignant pédophile qui avait été surpris en flagrant délit d’attouchement sur ses élèves le 20 janvier dernier, par la directrice de l’école primaire Boutaouess de Ras Bouira, a été condamné hier en fin d’après-midi, par le tribunal de Bouira à une peine de sept ans de prison ferme. Pour rappel, l’affaire avait éclaté au grand jour, suite aux multiples plaintes déposées par des parents d’élèves ainsi que la directrice de cet établissement scolaire pour attouchements sur mineurs. La petite Manel, âgée d’une dizaine d’années, s’était confiée en pleurs à la directrice de l’école sur ce qu’elle avait subi après avoir été brutalisée par son bourreau. L’abominable enseignant avait alors soudainement disparu de la circulation et n’avait plus donné signe de vie.
Les témoignages des enfants de cette classe de 4e année primaire avaient été plus qu’éloquents sur les attouchements immoraux de K. M., leur enseignant depuis deux ans. Un enseignant de 43 ans, marié à trois femmes et père de 14 enfants, adepte de la mosquée de surcroît, a pu s’adonner impunément à des pratiques obscènes sur mineurs pendant deux longues années sans que personne ne s’en aperçoive. Il aura fallu pas moins de trois semaines aux enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Bouira pour mettre la main sur l’enseignant en fuite qui rôdait aux alentours de la direction de l’éducation.
Lors de son interpellation par les éléments de la gendarmerie, le mis en cause avait nié être l’enseignant recherché. Le pédophile en cavale, qui portait auparavant une barbe et l’accoutrement du parfait salafiste, avait été arrêté, sans barbe et vêtu d’un survêtement. Après vérification des papiers d’identité de l’individu, les gendarmes s’apercevront que la photo d’identité ne correspondait pas tout à fait au visage qu’ils avaient sous les yeux. Pourtant, le nom de famille correspondait. Il s’agissait en fait des papiers d’identité de son frère.
En approfondissant leurs investigations, les enquêteurs se rendront rapidement compte que l’homme auquel ils avaient, à faire était bel et bien l’individu soupçonné d’attouchements sur ses élèves. Ce dernier tentera de nier en se faisant passer pour le frère de l’enseignant recherché, mais peine perdue. Placé sous mandat de dépôt le 11 février dernier, et après avoir auditionné l’ensemble des 11 innocentes victimes, sur les 15 ayant déposé plainte durant plusieurs heures lors du réquisitoire, une peine de 10 ans à l’encontre du prévenu a été requise par le représentant du ministère public.
Les preuves avancées, basées sur des expertises médicales étant irréfutables pour les avocats des parties plaignantes, auront le dessus sur les dires de l’accusé qui a nié en bloc tout les faits qui lui sont reprochés.
Se considérant comme bouc émissaire, le pédophile tentera de se faire passer pour une victime d’une machination ourdie contre lui par la directrice de l’établissement. Un argument qui n’influera nullement sur les preuves du rapport détaillé de l’expertise psychologique des enfants. Un rapport ordonné par le juge d’instruction qui mentionne que les 15 écoliers ont effectivement été victimes d’attouchements sexuels.
Hafidh B. La dépêche de kabylie
L’enseignant pédophile qui avait été surpris en flagrant délit d’attouchement sur ses élèves le 20 janvier dernier, par la directrice de l’école primaire Boutaouess de Ras Bouira, a été condamné hier en fin d’après-midi, par le tribunal de Bouira à une peine de sept ans de prison ferme. Pour rappel, l’affaire avait éclaté au grand jour, suite aux multiples plaintes déposées par des parents d’élèves ainsi que la directrice de cet établissement scolaire pour attouchements sur mineurs. La petite Manel, âgée d’une dizaine d’années, s’était confiée en pleurs à la directrice de l’école sur ce qu’elle avait subi après avoir été brutalisée par son bourreau. L’abominable enseignant avait alors soudainement disparu de la circulation et n’avait plus donné signe de vie.
Les témoignages des enfants de cette classe de 4e année primaire avaient été plus qu’éloquents sur les attouchements immoraux de K. M., leur enseignant depuis deux ans. Un enseignant de 43 ans, marié à trois femmes et père de 14 enfants, adepte de la mosquée de surcroît, a pu s’adonner impunément à des pratiques obscènes sur mineurs pendant deux longues années sans que personne ne s’en aperçoive. Il aura fallu pas moins de trois semaines aux enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Bouira pour mettre la main sur l’enseignant en fuite qui rôdait aux alentours de la direction de l’éducation.
Lors de son interpellation par les éléments de la gendarmerie, le mis en cause avait nié être l’enseignant recherché. Le pédophile en cavale, qui portait auparavant une barbe et l’accoutrement du parfait salafiste, avait été arrêté, sans barbe et vêtu d’un survêtement. Après vérification des papiers d’identité de l’individu, les gendarmes s’apercevront que la photo d’identité ne correspondait pas tout à fait au visage qu’ils avaient sous les yeux. Pourtant, le nom de famille correspondait. Il s’agissait en fait des papiers d’identité de son frère.
En approfondissant leurs investigations, les enquêteurs se rendront rapidement compte que l’homme auquel ils avaient, à faire était bel et bien l’individu soupçonné d’attouchements sur ses élèves. Ce dernier tentera de nier en se faisant passer pour le frère de l’enseignant recherché, mais peine perdue. Placé sous mandat de dépôt le 11 février dernier, et après avoir auditionné l’ensemble des 11 innocentes victimes, sur les 15 ayant déposé plainte durant plusieurs heures lors du réquisitoire, une peine de 10 ans à l’encontre du prévenu a été requise par le représentant du ministère public.
Les preuves avancées, basées sur des expertises médicales étant irréfutables pour les avocats des parties plaignantes, auront le dessus sur les dires de l’accusé qui a nié en bloc tout les faits qui lui sont reprochés.
Se considérant comme bouc émissaire, le pédophile tentera de se faire passer pour une victime d’une machination ourdie contre lui par la directrice de l’établissement. Un argument qui n’influera nullement sur les preuves du rapport détaillé de l’expertise psychologique des enfants. Un rapport ordonné par le juge d’instruction qui mentionne que les 15 écoliers ont effectivement été victimes d’attouchements sexuels.
Hafidh B. La dépêche de kabylie
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