Tweet
L’Expression: Vous êtes le metteur en scène du spectacle d’ouverture officielle du Panaf, que ressentez-vous à la fin?
Kamel Ouali: Sincèrement, je suis très ému. J’ai rencontré des artistes extraordinaires qui ne se déplacent pas assez à l’étranger. On devrait pouvoir rencontrer ces artistes partout dans le monde. Il faudrait trois mois de présence pour que les Algériens puissent voir ce spectacle. Je trouve que la ministre de la Culture est une grande dame pour ce qu’elle a décidé de faire. Je suis très fier de ces artistes qui se sont donnés à fond car on a vu une Afrique unie. Il y avait un vrai échange de cultures durant une semaine de répétitions. Je sentirai un grand vide quand je rentrerai chez moi.
Que représente pour vous le fait d’organiser la cérémonie d’ouverture du Festival panafricain?
La cérémonie d’ouverture est très importante. Quand j’ai reçu la lettre d’invitation, on m’a informé que c’est l’un des événements les plus importants depuis l’Indépendance de l’Algérie. Donc, c’est très important pour moi de faire quelque chose dont on parlera plus tard non pas pour dire que j’ai fait un bon travail, mais pour qu’on dise qu’on a vu des Africains unis. On a vu des Algériens qui font un travail merveilleux. Vous voyez toutes ces sculptures et ces peintures, ce sont eux qui les ont faites et j’espère les voir bientôt dans un musée. Dans ce spectacle, il y a plein de danseurs que j’ai pris de différentes régions de l’Algérie, du Maghreb, de l’Afrique du Sud
A votre avis, qu’est-ce que vous apporte ce festival dans votre carrière professionnelle?
Pour être très honnête, je ne sais pas exactement ce qu’il m’a apporté sur le plan professionnel. Tout ce que je sais, c’est que ça m’a apporté une grande aventure humaine. Je sors grandi de cette expérience. J’ai appris plein de choses même ce qu’on m’a inculqué quand j’étais tout petit. C’est une des plus belles expériences que j’ai vécue. C’est pour ça que je suis africain et j’ai les racines de l’Afrique dans mon sang, c’est-à-dire, cette forme de générosité, cette simplicité, et cette combativité.
Pensez-vous organiser à l’avenir d’autres projets ici en Algérie?
Pourquoi pas! Moi je ne demande que ça justement. Je me sens très bien ici, je me sens chez moi et dans le cas où on me fait appel je répondrai présent car j’ai très envie de le faire.
On sait bien que votre maman vous a accompagné. A-t-elle assisté à ce spectacle?
Oui, elle est venue. C’est un grand moment pour elle parce que c’est le retour aux sources. Ma mère a pris le bateau, comme des centaines d’Algériens pour venir en France. Elle a vécu le défilé avec beaucoup d’émotion, elle était très touchée et même émue.
Quel est votre plat préféré de la cuisine algérienne?
Mon plat préfèré c’est dolma.
L'expression
Kamel Ouali: Sincèrement, je suis très ému. J’ai rencontré des artistes extraordinaires qui ne se déplacent pas assez à l’étranger. On devrait pouvoir rencontrer ces artistes partout dans le monde. Il faudrait trois mois de présence pour que les Algériens puissent voir ce spectacle. Je trouve que la ministre de la Culture est une grande dame pour ce qu’elle a décidé de faire. Je suis très fier de ces artistes qui se sont donnés à fond car on a vu une Afrique unie. Il y avait un vrai échange de cultures durant une semaine de répétitions. Je sentirai un grand vide quand je rentrerai chez moi.
Que représente pour vous le fait d’organiser la cérémonie d’ouverture du Festival panafricain?
La cérémonie d’ouverture est très importante. Quand j’ai reçu la lettre d’invitation, on m’a informé que c’est l’un des événements les plus importants depuis l’Indépendance de l’Algérie. Donc, c’est très important pour moi de faire quelque chose dont on parlera plus tard non pas pour dire que j’ai fait un bon travail, mais pour qu’on dise qu’on a vu des Africains unis. On a vu des Algériens qui font un travail merveilleux. Vous voyez toutes ces sculptures et ces peintures, ce sont eux qui les ont faites et j’espère les voir bientôt dans un musée. Dans ce spectacle, il y a plein de danseurs que j’ai pris de différentes régions de l’Algérie, du Maghreb, de l’Afrique du Sud
A votre avis, qu’est-ce que vous apporte ce festival dans votre carrière professionnelle?
Pour être très honnête, je ne sais pas exactement ce qu’il m’a apporté sur le plan professionnel. Tout ce que je sais, c’est que ça m’a apporté une grande aventure humaine. Je sors grandi de cette expérience. J’ai appris plein de choses même ce qu’on m’a inculqué quand j’étais tout petit. C’est une des plus belles expériences que j’ai vécue. C’est pour ça que je suis africain et j’ai les racines de l’Afrique dans mon sang, c’est-à-dire, cette forme de générosité, cette simplicité, et cette combativité.
Pensez-vous organiser à l’avenir d’autres projets ici en Algérie?
Pourquoi pas! Moi je ne demande que ça justement. Je me sens très bien ici, je me sens chez moi et dans le cas où on me fait appel je répondrai présent car j’ai très envie de le faire.
On sait bien que votre maman vous a accompagné. A-t-elle assisté à ce spectacle?
Oui, elle est venue. C’est un grand moment pour elle parce que c’est le retour aux sources. Ma mère a pris le bateau, comme des centaines d’Algériens pour venir en France. Elle a vécu le défilé avec beaucoup d’émotion, elle était très touchée et même émue.
Quel est votre plat préféré de la cuisine algérienne?
Mon plat préfèré c’est dolma.
L'expression