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Les ouvriers palestiniens devraient mettre un an à nettoyer les rues de la bande de Gaza, jonchée de centaines de milliers de tonnes de débris, et la reconstruction demeure suspendue à la levée du blocus, déclarent les Nations unies.
Des quartiers entiers de la bande de Gaza ont été détruits par les bombardements ou les bulldozers pendant l'offensive israélienne de trois semaines qui s'est achevée le 18 janvier.
Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a lancé les opérations de collecte des débris près de six mois après le conflit, sans savoir quand les travaux coordonnés de reconstruction pourront débuter, a expliqué le représentant du Pnud Jens-Anders Toyberg-Frandzen.
"Pour l'instant nous ne pouvons pas reconstruire. C'est bien sûr très triste. Nous n'avons pas accès au ciment, nous n'avons pas accès aux matériaux de construction parce que les frontières sont fermées. Donc, nous ne pouvons pas construire de maisons", a-t-il dit.
Plusieurs milliers de bâtiments sont tombés en ruines pendant l'opération "Plomb durci", dont l'objectif annoncé était de faire cesser les attaques d'islamistes contre le territoire israélien.
Selon une organisation palestinienne de défense des droits de l'homme, 1.417 Gazaouis, dont 926 civils, ont péri dans cette offensive. L'armée israélienne avance pour sa part un bilan de 1.166 morts, dont 295 civils, et de treize Israéliens tués, dont dix soldats.
QUATRE MILLIARDS EN SUSPENS
Outre les pertes humaines qu'elle a causées, l'offensive a détruit d'importantes parties du petit territoire côtier.
Certains quartiers ont été totalement rasés par les forces israéliennes, qui souhaitaient d'une part minimiser les risques d'attaque de la guérilla palestinienne et d'autre part ouvrir des champs de tir pour ses colonnes de chars, de blindés et d'artillerie.
Depuis la fin de cette opération, Israël interdit l'entrée de ciment ou d'acier dans la bande de Gaza, déjà soumise à un blocus à la suite de la prise de pouvoir du Hamas par les armes en 2007.
L'Etat juif redoute que ces matériaux soit utilisés par les activistes palestiniens pour reconstituer leur défense, mais la population en a besoin pour ériger de nouvelles habitations.
"L'Onu n'a de cesse de plaider pour l'ouverture des frontières afin que ces matériaux puisse entrer pour des raisons humanitaires, et afin d'aider et d'assurer les Palestiniens à reprendre une vie décente et raisonnable, a souligné Jens-Anders Toyberg-Frandzen. Mais nous n'avons pas eu de succès jusqu'ici."
Depuis janvier, des milliers de sans-abri sont hébergés par leurs familles ou vivent sous des tentes fournies par l'Onu ou dans des abris de fortune créés sur les ruines de leurs maisons. D'autres ont construit des habitations de terre.
Lorsque les opérations pourront commencer sérieusement, les quelque 600.000 tonnes de débris encore entassés dans les rues, selon les estimations du Pnud, doivent être collectés dans une décharge centrale où ils seront détruits et recyclés.
Israël et les Palestiniens semblent très loin de trouver un accord sur l'ouverture des frontières, du fait, notamment, des divisions entre factions palestiniennes rivales et de la mainmise des islamistes du Hamas sur la bande de Gaza.
Les donateurs internationaux ont promis de financer la reconstruction à hauteur de quatre milliards de dollars, mais sans matériaux, les travaux ne peuvent débuter.
Les Nations unies disposent en outre de 60 millions de dollars affectés à la réparation, non encore achevée, des dégâts causés par la guerre de 2005.
source : Reuters
Des quartiers entiers de la bande de Gaza ont été détruits par les bombardements ou les bulldozers pendant l'offensive israélienne de trois semaines qui s'est achevée le 18 janvier.
Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a lancé les opérations de collecte des débris près de six mois après le conflit, sans savoir quand les travaux coordonnés de reconstruction pourront débuter, a expliqué le représentant du Pnud Jens-Anders Toyberg-Frandzen.
"Pour l'instant nous ne pouvons pas reconstruire. C'est bien sûr très triste. Nous n'avons pas accès au ciment, nous n'avons pas accès aux matériaux de construction parce que les frontières sont fermées. Donc, nous ne pouvons pas construire de maisons", a-t-il dit.
Plusieurs milliers de bâtiments sont tombés en ruines pendant l'opération "Plomb durci", dont l'objectif annoncé était de faire cesser les attaques d'islamistes contre le territoire israélien.
Selon une organisation palestinienne de défense des droits de l'homme, 1.417 Gazaouis, dont 926 civils, ont péri dans cette offensive. L'armée israélienne avance pour sa part un bilan de 1.166 morts, dont 295 civils, et de treize Israéliens tués, dont dix soldats.
QUATRE MILLIARDS EN SUSPENS
Outre les pertes humaines qu'elle a causées, l'offensive a détruit d'importantes parties du petit territoire côtier.
Certains quartiers ont été totalement rasés par les forces israéliennes, qui souhaitaient d'une part minimiser les risques d'attaque de la guérilla palestinienne et d'autre part ouvrir des champs de tir pour ses colonnes de chars, de blindés et d'artillerie.
Depuis la fin de cette opération, Israël interdit l'entrée de ciment ou d'acier dans la bande de Gaza, déjà soumise à un blocus à la suite de la prise de pouvoir du Hamas par les armes en 2007.
L'Etat juif redoute que ces matériaux soit utilisés par les activistes palestiniens pour reconstituer leur défense, mais la population en a besoin pour ériger de nouvelles habitations.
"L'Onu n'a de cesse de plaider pour l'ouverture des frontières afin que ces matériaux puisse entrer pour des raisons humanitaires, et afin d'aider et d'assurer les Palestiniens à reprendre une vie décente et raisonnable, a souligné Jens-Anders Toyberg-Frandzen. Mais nous n'avons pas eu de succès jusqu'ici."
Depuis janvier, des milliers de sans-abri sont hébergés par leurs familles ou vivent sous des tentes fournies par l'Onu ou dans des abris de fortune créés sur les ruines de leurs maisons. D'autres ont construit des habitations de terre.
Lorsque les opérations pourront commencer sérieusement, les quelque 600.000 tonnes de débris encore entassés dans les rues, selon les estimations du Pnud, doivent être collectés dans une décharge centrale où ils seront détruits et recyclés.
Israël et les Palestiniens semblent très loin de trouver un accord sur l'ouverture des frontières, du fait, notamment, des divisions entre factions palestiniennes rivales et de la mainmise des islamistes du Hamas sur la bande de Gaza.
Les donateurs internationaux ont promis de financer la reconstruction à hauteur de quatre milliards de dollars, mais sans matériaux, les travaux ne peuvent débuter.
Les Nations unies disposent en outre de 60 millions de dollars affectés à la réparation, non encore achevée, des dégâts causés par la guerre de 2005.
source : Reuters
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