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Une équipe de scientifiques britanniques a déclaré avoir reconstitué du sperme humain à partir de cellules souches embryonnaires.Ces travaux pourraient permettre à l'avenir de mieux comprendre le fonctionnement de la fertilité.
Certains experts restent sceptiques face à ces déclarations supposées inexactes. Les recherches sur les cellules souches posent aussi des questions éthiques.
Mercredi 8 juillet, des scientifiques britanniques ont annoncé avoir reproduit du sperme humain à partir de cellules souches embryonnaires porteuses des chromosomes mâles (XY). Une première dans l'histoire de la science, bien que certains experts aient émis des doutes sur la capacité du corps médical à reconstituer du sperme authentique. "Je ne suis pas convaincu (...) que les cellules produites par le groupe du professeur Nayernia à partir de cellules souches embryonnaires puissent correctement être appelées spermatozoïdes", a déclaré le Dr Allen Pacey, de l'université de Sheffield.
L'équipe de l'université de Newcastle et du Northeast England Stem Cell Institute (NESCI), qui a travaillé sur ce projet dirigé par le professeur Karim Nayernia, espère ainsi donner la possibilité de mieux comprendre les mécanismes de la fertilité. L'objectif est de mettre au point de nouveaux traitements pour les couples infertiles. Mais actuellement, la loi britannique ne permet pas la fécondation in vitro à partir du sperme produit en laboratoire, pour des raisons éthiques.
Lors de ces recherches, l'équipe du Pr Nayernia a mis en évidence deux choses : d'abord que les cellules souches embryonnaires féminines (XX) n'ont pas rendu de spermatozoïdes. Le chromosome Y resterait donc indispensable à la production de ces cellules mâles. Ensuite, les cellules souches embryonnaires ont été cultivées à l'aide d'un dérivé de la vitamine A (acide rétinoïque). Cette substance jouerait donc un rôle dans la formation des cellules souches germinales, soit les cellules susceptibles de former des gamètes.
Par le Point
Certains experts restent sceptiques face à ces déclarations supposées inexactes. Les recherches sur les cellules souches posent aussi des questions éthiques.
Mercredi 8 juillet, des scientifiques britanniques ont annoncé avoir reproduit du sperme humain à partir de cellules souches embryonnaires porteuses des chromosomes mâles (XY). Une première dans l'histoire de la science, bien que certains experts aient émis des doutes sur la capacité du corps médical à reconstituer du sperme authentique. "Je ne suis pas convaincu (...) que les cellules produites par le groupe du professeur Nayernia à partir de cellules souches embryonnaires puissent correctement être appelées spermatozoïdes", a déclaré le Dr Allen Pacey, de l'université de Sheffield.
L'équipe de l'université de Newcastle et du Northeast England Stem Cell Institute (NESCI), qui a travaillé sur ce projet dirigé par le professeur Karim Nayernia, espère ainsi donner la possibilité de mieux comprendre les mécanismes de la fertilité. L'objectif est de mettre au point de nouveaux traitements pour les couples infertiles. Mais actuellement, la loi britannique ne permet pas la fécondation in vitro à partir du sperme produit en laboratoire, pour des raisons éthiques.
Lors de ces recherches, l'équipe du Pr Nayernia a mis en évidence deux choses : d'abord que les cellules souches embryonnaires féminines (XX) n'ont pas rendu de spermatozoïdes. Le chromosome Y resterait donc indispensable à la production de ces cellules mâles. Ensuite, les cellules souches embryonnaires ont été cultivées à l'aide d'un dérivé de la vitamine A (acide rétinoïque). Cette substance jouerait donc un rôle dans la formation des cellules souches germinales, soit les cellules susceptibles de former des gamètes.
Par le Point
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