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Jusqu'a l'amour

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  • Jusqu'a l'amour

    J'ai 87 ans, ma vie est derrière moi, devant moi ? Une maladie qui noyé dans mon sang qui m'affaiblit jour après jour, une leucémie détecté sur le tard et qui a pris de l'avance et marqué son territoire sur ma peau. On disait a l'époque qu'il me restait deux a trois années a vivre tout au plus, mais a 87 ans on disait que j'aurais déjà du mourir, alors je considérais ces années comme du bonus, comme un sursis accordé par la maladie, comme un acide dans ma peau qui retardait sa brulure fatale, comme une substance létale dont les vapeurs ne s'étaient pas mariés si subtilement qu'elles auraient provoqué en un instant la suffocation des mes membres.
    J'ai 87 ans et l'une des richesses les plus abondantes du pays, on affichent encore mon visage a la une des magasines d'économie et on prend soin de ne me demander que les photos où la maladie n'avais pas encore attaqué la peau, mais a mon âge qui sait distingué entre une peau flétrie et un corps qui se meurt ?
    Biensur j'avais une vie prospère, avec des habitude calculées au millimètre prés, des amis qui se divisait en hypocrites et autre vautours, se livrant une lutte sans merci pour une ligne dans mon testament et quelques millions de dollars, je les haïssait mais devais faire contre mauvaise fortune, bon cœur, parce qu'a défaut de trouver l'amour, leurs compagnie me distrayait, et leurs flatteries m'amusait, il faut bien le dire.
    C'était lors un gala de charité que je l'ai vue pour la première fois, ce genre de gueuleton rassemble le gotha de la haute classe, et les jolies femmes ne manquaient pas a l'appel. Je n'aimais pas ces soirées où les soit disant bienfaiteurs n'hésitaient pas a communiquer le montant des chèques qu'ils signaient aux photographes qui s'amassaient devant la porte, c'est ainsi que les hommes riches s'achètent une bonne conscience, il font courir le monde a sa perte grâce aux cours boursiers et a leurs placement douteux et glisse un billet dans la poche de la misère pour pouvoir se regarder dans la glace...Je méprisait ce milieu, mais cette fois c'était un ami très proche qui m'y conviait alors...
    Elle était de l'autre coté de la salle, assise, les jambes croisées a la main un kirch ou un porto...un alcool de femme me dis-je intérieurement..., elle n'avais pas vraiment l'air d'être parmi nous, son visage semblais absorbé l'obscurité mais ses yeux reflétais la lumière mordorée des néons alors que la musique si douce ce soir semblait s'échapper des pores de sa peau...elle m'effrayait autant qu'elle m'attirais, son corps sonnait les résonances d'une musique inspiré des cristaux les plus parfait, alliages de silence et de lumière, mon regard dansant sur une musique qui -lorsque j'osai tendre l'oreille- semblait jaillir de mon propre corps. Son visage était d'une mineralité rafraichissante comme une cascade foudroyante mélangé aux étoiles d'une nuit sombre d'ébène. Ces cheveux n'étais semblables qu'a ces tissus que les vendeurs de Dehli s'arrachent a prix d'or, et ce soir pour l'émerveillement de mon âme elle les faisait ondulé sur son front d'une blancheur laiteuse qui finissait de m'achever.
    A mon âge, j'avoue que je ne pensais plus aux femmes, et après le décès de celle qui fut la mère de mes enfants, j'avais perdu espoir. De toute façon je sentait mon corps bien incapable de rendre heureuse une femme, la maladie rendait difficile chacun de mes gestes, et ma voix avait encore changer de tonalité pour céder peu a peu a un son étouffé aux syllabes muettes, me forçant a répété plusieurs fois mes phrases, et a cause de cela, je parlais peu.
    Elle devait avoir entre 25 et 30 ans, et j'avais appris qu'elle accompagnais une amie a elle et qu'elle n'était ni riche, ni fondatrice d'association, elle n'étais pas une multitude de chose, mais elle était dans ma tête, hantais mes pensées, dessinant sur ma peau son visage, son ombre parcourais mes murs, quant son odeur n'anesthésiait pas mon cœur...Je devais, a tout prix en savoir plus, je ne sais pas, l'inviter a diner, a marché sur les promenades et peut être accepterait elle de travailler pour moi, je créerais un poste inutile où elle ne fera rien de difficile, et je prendrais soin d'elle, je pourrais faire cela si la maladie me le permettais, mais je sentait une force inouïe poindre sur mes os, comme si après m'avoir accorder un sursis, la maladie me permettais une dernière fois de jouer avec mes rêves d'enfants, comme le pécheur jette son hameçon a la fin d'une longue après midi de pèche infructueuse.
    Mais le destin parfois, vous joue de drôle de tour, et place dans le sommeil monotone de nos existences des trésors d'émotions, a portée de main tout près...Elle était venue, prétextant un rendez vous avec l'un de mes associés, mon flair me disait qu'elle s'était volontairement trompé, aussi l'invitais-je a voire un café et pourquoi pas a partager mon repas, j'étais un vieil homme riche et a défaut de plaire a une femme je comptais sur le nombre de zéro de mon compte en banque pour la séduire.
    J'étais malade et très affaibli, aucune femme ne m'aimerais d'amour, mais j'étais prêt a croire malgré tout qu'elle pourrais s'attacher a moi, on disait de moi que j'étais un homme raffiné et distingué, qui savait profiter et vivre simplement sans se complaire dans son luxe pour autant.
    Elle avait accepter et ma proposition, et comme elle ne me parlais pas de son rendez vous manqué, j'étais convaincu d'avoir vu juste, aussi je profitais de cette faiblesse pour l'inviter a sortir, elle accepta d'un sourire pudique, qui me fit tressaillir.
    Nous avons continuer a nous voir fréquemment, les après midi souvent, elle devait s'occuper de son frère handicapé le matin et le préparer pour l'école, c'était une fille honorable et juste, ses positions sur les politiques du monde était louables et elle prenait souvent la défense des pauvres contre les pouvoirs oppresseurs de ce monde, je l'écoutais me parler de sa mère, de son enfance, tout cela me fascinait, mais ce qui me stupéfiait le plus c'était qu'une femme comme elle, pouvais passer du temps avec un homme comme moi.
    A son contact j'avais l'impression de ne pas être l'homme de pouvoir que l'on décris dans les journaux, elle me faisait oublier ma vie, ma maladie et ma mort déjà écrite...
    J'avoue que pour la tester je lui faisait des cadeaux hors de prix, elle en refusait certains, comme pour me convaincre qu'elle n'étais pas avec moi pour ma fortune, alors que demandé de plus, mais qu'est ce qui l'attirais tant chez moi, je ne pouvais me résoudre au fait que je pouvais lui plaire, non, vraiment pas...
    Mais un jour qu'elle devait me rejoindre au restaurant, je reçus un coup de fil de police départementale, m'avertissant d'un cambriolage a mon domicile, j'avais penser a un coup monter par elle, mais la voila qui se dépêchait de traverser la rue pour me rejoindre, et comment pouvais elle avoir l'audace de s'assoir devant moi alors que ces compères vidait ma maison.
    Elle me jura qu'elle n'y étais pour rien, et je l'a cru, directement sans condition, je ne sais pas vraiment pourquoi...un réflexe surement.
    Mais ce n'était pas la vérité au fond de moi, elle était coupable de tout, mais je n'osais rien, son effet sur moi ne changeait pas, j'étais sous son emprise, son esclave...
    Son comportement changea a mon égard au fil des mois, elle devenais agressive, désagréable, demandant encore plus d'argent et de cadeaux, et je sentais que je l'aimais moins, cette magie s'estompait, je crois même que j'ai fini par la haïr.
    J'ai retrouver une ordonnance avec des radio sur la table du salon, elle était touché par le syndrome de Hunter, maladie incurable plus rependue chez les enfants mais qui peut exceptionnellement se réveiller très tard chez l'adulte. C'etais vraiment étrange, moi ma Leucémie m'a permis d'aimer, en tout cas je pensais aimer une personne, alors qu'elle, elle allait mourir d'avoir voulu profiter de moi et dilapidant mes biens...Elle mourra, finalement, je la retrouva blanche, dans notre lit, je l'ai recouvert et appelé le médecin, je n'ai ressentit ni peine ni tristesse...J'imagine que c'est ainsi que doivent mourir ceux qui se crée des illusions et qui finissent par s'y perdre finalement.
    Moi, je ne suis ni ruiné, ni guérit, j'ai offert a mon cœur les vibrations d'une jeunesse perdue, elle m'a aidé a combattre contre mon corps, lorsque mes veines m'étranglaient, j'allais la voir et mon corps vivait et mon cœur battait...
    Elle profitait de mes bien et moi du potentiel de rêve qu'elle représentait, et nous sommes mort tout les deux, sans jamais vraiment avoir aimé, mais en ayant fait sué nos rêves, en ayant cru en eux...sans rancœur...Jusqu'à la mort.
    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

  • #2
    Bien, mal acquis ne profite jamais .

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    • #3
      belle histoire , ce que j'ai retenu c'est guérir le mal par le mal

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      • #4
        oui c'est guérir le mal par l'illusion d'amour, du rêve...

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        • #5
          tres beau!

          la vie n'est elle qu'illusion?
          on fait avec..........

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          • #6
            c'est ecris par qui ?
            Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

            Commentaire


            • #7
              ... Qui veut bien me résumer l'histoire ?

              « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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              • #8
                Louby, c'est lui qui les écrit je crois.

                J'aurai aimé dire que c'est bien mais je n'ai pas aimé l'histoire. Enfin, j'ai pas aimé le fil de l'histoire.

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                • #9
                  triste fin!!!!!
                  mais c'est la vie!on ne récolte que ce qu'on séme!
                  heart reveals the proof like the mirror reveals the truth....!
                  enjoy today,yesterday is gone,tomorrow may never come

                  Commentaire


                  • #10
                    Bien, mal acquis ne profite jamais .
                    Si tu veux parler de la fille, en effet, on paye souvent le fruit de nos ambitions, surtout lorsque celle ci sont poussé par l'envie et l'intérêt. Merci de ta lecture Nedjma

                    belle histoire , ce que j'ai retenu c'est guérir le mal par le mal
                    oui c'est guérir le mal par l'illusion d'amour, du rêve...
                    C'est un peu ça oui, la vieillesse pour l'un, la douleurs de l'enfance pour l'autre, ces deux trajectoires s'unissent fatalement dans des intérêt commun, il y a eu jouissance des deux coté mais les deux sont retourné a leurs souffrances, comme quoi parfois il vaux mieux chercher de vrai solutions a nos problème plutôt que de mettre des placebos. Merci de vos passages.
                    tres beau!

                    la vie n'est elle qu'illusion?
                    Merci Momo,
                    Non je ne pense pas que la vie ne soit qu'une illusion, mais quant on se convainc qu'elle peut le devenir que l'on souffre, la vie est terriblement réelle, et si pour une période donné on est heureux si les bases ne sont pas solidement encré dans nos existences, on paye les pots cassé. C'est souvent l'orgueil qui nous pousse a ce genre de souffrance, je crois.

                    c'est écris par qui ?
                    Si ça n'avais pas été de moi, je l'aurais précisé.

                    ... Qui veut bien me résumer l'histoire ?
                    C'est déjà un résumé

                    J'aurai aimé dire que c'est bien mais je n'ai pas aimé l'histoire. Enfin, j'ai pas aimé le fil de l'histoire.
                    Tu a le droit, merci tout de même de ton passage.

                    triste fin!!!!!
                    mais c'est la vie!on ne récolte que ce qu'on séme!
                    La fin n'est pas si triste, les deux on vécu malgré tout une belle histoire, croire en ses rêves, croire en l'amour, ou a ses illusion peut importe ! l'important pour eux c'était d'offrir un repi a leurs âmes, un sas de joie dans leurs vie. C'est vraie la mort clôture le texte, mais c'est la destinée des illusions, elle finissent par fanées. Merci du passage Lisa
                    Dernière modification par Chaarar, 11 juillet 2009, 10h52.
                    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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                    • #11
                      Si ça n'avais pas été de moi, je l'aurais précisé.
                      fallais pas s'enerver ......désolé ma koutch 3labali

                      il aurais peut etre fallu le signé alors
                      Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage

                      Commentaire


                      • #12
                        fallais pas s'enerver ......désolé ma koutch 3labali

                        il aurais peut etre fallu le signé alors
                        Je suis pas énervé du tout,

                        Que je signe ??

                        Si c'est moi qui poste, ile me semble que ça coulais de source, enfin bref
                        Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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                        • #13
                          au lieu de passer le reste du temps qui leur reste a vivre avec les gens qu'ils aiment réellement , ils ont perdu tant d'énergie a se mentir ....

                          ce que je comprend pas , c'est ce vieux !
                          il sait qu'il est condamné a mourir par cette maladie , il a quand mm pas hésité a draguer une femme plus jeune que lui , je trouve ça trop égoïste de sa part ...
                          "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                          • #14
                            ce que je comprend pas , c'est ce vieux !
                            il sait qu'il est condamné a mourir par cette maladie , il a quand mm pas hésité a draguer une femme plus jeune que lui , je trouve ça trop égoïste de sa part ...
                            C'est vrai Space, mais il était comme envouté par cette femme que était finalement son ennemie la plus farouche, au début il savait bien qu'elle était avec lui pour son fric, mais au fur et a mesure elle lui prouvais le contraire, pour mieux pouvoir profiter le de lui...

                            Les deux était condamné de toute façon, c'était un coup de poker sur la table du destin, en quelque sorte.
                            Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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                            • #15
                              l'amour n'a pas d'âge , et sûrtout quand on s'accroche à la vie , l'amour devient une antidote

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