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Terres restituées aux Benalycherif : le conflit perdure

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  • Terres restituées aux Benalycherif : le conflit perdure

    Le conflit opposant depuis une dizaine d’années plusieurs villages de l’arch d’Illoula Oussameur aux héritiers de l’ex bachagha Benalycherif n’en finit de défrayer la chronique locale. Tout porte à croire que ce conflit, loin de s’estomper, a gagné en maturité tant la détermination des contestataires est grande.

    A noter que les membres composant le noyau à l’avant-garde de la contestation ont évolué dans le sens qu’ils demandent à ce que ces terres, spoliées à leurs ancêtres pendant la colonisation Française, soient récupérées et versées au domaine public pour servir à la prospérité de la région. Une marche pacifique de la place Colonel Amirouche au siège de la daïra, drainant environ 150 représentants de 11 villages de la daïra et des citoyens, a eu lieu la veille du 5 juillet dans la ville d’Akbou. Les délégués des manifestants ont été reçus par le chef de daïra intérimaire auquel ils ont également remis une déclaration se rapportant au bradage du foncier d’Akbou. Le responsable précité a promis de transmettre à qui de droit les doléances des mécontents qui ont été exprimées aussi à travers les banderoles déployées par la foule. On peut y lire en substance les mots d’ordre : « La restitution des terres spoliées par bachagha Benalychérif est une trahison aux valeureux martyrs 1830-1962 » et « Annulation de l’arrêté de restitution au profit des héritiers Benalycherif ».

    Outre ces banderoles, les initiateurs du mouvement de protestation ont rédigé une déclaration cosignée par l’Association des enfants de chouhada et ayant droits et l’ONEC d’Akbou. On peut y lire : « comment expliquer la décision n°1589 ayant permis à une famille de collaborateurs (héritiers du bachagha Benalychérif) de s’approprier prés de 950 ha au domaine Akloul Ali commune d’Akbou dans lequel est enclavé le village Laâzib, avec en sus, un dédommagement mirobolant de prés de 100 milliards ». Les rédacteurs dudit document ont mis en exergue, en guise de conclusion, la souffrance de la majorité silencieuse. « Nous voulons par cette énième action interpeller publiquement les plus hautes autorités du pays qui, par leur silence face à nos doléances depuis des années, ne font qu’exacerber notre inquiétude. Nous souhaitons vivement qu’une page d’histoire soit tournée avec ce dossier, quitte à éclabousser la nouvelle bourgeoisie qui ne se soucie guère du combat citoyen, pour satisfaire son égo tout en piétinant les lois de la république. L’intervention des hautes instances de la république pour faire la part des choses dans cet imbroglio ne fera que rehausser l’image de l’Etat aux yeux des milliers de citoyens » nous dit Imokrane Amar, l’un des organisateurs de la marche.

    « Jamais nous ne baisserons les bras parce que notre cause est non seulement juste, mais noble. Notre mouvement peut se radicaliser et passer à la vitesse supérieure si on continue à faire la sourde oreille à nos doléances » martèlent à l’unisson les animateurs du mouvement. Quant aux descendants de l’ex Bachagha, ils défendent le bien fondé de leurs droits sur les terres litigieuses en se référant à l’ordonnance 26/95 du 25 septembre 1995 portant orientation foncière.

    Par El Watan

  • #2
    le cadastre algerien est un vrais imbroglio, si on s'amuse à creer un cas de jusrisprudence comme cette affaire de bachagha c ouvrir la porte a des histoires sans fin .. et les bachagha qui ont vndu leur terres au colons , les colons peuvent les reclamer donc.. l'algerie a reussi son independance mais pas sa revolution .. les grandes decisions revolutionnaires n'ont pas été prises
    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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    • #3
      tout ceux qui se sont vu expropriés ou spoliés des terres au profit de Bachagha ou tout autre Qaïd à la solde de la France durant l'époque coloniale ... doivent avoir vocation à les récupérer.
      c'est inadmissible que de telles décisions de l'administration coloniale avec toute l'injustice qu'on leur connait perdurent à ce jour.

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