Annonce

Réduire
Aucune annonce.

A.Cheniki: Suis-je sur une liste noire des personnalités indésirables en Algérie?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • A.Cheniki: Suis-je sur une liste noire des personnalités indésirables en Algérie?

    Ahmed Cheniki: "Suis-je sur une liste noire des personnalités culturelles indésirables en Algérie?"

    Professeur à l’Université d’Annaba et professeur invité à l’Université Paris3- Sorbonne nouvelle, auteur d’ouvrages dont Le Théâtre en Afrique noire francophone, itinéraires et tendances, et Théâtres arabes, Genèse et emprunts, (Dar-el-Gharb, 2006) que je vous transmets, en pièces jointes. Spécialiste du théâtre et des littératures africaines, membre de l’équipe de rédaction du Dictionnaire encyclopédique du théâtre, sous la direction de Michel Corvin (Bordas).

    Chers amis, je vous transmets, en pièces jointes, deux de mes ouvrages sur les théâtres arabes et africains, édités en 2006, vous incitant peut-être à vous interroger sur l’exclusion et la possible existence d’une liste noire de personnalités culturelles indésirables. Ayant explicitement pris position, dans mes articles, contre les manifestations ponctuelles que constituent de nombreux festivals et des événements trop peu opératoires, «L’année de l’Algérie en France», «Alger, capitale de la culture arabe 2007», et le Fespac, j’aurais refusé tout simplement toute invitation à ces manifestations. Ma position critique aurait poussé les organisateurs à insister sur ma mise à l’écart alors que je ne pouvais pas participer, par principe, à ces événements qui, selon moi, n’apportent absolument rien à la culture nationale.

    Je suis plutôt pour un projet culturel clair, mettant en œuvre une activité culturelle permanente, faisant de la culture un véritable service public permettant à mes étudiants de trouver les ouvrages qu’ils recherchent, aux jeunes des 1 541 communes de mon pays de consulter des livres dans des bibliothèques, d’aller dans des salles de cinéma, de fréquenter des salles de théâtre, de retrouver des pans d’une mémoire culturelle ankylosée et de s’exercer aux techniques de l’art et de la lecture. Nous pouvons ne pas être d’accord, mais cela ne devrait pas inciter celui qui dispose d’un pouvoir de l’utiliser pour gommer tout discours différent, toute parole divergente, considérant comme des locataires les membres de la multitude, peut-être perçus comme une quantité interchangeable, pour reprendre cette extraordinaire maxime de Bertolt Brecht. «Je ne m’aime pas, j’aime mes amours, je ne les impose pas, mais je les défends», disait déjà Paul Eluard qui avait énormément marqué les grands poètes et qui donnait à Fanon la possibilité de fustiger «ceux-là mêmes qui, armés de massues, tentent de briser toute parole juste, singulière, exhibant une force illusoire».

    J’aurais aimé qu’on fasse l’économie de toute exclusion d’autant plus que j’allais, même si une invitation m’avait été adressée, ne pas y assister. Ma place est ailleurs. Notre responsabilité d’apprenti intellectuel est engagée. Toute indifférence est mortelle, dangereuse. Dire ce qu’on croit être la vérité, sans se soucier des risques ni de la perte d’arguments sonnants et trébuchants, devrait être notre credo.

    Tout le monde sait que je suis le seul spécialiste du théâtre africain et arabe en Algérie et l’un des rares professeurs algériens assurant des séminaires de littérature africaine dans des universités européennes. Ne pas le savoir, c’est trop grave. Des responsables au niveau de l’organisation semblent gênés, me dit-on, par cette situation qu’ils n’apprécient guère, mais ils font avec.

    Cordialement.

    Ahmed Cheniki, Le Soir

  • #2
    • Ayant explicitement pris position, dans mes articles, contre les manifestations ponctuelles que constituent de nombreux festivals et des événements trop peu opératoires, «L’année de l’Algérie en France», «Alger, capitale de la culture arabe 2007», et le Fespac,

    • j’aurais refusé tout simplement toute invitation à ces manifestations.

    • d’autant plus que j’allais, même si une invitation m’avait été adressée, ne pas y assister.
    Il est où le problème ? Une question d'ego, Mr Cheniki ?

    Commentaire


    • #3
      Je ne le pense pas jawzia.

      Il a simplement mis le doigt où ça fait mal...


      Ayant explicitement pris position, dans mes articles, contre les manifestations ponctuelles que constituent de nombreux festivals et des événements trop peu opératoires, «L’année de l’Algérie en France», «Alger, capitale de la culture arabe 2007», et le Fespac, j’aurais refusé tout simplement toute invitation à ces manifestations.
      Je suis plutôt pour un projet culturel clair, mettant en œuvre une activité culturelle permanente, faisant de la culture un véritable service public permettant à mes étudiants de trouver les ouvrages qu’ils recherchent, aux jeunes des 1 541 communes de mon pays de consulter des livres dans des bibliothèques, d’aller dans des salles de cinéma, de fréquenter des salles de théâtre, de retrouver des pans d’une mémoire culturelle ankylosée et de s’exercer aux techniques de l’art et de la lecture.
      Chapeau bas Monsieur CHENIKI
      Pensez faux, s'il vous plaît, mais pensez par vous-même. (DORIS LESSING)

      Commentaire


      • #4
        Jawzia

        Le problème aurait voulu être invité...
        Il a été écarté à cause de ses prises de position.
        C'est ce qu'il dit.

        Commentaire


        • #5
          Que veux-tu au juste mr Cheniki? D'être à la place du roi?
          De quel syndrome est-tu atteins? Incompréhensible.

          Commentaire


          • #6
            Monsieur Cheniki estime que si il n'a pas été invité, c'est qu'il est censuré pour des raisons d'opinions ? Voilà une façon bien égocentrique d'appréhender l'activité universitaire....

            Ce Monsieur donne lui même un clef pour comprendre la "non-invitation" (!):

            Ayant explicitement pris position, dans mes articles, contre les manifestations ponctuelles que constituent de nombreux festivals et des événements trop peu opératoires, «L’année de l’Algérie en France», «Alger, capitale de la culture arabe 2007», et le Fespac, j’aurais refusé tout simplement toute invitation à ces manifestations.


            Il a préalablement et explicitement indiqué dans "ses articles" qu'il refusait de participer à ce type de manifestations et qu'il aurait refusé, en toute logique, de participer à celle-ci. Pour des raisons d'organisation, et en toute logique, on n'invite pas une personne dont on est sur qu'elle ne répondra pas à l'invitation....Pour reprendre sa formulation: que les organisateurs ignore cela, "c'est trop grave".

            Il reste par ailleurs, une hypothèse purement universitaire: ses travaux ou ses compétences ne collent pas avec la manifestation...

            Je ne résiste pas à la tentation de mettre en lumière le nombrilisme ronronnant de Monsieur:
            (...)Même si une invitation m’avait été adressée, ne pas y assister. Ma place est ailleurs.
            Tout le monde sait que je suis le seul spécialiste du théâtre africain et arabe en Algérie et l’un des rares professeurs algériens assurant des séminaires de littérature africaine dans des universités européennes. Ne pas le savoir, c’est trop grave.
            Dernière modification par Dandy, 11 juillet 2009, 15h15.

            Commentaire


            • #7
              yant explicitement pris position, dans mes articles, contre les manifestations ponctuelles que constituent de nombreux festivals et des événements trop peu opératoires, «L’année de l’Algérie en France», «Alger, capitale de la culture arabe 2007», et le Fespac, j’aurais refusé tout simplement toute invitation à ces manifestations. .
              ou est le problème? le monsieur n'aime pas ce type de manifestation. Il a exprimé son opinion librement, sans contrainte et il a le droit de le faire.

              Ma position critique aurait poussé les organisateurs à insister sur ma mise à l’écart alors que je ne pouvais pas participer, par principe, à ces événements qui, selon moi, n’apportent absolument rien à la culture nationale
              la il a un mechamt problème, il n'aime pas ce type de manifestations et il veut qu'il y soit invité. il faut qu'il nopus dise ce qu'il aime exactement. peut etre qu'il aime juste les scandales et qu'on parle de lui.

              Commentaire


              • #8
                En tous les cas, il se défend très mal, cet universitaire.
                C'est un littéraire ?
                Ces gens ont beaucoup de misère à bien plaider héhéhé

                Commentaire

                Chargement...
                X