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  • l'affaire du meurtre des moines de Tibéhirine, ravive les tensions entre la

    Point de vue. France-Algérie : la boîte de Pandore

    10 juillet 2009

    Le récent retour sur l'affaire du meurtre des moines de Tibéhirine, en 1996, ravive les tensions entre la France et l'Algérie.

    Après la déposition d'un ancien attaché de défense français à Alger, selon lequel les moines de Tibéhirine auraient été tués par l'armée algérienne, un ancien chef du Groupe Islamique armé(GIA) a estimé que les islamistes étaient à l'origine de leur mort. Mais l'homme attribue leur décès aux tergiversations des Français dans leurs négociations pour libérer les moines. En réalité, il semble que les autorités algériennes n'aient pas supporté que les services secrets français établissent un lien direct avec les ravisseurs en les court-circuitant.

    Des tensions de longue date

    Une opération de la DGSE, moins complaisante à l'époque que la DST à l'égard du régime d'Alger, aurait même été tentée. Cette tentative d'infiltration aurait conduit l'armée algérienne à bombarder le bivouac où se trouvaient détenus les moines, dont les corps auraient ensuite été mutilés pour accréditer l'hypothèse islamiste. À l'époque, Alger était très agacé par le gouvernement français qui faisait mine de soutenir le processus de San Edigio, dont l'objectif était d'associer les islamistes au pouvoir. Inconcevable pour les généraux algériens exerçant la réalité du pouvoir depuis l'indépendance. Lesquels avaient infiltré le GIA et «retourné» certains de ses chefs, tel DjamelZitouni. La volonté du ministre des affaires étrangères de l'époque, Hervé de Charette, de se recueillir sur la tombe des moines, fut un sujet supplémentaire d'exaspération entre Paris et Alger. Jusqu'au bout les militaires algériens tentèrent de s'y opposer. L'assassinat de Mgr Claverie, évêque d'Oran, réputé pour son franc-parler, fut interprété comme un avertissement aux autorités françaises. Lesquelles soupçonnaient, sans l'avouer, les services algériens d'avoir une certaine responsabilité dans au moins l'un des attentats de Paris ayant suivi l'élection de Jacques Chirac en 1995. (*)

    Pas de réaction de la part de Bouteflika

    La raison d'État aura couvert ces manipulations en tous genres entre les deux rives de la Méditerranée. En annonçant qu'il était prêt à lever le secret-défense, alors qu'il n'était pas aux affaires à l'époque, Nicolas Sarkozy semble vouloir ouvrir la boîte de Pandore au détriment des chiraquiens. Et répliquer ainsi aux accusations contre les balladuriens d'avoir perçu des rétro-commissions du Pakistan. L'absence de réaction du président Bouteflika, toujours en conflit avec certains clans de l'armée, pourrait indiquer que l'attitude française n'est pas pour lui déplaire.

    * lire à ce sujet «Le monde selon Chirac» aux éditions Calmann-Levy (1996), par Hubert Coudurier

    * Hubert Coudurier

    (Le Télégramme de Brest)

  • #2
    Sarkozy a pissé contre le vent cette fois-ci et il le regrettera.
    Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

    J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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    • #3
      Regardez cette vidéo :
      http://www.youtube.com/watch?v=DHxS7uxV8uQ

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