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Le London Stock Exchange rejette l'offre de Macquarie

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  • Le London Stock Exchange rejette l'offre de Macquarie

    La Banque australienne Macquarie a eu une approche si ridicule, en offrant seulement 580 pence par action en numéraire, moins que son cours actuel pour racheter le London Stock Exchange (LSE), que la banque de Londres n'a pus que la rejetter.
    Est ce une nouvelle stratégie adopté par Macquarie la banque australienne qui a créer l'année deniere un fonds spécialement dédié aux acquisitions d'infrastructures en Europe. Ce fond lui a déja servi à prendre des participations dans une entreprise de purification de l'eau au Pays de Galles et de distribution de gaz en Grande-Bretagne.

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    Le London Stock Exchange a rejeté vendredi une première approche de la banque australienne Macquarie, qui le valorisait à 1,48 milliard de livres (2,2 mds EUR), en la qualifiant de dérisoire.

    Jeudi, la banque australienne s'était dite "prête à offrir 580 pence par action en numéraire" pour racheter le London Stock Exchange (LSE), soit moins que son cours actuel. Elle avait ajouté cependant qu'il n'y avait "aucune certitude" qu'une offre serait lancée avant la date butoir du 15 décembre que lui a fixée le régulateur britannique des fusions pour faire une offre ou quitter le jeu.

    La banque australienne avait critiqué aussi le prix auquel "la constante spéculation" sur le LSE, depuis qu'elle a marqué son intérêt le 15 août, a fait monter l'action, selon elle "bien au-dessus du niveau justifié par les perspectives fondamentales" de la Bourse de Londres.

    A 13H09 GMT vendredi, l'action était dans ses niveaux récents, en hausse de 0,74% à 616,50 pence.

    La direction du LSE a répondu vendredi qu'elle "rejetait tout net cette proposition dérisoire, qui sous-évalue fondamentalement l'entreprise et manque de crédibilité stratégique ou commerciale".

    Depuis que Macquarie a fait connaître son intérêt, le 15 août, la Bourse de Londres n'a jamais manifesté beaucoup d'affinités avec ce repreneur potentiel, moins versé en apparence dans la haute finance feutrée que dans les offres sur les infrastructures (aéroport de Copenhague, où il l'a emporté, aéroport de Budapest, autoroutes françaises) et la restauration (branche restauration d'autoroutes de Compass, brasseries Spirit).

    Pour Justin Bates, analyste de Numis Securities, la banque australienne "gagne du temps" avec son offre peu réaliste, car les actionnaires du LSE vont désormais demander à celui-ci "d'ouvrir le dialogue".

    L'analyste est convaincu que Macquarie fera une autre offre. "Je pense que 675 pence serait un prix justifié, mais que les 7 à 8 livres que le LSE suggère pour sa part sont une erreur".

    Pendant ce temps, Deutsche Börse, qui avait fait l'an dernier une première offre, refusée, à 530 pence, et la Bourse paneuropéenne Euronext étudient toujours, officiellement, les demandes de la Commission britannique de la Concurrence. Celle-ci leur a demandé de réduire leurs participations dans leurs filiales de compensation respectives si elle veulent racheter le LSE.

    Mais la Deutsche Börse semble hors-jeu après la fronde de ses actionnaires qui a valu au printemps à son patron, Werner Seifert, de devoir démissionner. Quant à Euronext, son silence persistant, et l'inquiétude de ses actionnaires qui a filtré, peuvent faire penser qu'il en est de même.

    "Je pense qu'Euronext n'est plus dans l'offre", estimait vendredi Justin Bates, de Numis Securities.

    Alors que le LSE affiche à chaque communiqué son bonheur d'être "indépendant", le marché lui prête pourtant des volontés de mariage.

    Un courtier londonien estimait vendredi que le LSE "la joue dure parce qu'il espère une offre du New York Stock Exchange l'an prochain". Une autre rumeur insistante prête au LSE des discussions avec la Bourse nordico-balte OMX (Copenhague, Stockholm, Helsinki, Tallinn, Riga et Vilnius).

    Le LSE n'était pas disponible à la mi-journée pour faire des commentaires.

    Source: Le Figaro
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