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Tizi décroche la palme avec 58,99 % de réussite au baccalauréat 2009 en Algérie
Finalement, les prévisions du département de Boubekeur Benbouzid d'atteindre un taux de réussite de 70 %, n'ont pas été atteintes. Mais les spécialistes de ce secteur estiment que le taux de réussite enregistré cette année, qui est de 45 %, est logique. «Le fait est qu'en raison de l'application de la réforme du système éducatif, les élèves ayant poursuivi leur scolarité à partir de la 4e année, depuis l'année scolaire 2005 jusqu'à la terminale en 2009, ne pouvaient redoubler la 3e année moyenne du nouveau programme », assure un inspecteur général à la retraite.
Ces élèves seraient en difficulté par rapport aux années précédentes, dit-on également au niveau du MEN. A titre exceptionnel, les élèves ont été autorisés à refaire la classe d'examen de la 9e année fondamentale, alors que la majorité d'entre eux avaient largement dépassé l'âge de la scolarité obligatoire, qui est de 16 ans.
Cette disposition, prise par Benbouzid conformément au système de la réforme, avait permis de donner une autre chance de réussite à cette catégorie d’élèves. «Cette cohorte a dû drainer les redoublants des trois niveaux du secondaire et ce, de 2006 à ce jour», a tenu à nous préciser un cadre de l'éducation. Pour sa part, un chef d'établissement du secondaire a indiqué que «l'accompagnement de ces élèves par le ministère de l'Education nationale depuis l'année scolaire 2005-2006 en matière de remédiation pédagogique et de soutien scolaire leur a permis de combler les lacunes et de combler le retard accumulé.»
Pour ce qui est des statistiques, avec58,99 % la wilaya de Tizi-Ouzou tient toujours sa première place au classement général des meilleures directions de l'éducation en matière de réussite au baccalauréat, la seconde étant revenue cette année à Tipasa avec 54 %, suivi de Mascara avec 51 %.La direction du centre Alger occupe, pour sa part, la sixième place avec un taux de réussite de 48,40 %, juste derrière Béjaïa et Tébessa.
Au niveau du centre de correction du baccalauréat sis au lycée Bouamama à El-Mouradia, où toutes les conditions ont été réunies pour permettre aux 700 professeurs d'accomplir convenablement leurs tâches, le chef de centre, Bradaï Messaoud, inspecteur général de lettres arabes, avant de nous donner un aperçu sur le niveau de la scolarité en cette année qui coïncide avec le baccalauréat des deux niveaux (ancien et nouveau système, Ndlr), a tenu à remercier les professeurs correcteurs et tout son staff, ainsi que le personnel de ce lycée, particulièrement l'agent chef Mourad Si- Mohamed qui n’a ménagé aucun effort pour leur venir en aide durant toute cette période avec son équipe d'ouvriers.
Et M. Bradaï de préciser : «On réussit mieux dans les filières langues étrangères que dans celles de lettres et philosophie. » En effet, dans la filière lettres et philosophie, le taux de réussite a été de 33,70 %, alors que pour les candidats inscrits en sciences expérimentales, il n’a été que de 43,32 %.
Pour les écoles privées, le taux enregistré qui est de 26,60 % est loin d'être la performance à laquelle elles aspiraient.
Les filles, par ailleurs, sont toujours les meilleures par rapport aux garçons avec un taux de 57,80 % contre 42 % pour les garçons.
En somme, si l'on tient compte des dires de cet inspecteur chargé de la correction et qui a dirigé ce centre de correction avec une main de maître, assisté par l'un de ses lieutenants, Abdelkrim Khalef, surveillant général du lycée Amara Rachid de Ben- Aknoun, les résultats enregistrés au niveau de ces filières sont conformes à la déclaration de Bradaï, puisque plus de 77 % des candidats ont réussi dans cette filière.
Le cas de cette classe de langues au lycée Bouamama est édifiant, puisque sur les 15 élèves qu’elle compte, seul un élève n'a pu décrocher son visa d’entrée à l'université.
Par le Soir
Finalement, les prévisions du département de Boubekeur Benbouzid d'atteindre un taux de réussite de 70 %, n'ont pas été atteintes. Mais les spécialistes de ce secteur estiment que le taux de réussite enregistré cette année, qui est de 45 %, est logique. «Le fait est qu'en raison de l'application de la réforme du système éducatif, les élèves ayant poursuivi leur scolarité à partir de la 4e année, depuis l'année scolaire 2005 jusqu'à la terminale en 2009, ne pouvaient redoubler la 3e année moyenne du nouveau programme », assure un inspecteur général à la retraite.
Ces élèves seraient en difficulté par rapport aux années précédentes, dit-on également au niveau du MEN. A titre exceptionnel, les élèves ont été autorisés à refaire la classe d'examen de la 9e année fondamentale, alors que la majorité d'entre eux avaient largement dépassé l'âge de la scolarité obligatoire, qui est de 16 ans.
Cette disposition, prise par Benbouzid conformément au système de la réforme, avait permis de donner une autre chance de réussite à cette catégorie d’élèves. «Cette cohorte a dû drainer les redoublants des trois niveaux du secondaire et ce, de 2006 à ce jour», a tenu à nous préciser un cadre de l'éducation. Pour sa part, un chef d'établissement du secondaire a indiqué que «l'accompagnement de ces élèves par le ministère de l'Education nationale depuis l'année scolaire 2005-2006 en matière de remédiation pédagogique et de soutien scolaire leur a permis de combler les lacunes et de combler le retard accumulé.»
Pour ce qui est des statistiques, avec58,99 % la wilaya de Tizi-Ouzou tient toujours sa première place au classement général des meilleures directions de l'éducation en matière de réussite au baccalauréat, la seconde étant revenue cette année à Tipasa avec 54 %, suivi de Mascara avec 51 %.La direction du centre Alger occupe, pour sa part, la sixième place avec un taux de réussite de 48,40 %, juste derrière Béjaïa et Tébessa.
Au niveau du centre de correction du baccalauréat sis au lycée Bouamama à El-Mouradia, où toutes les conditions ont été réunies pour permettre aux 700 professeurs d'accomplir convenablement leurs tâches, le chef de centre, Bradaï Messaoud, inspecteur général de lettres arabes, avant de nous donner un aperçu sur le niveau de la scolarité en cette année qui coïncide avec le baccalauréat des deux niveaux (ancien et nouveau système, Ndlr), a tenu à remercier les professeurs correcteurs et tout son staff, ainsi que le personnel de ce lycée, particulièrement l'agent chef Mourad Si- Mohamed qui n’a ménagé aucun effort pour leur venir en aide durant toute cette période avec son équipe d'ouvriers.
Et M. Bradaï de préciser : «On réussit mieux dans les filières langues étrangères que dans celles de lettres et philosophie. » En effet, dans la filière lettres et philosophie, le taux de réussite a été de 33,70 %, alors que pour les candidats inscrits en sciences expérimentales, il n’a été que de 43,32 %.
Pour les écoles privées, le taux enregistré qui est de 26,60 % est loin d'être la performance à laquelle elles aspiraient.
Les filles, par ailleurs, sont toujours les meilleures par rapport aux garçons avec un taux de 57,80 % contre 42 % pour les garçons.
En somme, si l'on tient compte des dires de cet inspecteur chargé de la correction et qui a dirigé ce centre de correction avec une main de maître, assisté par l'un de ses lieutenants, Abdelkrim Khalef, surveillant général du lycée Amara Rachid de Ben- Aknoun, les résultats enregistrés au niveau de ces filières sont conformes à la déclaration de Bradaï, puisque plus de 77 % des candidats ont réussi dans cette filière.
Le cas de cette classe de langues au lycée Bouamama est édifiant, puisque sur les 15 élèves qu’elle compte, seul un élève n'a pu décrocher son visa d’entrée à l'université.
Par le Soir
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