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L'Arabie saoudite se dote d'une structure de recherche sur les nanotechnologies

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  • L'Arabie saoudite se dote d'une structure de recherche sur les nanotechnologies

    L'Arabie saoudite envisage d'ouvrir un centre international consacré à la nanofabrication, la production de matériaux à l'échelle nanoscopique.

    Le Centre d'Excellence dans les Applications en Nanofabrication (CENA) est une joint venture, collaboration entre la Cité du Roi Abdulaziz pour les Sciences et les Technologies (KACST) et Intel, le géant de l'informatique. L'institut sera situé à Riyad, la capitale saoudienne, et devrait ouvrir ses portes en 2010.

    Le CENA sera basé au KACST, qui va également assurer le financement des équipements, tandis qu'Intel coordonnera la recherche et guidera les travaux des étudiants.

    Par ailleurs, en guise de mesure de lutte contre la fuite des cerveaux au Moyen-Orient, les étudiants de niveau postuniversitaire de la région pourront solliciter et obtenir des bourses auprès du CENA.

    Mohammed Kuchari, maître de conférences à l'Université du Roi Abdul Aziz, estime que la création de ce centre est une bonne nouvelle pour les diplômés de l'enseignement supérieur et les arabes expatriés cherchant à retourner dans la région suite à la récession économique mondiale.

    Il ajoute que le CENA viendra s'ajouter à d'autres structures travaillant sur les nanotechnologies en Arabie saoudite, dont plusieurs centres de recherche et la première entreprise privée du pays.

    'Le centre viendra compléter le triangle d'or nécessaire pour exploiter les capacités combinées de l'éducation, de la recherche et de l'investissement privé' , a-t-il précisé.

    Wagdy Sawahel
    source Réseau Sciences et Développement
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    J'aimerais bien avoir l'avis de ceux qui disent du Royaume que c'est un pays Moyen Ageux...

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    • #3
      Ils ne peuvent rien dire. Ils n'ont jamais mis les pieds là bas et se permettent de parler.
      Les universités saoudiennes et leurs hôpitaux ont des décennies d'avance sur nous, et ça ne vient que de commencer.
      Dans dix ans Inchaallah l'Arabie Saoudite aura rattraper la France. Petit à petit les équilibres du monde vont changer.
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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      • #4
        Un directeur de recherche américain ,des ingénieurs libanais et algériens ,seul l'argent sera saoudien dans cette affaire .

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        • #5
          Des étudiants Saoudiens et dans moins de 10 ans, tous les ingénieurs seront saoudiens...

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          • #6
            Ils savent user de leur argent au moins!

            Jusque là sont trois pays arabes à avoir afficher de l'intérêt pour les nanotechnologies, par ordre chronologique (et état d'avancement sûrement): Le Maroc, L'Egypt, L'Arabie Saoudite.
            Espérons qu'il y ait une initiative arabe commune qui permettra le partage entre ces trois pays pionniers en premier et ainsi pour diffuser le dynamisme et avoir un effet d'entrainement sur les autres pays des régions du Maghreb, Moyen Orient et Golfe)
            Dernière modification par alien, 12 juillet 2009, 22h35.

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            • #7
              Envoyé par alien
              Ils savent user de leur argent au moins !
              Il savent surtout faire financer les infrastructures, les villes, les logements par le privé et dépenser l'argent publique là ou il faut
              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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              • #8
                Envoyé par zek
                Il savent surtout faire financer les infrastructures, les villes, les logements par le privé et dépenser l'argent publique là ou il faut
                Ca revient à dire :

                Envoyé par [B]alien[/B]
                Ils savent user de leur argent au moins !
                Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                • #9
                  ils ont trois centre de recherche dans la nanotechnologie, et la c'est totalement la production dont ils parlent.

                  bravo.

                  plus d'information.

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                  • #10
                    Un directeur de recherche américain ,des ingénieurs libanais et algériens ,seul l'argent sera saoudien dans cette affaire .
                    je laisse un article d'Ahmed Saïfi Benziane du journal le quotidien d'oran te rependre.

                    Nos voisins et nous

                    Pendant que l’Algérie vient de trouver temporairement une doctrine idoine pour éviter de faire trop de bruit autour de la grippe porcine et fuir le mécontentement des candidats au cinquième pilier de l’Islam, la Tunisie a déjà tranché aussi sec sur la question, qu’en ce qui concerne la charia, ses effets sur l’héritage et la polygamie. Normal, diront les uns, la Tunisie vit du tourisme et doit offrir une vitrine sans danger aux visiteurs nombreux, dont des Algériens. D’ailleurs, les Algériens ne vont pas en Tunisie parce que la grippe porcine n’y a pas encore élu domicile, mais parce que c’est la porte à côté, sans visa et cela revient au même prix que de rester sur l’une de nos villes côtières polluées, sans eaux et bruyantes de jour comme de nuit. Anormal, diront les autres, la grippe porcine n’atteint que les consommateurs de porc et toucher à la charia est un blasphème impardonnable.

                    Pendant que la Tunisie réussit son planning familiale à coup de campagnes de sensibilisation, de programmes d’emploi rural, de lutte contre le gaspillage et d’ouverture vers les idées modernistes, l’Algérie poursuit le même programme de planning familial en faisant reculer l’âge du mariage à cause de la cherté de la vie, par le chômage, par la pénurie de logements. Il est vrai que le taux d’alphabétisation est plus important chez nous, mais personne ne se soucie de la qualité de l’enseignement chaque fois tiré vers le bas, si bien que les examens nationaux ne seront bientôt qu’une simple formalité, exigeant juste une présence, un crayon entre les dents, les yeux plongés dans l’écran d’un téléphone mobile. Pendant ce temps, les formations supérieures en Tunisie ont atteint le stade de la certification ISO quelque chose. Il fut un temps où de toute l’Afrique, de jeunes étudiants venaient se former chez nous et l’équivalence de nos diplômes était reconnue par les Universités européennes. Aujourd’hui, nos enfants vont passer le bac français en Tunisie, faire des études en médecine au Sénégal, l’informatique en Jordanie, alors que l’Algérie a fourni à l’Afrique des ministres de la Santé, au Maroc de brillants chirurgiens et a formé plus d’informaticiens que tout le continent noir réuni. Pendant que les Algériens étaient surnommés «deuxième francis» par nos voisins pour bien parler et sans faute la langue de Molière, l’aventure d’une arabisation affectivement nostalgique, sans méthode, sans stratégie, a débouché chez nous sur un analphabétisme bilingue. Aujourd’hui, les files d’attente pour l’inscription en apprentissage de la langue française dans les centres culturels français indiquent bien la marche arrière que nous sommes contraints de faire sur le plan linguistique comme dans tous les autres domaines d’ailleurs.

                    Pendant que nous arabisions n’importe comment, nos mêmes voisins mettaient l’accent sur l’apprentissage de toutes les langues. L’avenir étant à la maîtrise des langues en priorité dans toutes les formations, on se réveillera bien un jour en apprenant que la langue chinoise ou japonaise est devenue celle du progrès à notre grand étonnement, comme d’habitude. Même la langue de bois par laquelle on promettait monts et merveilles finit chez nous par s’épuiser. La génération qui a grandi dans le respect des formules linguistiques, de la grammaire et de l’orthographe est en voie de disparition à telle enseigne qu’il est difficile d’obtenir une pièce d’état civil sans erreurs à l’ère de l’informatique et même en arabe. Pendant ce temps, nos voisins sont passés à la commande par Internet, économisant sur le personnel et les locaux.

                    Pendant que sous cape, nous riions de la pauvreté des autres, ces autres investissaient lentement mais sûrement dans la petite hydraulique, cultivaient de quoi assurer leur autonomie alimentaire, s’ouvraient au tourisme, formaient leurs classes moyennes à partir de leurs administrations et de leurs petites entreprises familiales, une stratégie qui s’est avérée payante à long terme. Pendant ce temps, nous apprenions le gigantisme propre à nos fausses fiertés, lancions des révolutions comme on lance une pierre dans un oued asséché, tenions des discours de folie, passant du socialisme revanchard au libéralisme libertaire, puis de là, à un mélange à base de laminage de cette classe moyenne qui fait l’équilibre des sociétés. On s’intéresse maintenant à la petite entreprise, à la petite hydraulique, au petit tourisme et même à la carte d’identité biométrique.
                    Maintenant, il est trop tard monsieur et comme aime à nous le rappeler un libre penseur de ce pays, même la dictature ne marchera pas. D’ailleurs nos voisins ont commencé par la dictature comme nous, pour lâcher petit à petit du lest. Sauf que nous n’avons même pas eu une dictature au sens historique du terme. Nous avons eu et nous avons encore un autoritarisme d’affaires qui laisse une population sans code que celui de parler en alignant quelques mots sans être écouté. Pendant ce temps et dans le silence, nos voisins construisaient peu mais bien, parlaient peu mais bien, mangeaient peu mais bien et même leur corruption ne ressemblait en rien à nos goinfreries. Ils se sont laissé faire par le monde et nous avons voulu le refaire à notre manière. En fin de course, nous essayions tout simplement de revenir au point de départ. Là, revient la question douloureuse: qu’avons-nous fait de notre indépendance, de notre identité, de notre religion, de nos valeurs, de nos terres, de nos écoles, de nos arbres fruitiers ? Qu’avons-nous fait de nos femmes, de nos hommes et de nos enfants ? Un mélange où la couleur dominante ne reflète point la saveur du colorant qui domine. Nous restons donc à refaire.

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