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Les 8 pays riches débloquent 20 milliards de dollars : Le vœu pieux de Bouteflika exa

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  • Les 8 pays riches débloquent 20 milliards de dollars : Le vœu pieux de Bouteflika exa

    Le vœu pieux de Bouteflika exaucé

    Les efforts prodigués par le président Abdelaziz Bouteflika, lors du dernier sommet de l’UA à Syrte, ont été couronnés de succès, après que les pays du G8 ont décidé de débloquer 20 milliards de dollars pour lutter contre la faim.

    En effet, au dernier jour de leur sommet, les huit pays les plus riches, rejoints par les nations émergentes et africaines, ont finalement décidé de débloquer 20 milliards de dollars sur trois ans pour lutter contre la faim dans le monde. La FAO, agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, décompte désormais plus d'un milliard de personnes souffrant de la faim dans le monde, soit 100 millions de plus que l'an dernier. Pour rappel, les huit pays les plus industrialisés avaient prévu de débloquer 15 milliards de dollars sur trois ans. C'est finalement 20 milliards (14,3 milliards d'euros) qui seront distribués. Cet argent doit surtout permettre d'accroître les investissements dans l'agriculture dans les pays en développement.

    A cet effet, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné «la nécessité de revoir les modes de production agricole dans le monde et de promouvoir les règles de l'équité et de la transparence dans le fonctionnement du marché des produits alimentaires». Dans le même contexte, une déclaration intitulée «Initiative de L'Aquila sur la sécurité alimentaire » indique : «nous demeurons profondément préoccupés par la sécurité alimentaire mondiale, l'impact de la crise financière et économique et la flambée des prix alimentaires de l'année dernière, qui touche les pays les moins développés à même de faire face à l'aggravation de la faim et de la pauvreté ». «Si les prix des denrées alimentaires de base ont baissé depuis leur niveau record de 2008, ils restent historiquement élevés et instables», s'inquiètent les huit pays du G8.

    La Révolution verte de Bouteflika

    Pour aborder sur le sujet, le président de la République a confié une contribution représentée en son nom au Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Cette contribution se veut un manifeste qui rassemble toutes les résolutions du dernier sommet de l’Union africaine (UA) de Syrte.

    Abdelaziz Bouteflika souligne que «l'idée même de Révolution verte s'impose comme un passage obligé pour une sortie définitive de l'Afrique du cycle des crises alimentaires», faisant allusion aux dernières émeutes de la faim qui ont secoué le continent africain. Il a rappelé que la mobilisation de la communauté internationale face aux situations de famine en Afrique «a toujours été encourageante en tant qu'expression d'une conscience humaine outrageante».

    Et d’ajouter : «plusieurs fora mondiaux en ont débattu et de nombreuses initiatives ont été prises». Le chef de l'Etat, qui a rappelé également que des «ressources relativement importantes ont été mobilisées et d'autres plus conséquentes sont annoncées», saluant à cette occasion, «l'initiative du gouvernement des Etats-Unis d'Amérique concernant le lancement d'un mécanisme de financement d'un montant de 15 milliards de dollars, destiné à soutenir les pays les plus touchés par les effets de la crise alimentaire mondiale».

    Il a affirmé que «l'idée même de Révolution verte s'impose comme un passage obligé pour une sortie définitive de l'Afrique du cycle des crises alimentaires». Lors de cette réunion qui a regroupé l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement participant au sommet G8-Afrique, sur le thème «sécurité alimentaire mondiale», Abdelaziz Bouteflika a souligné que le problème central qui se pose est le manque d'investissement à long terme dans l'agriculture et dans le développement rural. Il a rappelé que la mobilisation de la communauté internationale face aux situations de famine en Afrique «a toujours été encourageante en tant qu'expression d'une conscience humaine outrageante».

    Le chef de l'Etat, qui a rappelé également que des «ressources relativement importantes ont été mobilisées et d'autres plus conséquentes sont annoncées», salue à cette occasion, «l'initiative du gouvernement des Etats-Unis d'Amérique concernant le lancement d'un mécanisme de financement d'un montant de 15 milliards de dollars, destiné à soutenir les pays les plus touchés par les effets de la crise alimentaire mondiale».

    Le président Bouteflika a aussi indiqué que «les pays africains se sont également engagés à prendre toutes les mesures nécessaires pour augmenter la production agricole et assurer la sécurité alimentaire, en particulier à travers la mise en œuvre du programme promoteur et reconnu comme tel par nos partenaires, à savoir le programme intégré pour le développement de l'agriculture en Afrique, plus connu sous l'acronyme CAADP».

    In fine, le G8 a également approuvé des principes sur «l'investissement agricole international », pour éviter que des pays pauvres ne dilapident les terres vivrières, alors que les investisseurs étrangers se ruent sur les parcelles cultivables, en Afrique notamment. Les pays industrialisés ont aussi annoncé le renforcement de leur partenariat pour améliorer l'accès à l'eau sur le continent africain.

    Le Financier
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