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Les perspectives d’investissement restent attractives dans le Golfe

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  • Les perspectives d’investissement restent attractives dans le Golfe

    Almarai. Ce groupe saoudien occupe 25% du marché des produits laitiers et de jus de fruits dans les cinq pays du Conseil de coopération économique du Golfe (CCG) qui comprend l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, Koweït, Oman et le Qatar. Il vient de créer, avec PepsiCo, une coentreprise pour étendre son réseau de distribution en Asie. Il vient aussi d’acheter Hadco, une société d’élevage, ce qui lui donne accès à la terre agricole rare et chère dans le pays presque désertique.

    Almaria est par ailleurs l’une de ces sociétés tentée d’acquérir des terres arables en Asie ou en Afrique pour renforcer leur position dans l’agriculture. Le titre du groupe s’est apprécié de 17% depuis son entrée en bourse en 2005.

    Demandez à David Sanders, le Chief Investment Officer d’Abu Dhabi Investment Co (ADIC) de nommer des entreprises susceptibles d’attirer des investisseurs, il sort l’exemple d’Almarai. Et encore d’autres: Nakilat, spécialiste du transport de gaz liquéfié. Cette entreprise qatariote a un contrat de 25 ans avec le Qatar, numéro un mondial du gaz. D’ici à 2010, elle aura une flotte de 54 navires.
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    L’ADIC, premier fonds d’investissement des Emirats arabes unis et qui opère désormais sous le nom d’Invest AD, est une filiale d’Abu Dhabi Investment Council, compagnie étatique et sœur de l’ADIA, le plus grand fonds souverain au monde. Invest AD, en partenariat avec le Frankfurt-Trust, l’une des principales banques privées allemandes, mobilise les investisseurs au profit des entreprises du CCG. De passage jeudi à Genève, ses responsables ont vanté les opportunités qu’offrent les six monarchies pétrolières ou gazières.

    40% des réserves pétrolières

    La crise financière et économique n’a certes pas épargné le CCG. A Dubaï, la bulle immobilière a explosé et causé des pertes importantes aux investisseurs. Les revenus du pétrole et du gaz, principaux produits d’exportation, ont été sérieusement touchés par la baisse des prix. «La crise a toutefois aussi créé des opportunités dans la région», explique Mohammed Salih al-Hashemi, le patron d’Invest AD. Après plusieurs années de forte croissance, elle a accumulé des réserves de 1500 milliards de dollars. «Il y a de quoi lancer de nouveau projets non seulement dans le secteur énergétique, mais aussi dans les télécommunications, le tourisme ou encore les services financiers, poursuit-il.»

    Plusieurs pays ont aussi lancé des plans de relance pour neutraliser les impacts négatifs de la crise. A elle seule, l’Arabie saoudite compte investir 400 milliards de dollars dans les infrastructures (aéroports, routes, télécommunications et agriculture).

    En réalité, selon Mohammed Salih al-Hashemi, l’attractivité du CCG est intacte malgré la crise. Près de 40% des réserves mondiales de pétrole et 24% des réserves gazières sont concentrées dans les six pays. Et la demande énergétique continuera à augmenter, notamment dans les pays émergents. La population est jeune et grande consommatrice des marchandises et de services. Globalement, le taux de croissance, après le revers de 2009 à 1,3%, montera à 4,2% l’an prochain.

    Le Temps
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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