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Les berbères et la marche des siècles

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  • Les berbères et la marche des siècles

    Le jour se lève !
    Les cœurs reprennent le fardeau des siècles,
    Aller vers la nature
    Ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?
    Mes ancêtres ont toujours franchi l’éclat de l’embrasure
    La peur ventrée de cette porte bruyante
    Et je marcherai sur leurs traces comme une ombre azure.
    L’irréel d’un imaginaire façonne l’espoir de mes frères,
    Devant et derrière.
    Nous sommes les guerriers des siècles perdus
    Dans l’étanchéité d’entre les pages séraphiques de l’histoire
    Nous sommes l’espoir de l’histoire
    Le miroir éblouissant d’un visage qui se découvre
    Le regard vif ardent d’une gravure
    Et la marque des siècles sur nos fronts
    Signe le retour de l’histoire
    Histoire. Espoir, c’est la même chose sur nos chemins étendus
    La marche des siècles arrivera à sa fin
    La nuit n’est qu’un rêve !

    Les berbères et la marche des siècles
    Postr@
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    Trés beau poème , merci de l'avoir partagé avec nous.

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    • #3
      Tout le plaisir est de partager Aggour=La lune en Tamazight
      Le silence des siècles est le plus lourd fardeau dans la civilisation berbère
      Aujourd’hui je crois que la parole doit être cédée aux origines
      Comme écouter le sage ancien de la tribu jadis… TANMIRT=MERCI
      Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

      Commentaire


      • #4
        très beau, courageux, fort............. je te félicite postra
        merci d'avoir pensé à écrire sur...nous, je te remercie.
        le combat continue ....
        la vie est trop longue pour attendre, et trop courte pour comprendre

        Commentaire


        • #5

          Toujours agréable à lire tes textes Postra!

          Tu t'exprime bien tes idées et tes points de vue d'une manière unique

          et ton message passe simplement!

          Merci à toi.

          Au plaisir de te relire.
          une chose n'a pas de valeur parce qu'elle est chère, mais elle est chère parce qu'elle a une valeur!

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          • #6
            feuzed
            merci, j’écris pour nous, pour moi et pour tous les combattants de l’injustice sur terre et dans les autres planètes si ça existe.
            Nos ancêtres c’est l’histoire intarissable
            Gardons cela dans le cœur avec la force inépuisable
            Et le combat doit continuer

            Mirages

            Merci bravement à toi pour tes lectures et tes compléments
            Chacun doit avoir sa manière unique de dire les choses, car la diversité est l’essence de la vie. Bon courage dans tes expressions, l’expression libre en poésie est la vraie liberté de nos sentiments
            Nos sentiments qui s’éclatent comme des papions splendides qui survolent la colline au millénaire de couleurs fleuries,
            Et des raillons scintillants d’un soleil de printemps ancestral
            Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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            • #7
              En continuité de ton message humaniste et de résistance, je me permet de poster ce beau poème du grand Kateb Yacine.


              POUSSIÈRES DE JUILLET

              Le sang
              Reprend racine
              Oui
              Nous avions tout oublié
              Mais notre terre
              En enfance tombée
              Sa vieille ardeur se rallume
              Et même fusillés
              Les hommes s’arrachent la terre
              Et même fusillés
              Ils tirent la terre à eux
              Comme une couverture
              Et bientôt les vivants n’auront plus où dormir
              Et sous la couverture
              Aux grands trous étoilés
              Il y a tant de morts
              Tenant les arbres par la racine
              Le cœur entre les dents
              Il y a tant de morts
              Crachant la terre par la poitrine
              Pour si peu de poussière
              Qui nous monte à la gorge
              Avec ce vent de feu

              N’ enterrez pas l’ancêtre
              Tant de fois abattu
              Laissez-le renouer la trame de son massacre

              Pareille au javelot tremblant
              Qui le transperce
              Nous ramenons à notre gorge
              La longue escorte des assassins.

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              • #8
                lwalil
                AZUL,

                tanmirt, asfruk igerez. ufighen dges kra n wayen bghigh adinigh
                di Imazighen ad Tikli n leqrun

                Yuli w-ass, ulawen 3eban azaglu n leqrun
                tikli gher lexla, negh di tlam n ifri aghttun
                lejdudiw yal tikelt di zman, 3ebsen gher tafat n w-umnar
                ghas tugdi tenghayagh yal mi temdel tebburt
                ad lhugh di later nsen am tilli n tmurt
                Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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                • #9
                  Aggour
                  Merci pour le poème de Kateb, mon poème préféré de mon poète préféré

                  Dans la continuité j’enchaine sur ces paroles

                  TEB3 ABRIDIK TETTUD
                  NEKI SIWA D ASNAN
                  MAZALYI URJJIN BEDLEGH
                  AD YELLIS N ZMAN AQBUR
                  AD TAGUJILT N ZMAN AGHBUR

                  MAYLA ASMEKTI YULID
                  MAYLA ALAGHIK IKEFLED
                  TISSURA N CFAYAT I TMEDLED

                  DEG BERDANIK YETTALIN
                  URTETTU
                  CUD LEJRAHIK TELLHUDH
                  SKUD MAZAL ITIJ TZEREDH
                  WALI GHER ZDAT AHEGGAR
                  ABRIDIK IDHUL TEHSSIDH
                  IDHUL SANGA AN-MZZUGHAR

                  Poursuis ton chemin de l’oubli
                  Je ne suis qu’une brisure
                  Perpétuellement l’orpheline des temps anciens
                  Si les souvenirs te remontent
                  Si ton esprit te raconte
                  Sur ton chemin qui monte
                  N’oublie pas
                  De panser tes blessures
                  Pendant qu’il en est temps
                  Temps le soleil éclaire ton regard
                  Regarde le Hoggar
                  Car la marche est encore langue
                  Lointaine est notre destinée
                  Longue est notre traversée
                  Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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