Vers une récolte record de 60 millions de quintaux de céréales

[DZone]

Campagne moisson-battage 2009

Au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, on estime que la campagne moisson-battage 2009 va se solder par une récolte record de 58 à 62 millions de quintaux.

Il faut remonter aux années 60, soit au début de l’indépendance, pour voir un tel volume. Rachid Benaïssa, ministre du secteur, s’exprimant lors d’une réunion d’évaluation de la mise en œuvre du renouveau agricole qui s’est tenue hier en son siège, a qualifié cette année d’exceptionnelle pour la céréaliculture.

Selon lui, les objectifs des contrats de performance dans ce type de culture ont été largement dépassés. Pour preuve, «l’objectif était de 38 066 590 quintaux, toutes céréales confondues. Au 30 juin 2009, il a été récolté 24 741 885 q, soit 65% du but à atteindre». Toujours à propos de la campagne moisson-battage, Benaïssa a tenu à faire savoir que toutes les wilayas vont enregistrer des récoltes au-dessus de leurs performances habituelles.

Et de préciser : «Les wilayas des régions steppiques et celles de l’ouest du pays, beaucoup moins arrosées que celles de l’Est et du Centre, sont celles où les progrès sont les plus importants.» Cependant, dans les wilayas de Sidi Bel Abbès et Oum El Bouaghi, les récoltes ont été nettement inférieures aux performances attendues.

C’est pourquoi le ministre a lancé des avertissements aux directeurs des services agricoles de ces wilayas. A noter que le rendement moyen
enregistré cette année tourne autour des 40 q à l’hectare. C’est dans la région de Ghrar (wilaya de Ghardaïa) que le record a été atteint avec 85 q/ha. «C’est encore la preuve que l’on peut récolter plus de céréales en respectant l’itinéraire technique et en faisant intervenir une irrigation d’appoint», a commenté le premier responsable du secteur de l’agriculture, annonçant que les prix incitatifs à la culture céréalière accordés par l’Etat «seront reconduits malgré la chute des cours mondiaux».

Dans ce même ordre d’idée, il a informé qu’une enveloppe de 9 milliards de dinars a été accordée à l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) pour lui permettre d’acquérir du matériel agricole et de créer des services dans le domaine de la céréaliculture. Soulignons que lors de cette réunion d’évaluation il a été fait lecture des bilans nationaux de performances par filière de production.

Pour le cas de la filière lait, le département production animale avance qu’au 30 juin 2009 il a été collecté auprès des éleveurs de vaches laitières 1,7 milliard de litres de lait, soit une hausse de 35% par rapport à l’année précédente. «Un tel niveau de collecte permettra de réduire de 40% les importations de poudre de lait», a estimé le ministre.

En réponse à une question relative à une probable flambée des prix de la pomme de terre, il a tenu à rassurer que cette éventualité est écartée pour deux raisons : «Les stocks constitués permettront d’approvisionner régulièrement le marché, et la livraison des semences de la production d’arrière-saison, ne souffrant d’aucun retard, la récolte assurera la période de soudure.»

La Tribune

[aurassien]

la production cerealière en france a été doubler en 20 ans.
il faut adapter ce qui se fait de mieux dans le monde a notre climat et former les agriculteurs le développement de l'agriculture sous toutes ses formes doit ete une priorité.

[DZone]

Céréales, Pomme De Terre Et Produits Laitiers

2009 ou l’an des bonnes récoltes

L’abondance de la production enregistrée durant ce deuxième trimestre a dépassé les prévisions.

Du jamais-vu! La production en matière de produits agricoles de large consommation a atteint des seuils inattendus durant le deuxième trimestre de l’année en cours.

Pour la seule filière de la céréaliculture, la récolte a été de 35 millions de quintaux. Ainsi, des pics historiques de production ont été enregistrés dans 12 wilayas du pays. Il s’agit de Ghardaïa, Mascara, Oran, Naâma, Aïn Témouchent, Relizane, Laghouat, Biskra, Djelfa, Mostaganem, Béchar, et Djelfa. Cette performance a suscité de l’optimisme au sein du ministère de l’Agriculture quant à l’efficience de la politique du renouveau agricole. «Ces résultats sont encourageants certes, mais ils nous interpellent dans le sens où nous sommes appelés à aller de l’avant dans la mise en oeuvre de la politique du renouveau de l’activité agricole et du développement rural», a estimé, hier, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, lors d’un point de presse animé au siège du ministère à Alger.Pour rappel, ce point de presse a été tenu en marge de la réunion d’évaluation trimestrielle des cadres du secteur agricole.

Aussi, la récolte de la pomme de terre a dépassé toutes les espérances, atteignant, en effet, le pic de 16.828.934q. Cela représente un taux de réalisation de 73% de l’objectif arrêté à l’horizon 2014 et qui est de 23.039.000q. A ce titre, il convient de rappeler que le Systeme de régulation des produits agricoles de large consommation, lancé l’année dernière, a permis le stockage de 120.000 tonnes de pommes de terre durant l’été de la même année. La mise sur le marché national de ce tubercule a permis de juguler la flambée des prix imprimée par les spéculateurs, notamment, durant le mois d’avril dernier.

Sur ce plan, le ministre a indiqué: «La première opération s’inscrivant dans le cadre du Syrpalac a porté sur le stockage de la pomme de terre. Pour cette année, le dispositif a été élargi à d’autres produits.» Le même système prendra, également, en charge d’autres filières telles que les céréales, les légumes secs, la viande rouge, la viande blanche et le lait.

Concernant la production laitière, cette dernière a été de 1.782.968 litres, soit 71% de l’objectif de production globale fixé pour le quinquennat en cours. L’abondance de la production a permis de collecter pas moins de 216.995 litres, enregistrant de ce fait un taux de 35% des prévisions, étalées de 2009 à 2014 et qui sont de 618.177 litres.

Toujours à propos des mesures prises pour la stabilisation du marché national, Rachid Benaïssa a signalé que «la politique du renouveau agricole repose sur la mise en place de mécanismes à même d’assurer la régulation de la production et de la commercialisation du produit agricole à l’exemple des céréales, des légumes secs, du lait, de la viande blanche et de la viande rouge».

La production de la viande blanche a été de 1.469.153q représentant 35% du total de 2.664.840 q prévus dans les cinq ans à venir. Quant à la production de la viande rouge, cette dernière a atteint 71% des prévisions quinquennales du département de l’Agriculture. Ainsi, 2.410.503q sont disponibles, sur un ensemble de 3.393.330q.

L'Expression

[zmigri]

augmentation oui, mais comment?

je n'arrive pas à m'expliquer cette augmentation? y'a-t-il eu une augmentation des superficies cultivées ou bien c'est les rendements à l'hectar qui on augmenté ou encore est-ce les 2 facteurs?
Toujours concernant la céréaliculture, peut-on expliquer les rendements élevés de ghardaia(wilaya du sud) par la productité du sol ou bien par la productivité du travail?

[absent]

Je suis désolé, mais les occasions de se pâmer de satisfaction sont devenues tellement rares dans mon pays que lorsqu’il s’en présente une, je me jette dessus comme un mord-de-faim. Et ça tombe bien, puisqu’il s’agit de blé, donc de bouffe. Je vous avoue qu’en écoutant le ministre de l’Agriculture annoncer une récolte céréalière record pour cette année, avec plus de 60 millions de quintaux engrangés — un chiffre jamais réalisé depuis l’indépendance, — mon cœur a battu la chamade. De manière très triviale. Comme battrait le cœur d’un supporter des Verts à l’issue d’une victoire de l’équipe nationale dans la course au Mondial. J’ai ressenti un frisson de fierté délicieux parcourir tout mon corps. Et ***** ! Ça fait plaisir d’entendre que nous ne sommes pas complètement nuls, tout le temps nuls et ataviquement nuls. Je commençais même à m’habituer aux mauvais classements auxquels nous sommes abonnés. Pays le plus corrompu. Pays le plus sale. Pays le moins sûr. Pays le plus instable. Pays le plus… Et là, y a un secteur, l’agriculture, qui vient me balancer une baffe salvatrice en pleine figure : non ! Nous ne sommes pas condamnés à être les cancres de la classe mondiale. Il n’est pas écrit que nous devions rester scotchés au coin de la salle, la tête recouverte du bonnet d’âne. C’est donc possible ! Nous pouvons battre des records. Nous pouvons enregistrer d’autres chiffres que ceux de la médiocrité. Alors, bien sûr, les gâcheurs de plaisir vont très vite venir expliquer que si l’Algérie réussit sa plus belle récolte céréalière depuis l’indépendance, c’est dû à une météo exceptionnelle. Au-delà de l’absurdité de cette explication étroite, je m’en tape un peu de savoir comment on en est arrivé à des granges regorgeant de blé. Personne n’arrivera à me gâcher mon plaisir ! Pas cette fois ! Que ce record, cette performance alimentaire soit due à la pluie, à une conjonction astrale, à la position de la lune, au gris-gris d’un sorcier diplômé de l’INA ou à la soudaine clémence du dieu Epi envers l’Algérie, je veux rester sur ça, exclusivement sur ça, rien que sur ça : des Algériens qui se voient confier un domaine de gouvernance peuvent ne pas merder dans leur boulot et scorer comme des dingues. Rien que pour ça, ça fait plaiiiiisir ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

HL le soir d'Algérie.

[sinan]

très bonne nouvelle

et moi qui croyais qu'en Algérie ya que le pompage