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Le vertigineuxx "360° tour" de U2 fait chavirer le stade de france

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  • Le vertigineuxx "360° tour" de U2 fait chavirer le stade de france



    U2 a fait tourner les têtes et chavirer les coeurs samedi soir lors du premier de ses deux concerts programmés au Stade de France dans le cadre du "360° Tour", qui frappe par son dispositif scénique vertigineux à pattes d'araignée, à la (dé)mesure du groupe irlandais.
    Lancée le 30 juin à Barcelone, la tournée mondiale de la bande à Bono poursuivra son étape à Saint-Denis, près de Paris, dimanche avant de rejoindre Nice (stade Charles Ehrmann) mercredi.
    Elle continuera ensuite de sillonner l'Europe puis parcourra l'Amérique du Nord à partir du 12 septembre.
    L'une des grandes attractions de cette tournée est la scène,surmontée d'une immense structure métallique, surnommée "The Claw" (la griffe), qui mesure 50 mètres, pèse 390 tonnes, donne le tournis et apporte une plus-value davantage visuelle que sonore.
    Grâce à un écran circulaire sur lequel défilent des plans des quatre musiciens (Bono, The Edge, Adam Clayton et Larry Mullen Jr.), parmi d'autres images inventives, la structure permet d'avoir une vue à 360° sur la scène, où que l'on soit placé, d'où le nom de la tournée.
    Ponctuel -- il entre en scène à 21h15 pétantes, comme prévu, pour un peu plus de deux heures de show --, le charismatique Bono n'a pas besoin d'un dispositif aussi sophistiqué et spectaculaire, débordant de couleurs et de fumigènes, pour chauffer le stade.
    Il lui suffit d'entonner quelques refrains musclés, taillés pour de telles enceintes, comme "Get on your boots", extrait du 12e album studio du quatuor ("No line on the horizon", sorti en février).
    La voix est parfois fâchée avec la justesse et a perdu de sa splendeur quasi lyrique, notamment dans l'aigu, mais la bête de scène est toujours là. Larry Mullen Jr est d'une solidité impeccable à la batterie, Adam Clayton d'une discrétion flirtant gentiment avec le dilettantisme à la basse, tandis que The Edge a toujours le riff de guitare nimbé d'écho qui tue, bien que simplissime et répétitif, comme dans "Pride (In the name of love").
    Le groupe alterne morceaux récents et succès cultes, mais ce sont ces derniers qui soudent vraiment un public assez mêlé sur le plan générationnel, à l'image de l'héroïque "Sunday, bloody Sunday". De même, des tubes comme "Where the streets have no name" font toujours un tabac.
    Fidèle à ses habitudes à la fois généreuses et démonstratives, Bono profite de la soirée pour rendre hommage (à feu Michael Jackson) et faire passer quelques messages, notamment de soutien à Aung San Suu Kyi: on voit le visage de l'opposante birmane sur les masques de figurants venant défiler sur scène.
    Le groupe n'est pas toujours à l'abri de la mégalomanie, par exemple quand il entre en contact (enregistré) avec les cosmonautes de la Station spatiale internationale, pour un dialogue dont on perçoit mal l'intérêt. Le spectateur comprend alors au moins à quoi sert le dard clignotant qui surplombe la scène, comme un doigt tendu vers l'espace...

    AFP
    NOTRE PLUS GRANDE FORCE N'EST PAS DE NE JAMAIS TOMBER MAIS DE TOUJOURS NOUS RELEVER CHAQUE FOIS QUE NOUS TOMBONS
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