Les choses se compliquent pour Aigle Azur en Algérie. La Direction de l'aviation civile (DAC) a conditionné, dimanche 12 juillet, l'octroi de nouvelles autorisations de vols supplémentaires à la compagnie française par l'obtention par Air Algérie de la même capacité de vols supplémentaires ou de sièges vers la France. Selon un communiqué de la DGAC, Aigle Azur a introduit une demande de vols supplémentaires d'un total d'environ 1400 sièges entre le 15 juillet et le 2 août. La demande est actuellement à l'étude.
« Les calculs établis montrent un dépassement de la limite de 30% en ce qui concerne la liaison Alger-Paris, et de 25% en ce qui concerne les liaisons Paris-Oran et Paris-Béjaia en faveur du pavillon français », selon la DGAC. Trois compagnies françaises assurent des vols vers l'Algérie : Air France, Aigle Azur et Air Méditerranée. Côté algérien, une seule compagnie assure cette desserte : Air Algérie.
Les nouvelles conditions émises par la DAC compliquent la tâche d'Aigle Azur. L'obtention par Air Algérie d'autorisations de vols supplémentaires vers la France est en effet du seul ressort de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) française. Un organisme public indépendant sur lequel Aigle Azur peut difficilement agir.
En juin dernier, des vols supplémentaires d'Aigle Azur n'ont pas pu décoller de Paris en direction des aéroports algériens, faute d'autorisations de la DAC. Cette dernière avait refusé de lui délivrer les autorisations à la dernière minute. L'intervention du gouvernement français dans le dossier n'a pas arrangé les choses.
« Les Français ont mis dans la balance la menace sur les 1000 emplois d'Aigle Azur en France. Ils ont oublié les 10.000 emplois d'Air Algérie », explique à tsa-************ une source proche du gouvernement algérien. Aigle Azur réalisé une grande partie de son chiffre d'affaires avec l'Algérie. Les tensions entre Alger et Paris sur l'affaire des moines ne risquent pas de faciliter le dialogue entre les deux parties.
« Les calculs établis montrent un dépassement de la limite de 30% en ce qui concerne la liaison Alger-Paris, et de 25% en ce qui concerne les liaisons Paris-Oran et Paris-Béjaia en faveur du pavillon français », selon la DGAC. Trois compagnies françaises assurent des vols vers l'Algérie : Air France, Aigle Azur et Air Méditerranée. Côté algérien, une seule compagnie assure cette desserte : Air Algérie.
Les nouvelles conditions émises par la DAC compliquent la tâche d'Aigle Azur. L'obtention par Air Algérie d'autorisations de vols supplémentaires vers la France est en effet du seul ressort de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) française. Un organisme public indépendant sur lequel Aigle Azur peut difficilement agir.
En juin dernier, des vols supplémentaires d'Aigle Azur n'ont pas pu décoller de Paris en direction des aéroports algériens, faute d'autorisations de la DAC. Cette dernière avait refusé de lui délivrer les autorisations à la dernière minute. L'intervention du gouvernement français dans le dossier n'a pas arrangé les choses.
« Les Français ont mis dans la balance la menace sur les 1000 emplois d'Aigle Azur en France. Ils ont oublié les 10.000 emplois d'Air Algérie », explique à tsa-************ une source proche du gouvernement algérien. Aigle Azur réalisé une grande partie de son chiffre d'affaires avec l'Algérie. Les tensions entre Alger et Paris sur l'affaire des moines ne risquent pas de faciliter le dialogue entre les deux parties.
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