Tibéhirine: le témoignage du général français « n'engage que lui », selon l’ambassadeur de France
Par AFP , le 13/07/2009
Le témoignage d'un général français attribuant la mort des sept moines français de Tibéhirine en 1996 à « une bavure » de l'armée algérienne « n'engage que lui », a affirmé l'ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt dans un entretien publié lundi par le Quotidien d'Oran.
« Les choses sont claires: les propos tenus devant un juge (et dont la publication constitue une violation du secret de l'instruction) par un officier à la retraite, dont les fonctions à l'époque des faits ne l'amenaient pas d'ailleurs à traiter cette affaire, n'engagent que lui », a dit M. Driencourt.
Officiellement, les sept moines français ont été tués par le Groupe islamique armé (GIA). Mais le général français à la retraite François Buchwalter, ancien attaché de Défense à Alger, a attribué leur massacre à une « bavure » de l'armée algérienne dans une récente déposition devant le juge
antiterroriste chargé de l'enquête en France.
« La position du gouvernement français n'est pas celle de cet officier retraité », a précisé l'ambassadeur français. « Le président Sarkozy l'a redit à l'occasion du sommet du G8, il s'en tient au communiqué du GIA. Pour le reste, que la procédure se poursuive dans la sérénité », a-t-il ajouté.
« La justice est saisie, que la justice dise la vérité, moi je m'en tiens quand même au communiqué numéro 44 du GIA en 1996 revendiquant l'assassinat des moines. Je n'ai accusé personne, je veux que la vérité soit faite », avait déclaré M. Sarkozy en marge du récent G8 en Italie.
Le GIA avait revendiqué le 26 avril 1996 l'enlèvement des sept religieux et proposé de les échanger contre ses militants détenus. Le 23 mai, l'organisation terroriste entièrement démantelée par l'armée à la fin des années 1990, annonçait avoir décapité les captifs en accusant la France d'avoir « trahi » les négociations.
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Par AFP , le 13/07/2009
Le témoignage d'un général français attribuant la mort des sept moines français de Tibéhirine en 1996 à « une bavure » de l'armée algérienne « n'engage que lui », a affirmé l'ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt dans un entretien publié lundi par le Quotidien d'Oran.
« Les choses sont claires: les propos tenus devant un juge (et dont la publication constitue une violation du secret de l'instruction) par un officier à la retraite, dont les fonctions à l'époque des faits ne l'amenaient pas d'ailleurs à traiter cette affaire, n'engagent que lui », a dit M. Driencourt.
Officiellement, les sept moines français ont été tués par le Groupe islamique armé (GIA). Mais le général français à la retraite François Buchwalter, ancien attaché de Défense à Alger, a attribué leur massacre à une « bavure » de l'armée algérienne dans une récente déposition devant le juge
antiterroriste chargé de l'enquête en France.
« La position du gouvernement français n'est pas celle de cet officier retraité », a précisé l'ambassadeur français. « Le président Sarkozy l'a redit à l'occasion du sommet du G8, il s'en tient au communiqué du GIA. Pour le reste, que la procédure se poursuive dans la sérénité », a-t-il ajouté.
« La justice est saisie, que la justice dise la vérité, moi je m'en tiens quand même au communiqué numéro 44 du GIA en 1996 revendiquant l'assassinat des moines. Je n'ai accusé personne, je veux que la vérité soit faite », avait déclaré M. Sarkozy en marge du récent G8 en Italie.
Le GIA avait revendiqué le 26 avril 1996 l'enlèvement des sept religieux et proposé de les échanger contre ses militants détenus. Le 23 mai, l'organisation terroriste entièrement démantelée par l'armée à la fin des années 1990, annonçait avoir décapité les captifs en accusant la France d'avoir « trahi » les négociations.
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