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Casablanca 80ème ville la plus chère du monde
L'enquête internationale du cabinet canadien Mercer sur le coût de la vie dans 143 villes du monde , dont 13 villes africaines, a été rendue publique le 7 juillet dernier. Casablanca occupe la 80e place dans cette étude. Détails!
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Mercer a réalisé ce travail sur deux semaines au mois de mars dernier. Le cabinet a choisi New York comme ville de référence avec l’indice 100. Il s'est ensuite basé sur le train de vie classique d’un salarié de cette mégalopole américaine en comparant le coût de plus de 200 articles dans chaque localité : logement, transport, nourriture, habillement, appareils ménagers, loisirs. Enfin les variations monétaires sont déterminées par rapport au dollar américain. Ainsi « tous les mouvements de monnaie par rapport au dollar vont avoir un impact fort sur le classement. Cela explique pourquoi Le Caire, dont la monnaie est restée stable par rapport au dollar, est beaucoup remonté », explique à Jeune Afrique, Nathalie Constantin-Métral, coordinatrice de l'enquête.
Casablanca se classe en 80e position au niveau mondial et 7e au niveau africain. Dar-Al-Beida gagne ainsi une place (81e en 2008). Ceci s'explique en partie selon l'hebdomadaire international Jeune Afrique, par la baisse du prix de l'immobilier. Malgré un gain de 17 places (57e en 2008), Alger se classe 5e continentale et 40e mondiale en 2009 et devient la ville la plus chère du Maghreb. Tunis au contraire est la moins chère, 12e africain et 134e mondial (133e en 2008). Le classement complet africain: Douala, capitale économique du Cameroun (27e mondial contre 34e en 2008), suivi de Lagos (32e contre 30e). On retrouve Abidjan et Dakar à la 3e place ex æquo, deux villes qui occupaient respectivement la 51e et 41e place en 2008. La capitale Algérienne est 5e, suivi du Caire, de Casablanca, de Nairobi (Kenya), d'Accra (Ghana), de Blantyre (Malawi), de Lusaka (Zambie), de Tunis et enfin de Johannesburg (Afrique du Sud).
En Europe, deux villes suisses sont premières, Genève (4e) et Zurich (6e). Suivent après Copenhague (7e), Milan (11e), Paris (13e), Rome (18e), Vienne (21e), Amsterdam (29e), Madrid (37e), Barcelone et Luxembourg (38e ex æquo), Bruxelles (41e ex), Munich (47e) et Francfort (48e). Ailleurs, Tokyo avec un indice de 143,7 points retire à Moscou, le titre de ville la plus chère sur la planète. Johannesburg détient le plus petit score de 49,6, elle remplace ainsi Asunción (Paraguay) comme cité la moins chère dans le classement. Les villes de certains pays émergeants comme le Mexique ont un bon classement. Mexico et Monterrey sont respectivement 137e et 142e. Même chose pour Quito (136e) de l'Equateur ou Karachi (140e) du Pakistan.
Cette enquête est la plus complète réalisée au niveau planétaire sur le coût de la vie. Selon ses initiateurs, elle a pour but d'aider les gouvernements et entreprises multinationales à évaluer le montant des primes d’expatriation pour leurs salariés en mobilité internationale.
Ibrahima Koné
Copyright Ya***********
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Mercer a réalisé ce travail sur deux semaines au mois de mars dernier. Le cabinet a choisi New York comme ville de référence avec l’indice 100. Il s'est ensuite basé sur le train de vie classique d’un salarié de cette mégalopole américaine en comparant le coût de plus de 200 articles dans chaque localité : logement, transport, nourriture, habillement, appareils ménagers, loisirs. Enfin les variations monétaires sont déterminées par rapport au dollar américain. Ainsi « tous les mouvements de monnaie par rapport au dollar vont avoir un impact fort sur le classement. Cela explique pourquoi Le Caire, dont la monnaie est restée stable par rapport au dollar, est beaucoup remonté », explique à Jeune Afrique, Nathalie Constantin-Métral, coordinatrice de l'enquête.
Casablanca se classe en 80e position au niveau mondial et 7e au niveau africain. Dar-Al-Beida gagne ainsi une place (81e en 2008). Ceci s'explique en partie selon l'hebdomadaire international Jeune Afrique, par la baisse du prix de l'immobilier. Malgré un gain de 17 places (57e en 2008), Alger se classe 5e continentale et 40e mondiale en 2009 et devient la ville la plus chère du Maghreb. Tunis au contraire est la moins chère, 12e africain et 134e mondial (133e en 2008). Le classement complet africain: Douala, capitale économique du Cameroun (27e mondial contre 34e en 2008), suivi de Lagos (32e contre 30e). On retrouve Abidjan et Dakar à la 3e place ex æquo, deux villes qui occupaient respectivement la 51e et 41e place en 2008. La capitale Algérienne est 5e, suivi du Caire, de Casablanca, de Nairobi (Kenya), d'Accra (Ghana), de Blantyre (Malawi), de Lusaka (Zambie), de Tunis et enfin de Johannesburg (Afrique du Sud).
En Europe, deux villes suisses sont premières, Genève (4e) et Zurich (6e). Suivent après Copenhague (7e), Milan (11e), Paris (13e), Rome (18e), Vienne (21e), Amsterdam (29e), Madrid (37e), Barcelone et Luxembourg (38e ex æquo), Bruxelles (41e ex), Munich (47e) et Francfort (48e). Ailleurs, Tokyo avec un indice de 143,7 points retire à Moscou, le titre de ville la plus chère sur la planète. Johannesburg détient le plus petit score de 49,6, elle remplace ainsi Asunción (Paraguay) comme cité la moins chère dans le classement. Les villes de certains pays émergeants comme le Mexique ont un bon classement. Mexico et Monterrey sont respectivement 137e et 142e. Même chose pour Quito (136e) de l'Equateur ou Karachi (140e) du Pakistan.
Cette enquête est la plus complète réalisée au niveau planétaire sur le coût de la vie. Selon ses initiateurs, elle a pour but d'aider les gouvernements et entreprises multinationales à évaluer le montant des primes d’expatriation pour leurs salariés en mobilité internationale.
Ibrahima Koné
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