L’Enafor mobilise 8 milliards de dinars.

[Thirga.ounevdhou]

L’Entreprise nationale de forage (Enafor), filiale de Sonatrach, a levé 8 milliards de dinars, jeudi au cours d’une séance d’enchères à la hollandaise, à l’hôtel Sofitel d’Alger. Selon son directeur, Les fonds collectés serviront à financer l’achat de 4 appareils de forage, pour combler un peu le déficit « dans les appareils de forage », vue que L’Enafort, est la principale entreprise dans le domaine du forage en Algérie et qui a un plan de charge assez important, aussi bien avec Sonatrach qu’avec les partenaires étrangers, et aussi a l’étranger avec les contrats qu’elle a décrochés.
Cela fait plaisir, bonne chance pour la suite.

L’Entreprise nationale de forage (Enafor), filiale de Sonatrach, a levé 8 milliards de dinars, jeudi au cours d’une séance d’enchères à la hollandaise, à l’hôtel Sofitel d’Alger.<H1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify">Les titres ont été souscrits par les investisseurs institutionnels que sont la Banque de développement local, la Banque extérieure d’Algérie, BNP Paribas Algérie, Celim-Sicav, CNEP-Banque et la Caisse nationale de mutualité agricole. Le chef de file de l’opération a été la BEA et le conseiller financier, la firme Strategica. La première tranche de 4,08 milliards de dinars est de 5 ans avec un coupon de 3% et un taux de rendement moyen de 2,98 %. La deuxième tranche de 3,92 milliards de dinars est de 6 ans avec un coupon de 3,5% et un taux de rendement moyen de 3,48 %. Pour la première tranche, il y a eu 17 offres pour un montant total de 5,18 milliards de dinars, mais seulement 4,08 ont été retenus. Pour la deuxième tranche, 15 offres ont été faites pour un montant total de 6,2 milliards de dinars, mais 3,92 ont été retenus. Pour le PDG de l’Enafor, Mohamed Laouadi, ce type d’emprunt est la formule la plus économique, puisqu’il n’y a pas le risque de change. La formule du crédit avec une banque (taux de 5 à 6%) ou du financement extérieur peuvent aboutir à un taux d’intérêt de 7 à 8%, si on calcule tous les paramètres y compris la prime de risque, surtout que le Libor est en augmentation ces dernières années. Les fonds collectés serviront à financer l’achat de 4 appareils de forage, dont 2 seront livrés au mois de janvier 2006, selon M. Laouadi. L’Enafor, qui est l’un des principaux intervenants dans le domaine du forage en Algérie et qui a un plan de charge assez important, aussi bien avec Sonatrach qu’avec les partenaires étrangers, commence déjà à se positionner à l’international. Elle a obtenu récemment un contrat , après un avis d’appel d’offres compétitif, dans le sultanat d’Oman. Le contrat qui va commencer à être réalisé dans quelques jours, selon le PDG de l’Enafor, porte sur 5 puits de développement de gaz et le montant se situerait entre 25 et 30 millions de dollars. L’Enafor vise aussi le marché saoudien, selon toujours son responsable. En 2004, le chiffre d’affaires de l’Enafor a été de 12,2 milliards de dinars, en augmentation de 13% par rapport à 2003. Le résultat net a été de 1,8 milliard de dinars, soit une hausse de 64% par rapport à 2003. Le parc de l’Enafor qui se compose de 29 appareils va passer à 35 en 2006. L’importance des investissements de 22 milliards de dinars pour 2005-2010 est liée au plan de charge qui est composé d’un contrat de 72,1 milliards de dinars avec Sonatrach et d’autres de 5,9 milliards de dinars avec les associés de Sonatrach. Selon M. Siagh, responsable de la firme Strategica, le marché obligataire a grimpé à 115 milliards de dinars avec cette opération.

El Watan,