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Vers la baisse du prix du mouton ?

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  • Vers la baisse du prix du mouton ?

    C’est une bonne nouvelle avec l’approche de L’aid El Adhha, bien que cela reste relatif, mais ! Bonne fête a tous.
    Les prix des moutons pourraient connaître, pour la seconde année consécutive, une relative baisse et ce à la veille de la célébration de l’Aïd el-Kébir, a-t-on appris, jeudi dernier, en marge du 8ème Congrès national vétérinaire qui s’est tenu à l’hôtel El-Aurassi à Alger. Cette information est des plus plausibles, puisque, à en croire le premier responsable du département de l’agriculture, M. Barkat, le cheptel ovin en Algérie a atteint, en 2005, quelque 19 millions de têtes contre 17 millions l'année précédente.
    Selon la même source, deux facteurs plaident pour cette approche, la disponibilité de l’aliment du bétail à travers une couverture végétale très dense et qu'aucun cas de maladie n'est signalé”. On indique par ailleurs que le cheptel bovin a atteint, quant à lui, environ 1,5 million de têtes, soit une légère augmentation évaluée à près de 10% par rapport aux statistiques de l’an dernier. Sur un autre plan, il y a lieu de noter que la contrebande maîtrisée depuis quelque temps, tant au niveau des frontières de l’ouest que de l’est, a été l’autre facteur ayant favorisé cette hausse. Jouissant d’une qualité irréprochable, les moutons élevés en Algérie ont pignon sur rue. L’origine algérienne de ces bêtes est un véritable label au Maroc et en Tunisie pour ne citer que ces deux pays. En 2003, plus de 3 000 têtes de bétail ont été saisies par les gardes frontières de la Gendarmerie nationale algérienne. Ce trafic s’est accentué à cause de la prolifération de réseaux de passeurs qui utilisent des moyens de transport lourds. L’ovin algérien accède au marché marocain à 1 300 euros pour être revendu ensuite à 2 000 euros, voire 2 300 euros. Cette exportation illégale du cheptel avait provoqué ces dernières années une rareté de la viande rouge au plan local. Cela étant dit, le cheptel ovin, premier fournisseur en Algérie de viande rouge, est dominé par trois races principales bien adaptées aux conditions du milieu. Il s’agit de la race arabe blanche Ouled Djellal, la plus importante, représentant environ 58% du cheptel national, adaptée au milieu steppique et présentant des qualités exceptionnelles pour la production de viande et de laine, la race Rumbi, des djebels de l’Atlas saharien, à tête et membres fauves, représentant environ 12% du cheptel. Enfin la troisième catégorie est celle de la race rouge Béni Ighil (dite Hamra en rapport avec sa couleur) des Hauts-Plateaux de l’ouest qui représente 21%. Il s’agit d’une race berbère, très résistante au froid, autochtone d’Afrique du Nord. Des travaux de préservation des potentialités de cette race sont entrepris dans des fermes pilotes. Il est important de noter que quatre races secondaires ovines existent également en Algérie. Il s’agit de la race à laine Zoulai de l’Atlas tellien adaptée aux parcours montagnards, de la race Dmen, saharienne de l’Erg occidentale très intéressante par sa prolificité élevée, la race Barbarine, saharienne de l’Erg orientale et la race Targuia-Sidaou, sans laine, race peule, élevée par les Touareg du Sahara central. Quelques variétés plus rares sont également mentionnées telles que la Taadmit issue d'un croisement entre Ouled Djellal et les béliers mérinos. Quelques troupeaux isolés du type merinos correspondent à des tentatives d’intensification de la production ovine. La composition du troupeau a tendance à changer. On assiste aujourd’hui au remplacement de la race Beni Ighil, très rustique et adaptée au pâturage steppique, par la race Ouled Djellal, très prolifique et d’un apport plus rentable en viande. En effet “un broutard de 12 mois de la race Beni Ighil équivaut en poids à un agneau de 4 mois Ouled Djellal”. L'une des causes de ces mutations est le pillage organisé de certaines races très prisées, telles que la race Ouled Djellal, vers les pays voisins où elles sont cédées à des prix dérisoires.
    Abder Bettache, Le Soire D'Algerie

  • #2
    D'après le ministre de l'agriculture, il y aurait environ 19 millions d'ovins en Algérie. On peut donc espérer qu'il n'y aura pas de pénurie pour l’Aïd el-Kébir.

    - merci pour l'info.

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    • #3
      moi je n'y crois toujours pas
      ils avaient annoncé la baisse des prix de l'alimentation pendant la période de ramadhan et la promesse n'a pas été tenue
      donc pour l'aïd, ça sera pareil
      même si on a des millairs de moutons qui gambadent les prairies , je pense que les vendeurs ne vont pas se gêner pour augmenter les prix
      " Le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours. "
      Proverbe Chinois

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      • #4
        si ca s'avere vrai alors je vois bien sous quelles signes viveront les contrebandiers sur la frontiere marocco-algerienne !!!

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        • #5
          Et le mouton à 5 pattes voudra 125% du prix du marché ?
          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
          L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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          • #6
            moutons

            Ceci dit, meme 19 millions de moutons ca fait en gros un tiers de mouton par personne par an, soit quelque 6 à 10kg, en encore, 10gr par jour.
            Ce n'est quand meme pas assez.
            "L'éternité c'est long surtout vers la fin" W.Allen

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