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Le système de régulation Syrpalac 2 séduit les producteurs en Algérie

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  • Le système de régulation Syrpalac 2 séduit les producteurs en Algérie

    Le nouveau système de régulation des produits à large consommation Syrpalac 2, qui vient d’être mis en place par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural en Algérie et dont l’objectif premier est de garantir les revenus des agriculteurs et lutter contre les spéculations sur les produits de large consommation comme la pomme de terre, semble satisfaire les producteurs algériens.

    C’est du moins l’impression qui s’est dégagée des quelques producteurs de pomme de terre de la wilaya de Bouira que nous avons rencontrés mercredi dernier au niveau du plateau d’El-Esnam.

    En effet, sur place, nous avons rencontré deux techniciens de l’Onab dépêchés depuis Skikda pour superviser sur le terrain la marchandise. Ainsi, selon le DSA présent sur les lieux, contrairement à l’année dernière, la pomme de terre est achetée sur place par l’Onab, une filiale de SGP/Proda, au prix de 24 DA/kg. En outre, pour encourager les producteurs, il leur a été offert une prime de 0,50 DA/kg pour la manutention ainsi que la prise en charge des frais de transport.

    Cependant, et toujours en se référant aux expériences précédentes, la pomme de terre ne sera admise à l’achat qu’après avoir reçu l’aval des deux techniciens de l’Onab, lequel aval se fait après prospection de la récolte sur terrain, en prenant en compte la maturité du tubercule dont la pelure doit être saine, le calibre du tubercule qui devra être supérieur à 35 mm et ne présentant pas le phénomène du verdissage, et enfin, l’élimination des tubercules sectionnés, malades, humides ou portant de la terre.

    Ainsi, sur place, ces producteurs semblent très satisfaits de ce dispositif puisque le prix proposé et qui est de 24 DA/kg, même si des spéculateurs leur proposent un prix de 30 DA/kg sur pied, leur convient, mais à une seule condition : que ce dispositif soit maintenu pour toujours. Pour rappel, au niveau de la wilaya de Bouira, outre le plateau d’El-Esnam, vaste périmètre de 1 700 ha, il existe celui de Aïn-Bessem où là aussi deux techniciens de l’Onab sont dépêchés pour superviser la pomme de terre avant sa récolte et son expédition vers les chambres froides existant au niveau des wilayas de l’est du pays. L’opération est assurée par l’Onab et le payement des producteurs se fait d’une manière inédite. En effet, d’après les deux techniciens que nous avons rencontrés, dès cette semaine, le comptable de l’Onab sera à Bouira pour signer les chèques et les remettre en main propres aux producteurs selon la quantité vendue.

    Pour cette récolte de l’arrière-saison, et d’après le DSA, sur les 1 700 ha cultivés au niveau des deux plateaux, quelque 700 000 qx de pomme de terre sont attendus. Si la pomme de terre est vendue actuellement sur le marché à moins de 30 dinars, c’est grâce à cette persévérance des producteurs à maintenir la production malgré les aléas vécus par le passé, que ces mêmes producteurs espèrent ne plus revivre. Cependant, cette production record ne doit pas cacher certains problèmes rencontrés par les agriculteurs, notamment celui de l’irrigation.

    A ce sujet d’ailleurs, c’est le P/APC d’El- Esnam en personne qui interpelle les pouvoirs publics afin d’activer la construction d’un bassin permettant l’irrigation du plateau d’El- Esnam par système gravitaire. Car jusqu’à présent, l’irrigation depuis le barrage Tilesdit dont le volume d’eau est de 165 millions de m3 se fait à l’aide de pompes hydrauliques qui sont très chères. Aussi, la construction d’un bassin pour ce périmètre devra permettre aux centaines d’autres petits agriculteurs de se lancer dans d’autres cultures maraichères qui inonderont le marché. Notons enfin que parmi les revendications des producteurs de la pomme de terre figure l’ouverture de points de vente dûment agréés par l’Etat au niveau des communes et ce, afin, disent-ils, de mettre fin aux spéculations sur ce produit surtout en cette période de pleine production où la pomme de terre est cédée sur pied à moins de 30 DA mais qui est vendue au niveau des marchés de détail entre 33 et 40 DA.

    Par le Soir

  • #2
    c'est bien
    mais je pense que le libre marché demeure meilleur


    avec un prix garantie, les producteurs vont se mettre a produire plus que le marché en veut
    si l'ONAB se met a stocker bientot il croulera sous les stock qu'il faudra financer
    pour éviter cela, une seule solution, : imposer des quotas

    et on se retrouve rapidement dans une économie dirigée !!!

    le libre marché permet la transmission efficace de l'information (demande) du marché
    d'ou une optimisation des opérations
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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