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Béjaia à la recherche de ses nuits d'antan

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  • Béjaia à la recherche de ses nuits d'antan

    Jadis, se remémorent les Bougiotes, avec pourtant une ville de bien moindre gabarit, l’animation ou « le mouvement », comme on aimait à dire ici, gagnait presque tous les quartiers. Le centre ville était alors effervescent. Plus particulièrement durant la saison estivale .

    C’était bien évidemment l’époque où la classe moyenne tenait le haut de la marche. Trois cinémas, du cinéma de plein air à Bordj Moussa, un théâtre, des radios crochets, beaucoup de restaurants chics, une kermesse ou une braderie par ci, une retraite aux flambeaux avec la fanfare par là, les terrasses des cafés de la place Gueydon ouvertes jusqu’à une heure tardive ; et le prétexte à la sortie, était tout trouvé. Comment faire renaître cette vie nocturne ?

    Bien que conscients qu’une tendance pantouflarde n’est pas facile à bousculer, l’UGCAA, l’union des commerçants, a pris la gageure de sortir la ville de son assoupissement. Ainsi, une AG a été organisée pour sensibiliser les commerçants du chef lieu de wilaya afin de garder leurs échoppes ouvertes jusqu’à 23 heures et d’agrémenter leurs devantures de jeux de lumières. Ont participé près de 150 commerçants, exerçant dans les branches de l’habillement, la chaussure, les cosmétiques, l’électroménager, le décor et les cadeaux, l’artisanat, les cafés et restaurants. Une invitation a été envoyée à l’APC, mais regrettera M. Samir Mamasse, le coordinateur du bureau communal de l’UGCAA, celle-ci brillera par son absence. Or que la commune a plus d’un rôle à jouer dans la réussite de la démarche. Pour seuls exemples, en incitant à plus d’audace le comité des fêtes de la ville, en faisant un effort dans un éclairage ornemental, en réparant l’éclairage public défectueux, l’hygiène,… D’ailleurs ce sont ces deux derniers aspects que les commerçants ont posés comme condition de leur adhésion. Les autres conditions posées sont la sécurité et le maintien des navettes de transport public jusqu’à 23 heures.

    Une sortie sur le terrain après la première décade de juillet pour jauger des engagements recueillis a montré, selon M. Mamasse, une certaine évolution dans certains axes déjà, si l’on veut dire, prédisposés (Nacéria, Daouadji, arcades des 100 logements à Iheddadene, Rond-point Aamriw). Mais la vieille ville est restée toujours plongée dans sa ténébreuse léthargie. Exception faite du coté des glaciers du Rond-point de la Poste. Des boutiquiers rencontrés au siège de l’UGCAA se plaignent un peu pour raison du transport qui n’est pas assuré pour toutes les directions. Mis à part les lignes rentables, le reste fonctionne comme d’habitude, …en hiver. Un chausseur qui a appliqué la consigne d’ouverture a du débourser 600 dinars pour payer un clandestin à un employé qui devait rentrer à el Mardj Ouamane. Un habilleur a carrément ignoré le mot d’ordre de l’UGCAA, car ne trouvant pas de bus pour rentrer chez lui à Oued Ghir. Pour M. Mamasse, dans la déficience du transport à la périphérie de la commune, « la direction des transports a une responsabilité ». Il est vrai aussi qu’avec la disparition des régies communales de transport, a également disparu la notion de service public qui était la raison d’être du secteur. Il est loin le temps où une ligne fonctionnait normalement même pour transporter une seule personne.

    M. Mamasse ne désespère pas de voir réanimer le cadavre. Il promet une prochaine sortie sur le terrain pour une concertation directe avec les commerçants. Mais d’ores et déjà, il reconditionne un retour des « noctambules » par la conjugaison de tous les paramètres précités. Animation des places publiques, éclairage et ornement des artères principales, transport, sécurité, hygiène,…

    Par El Watan

  • #2
    bejaia etait une tres belle ville c'est devenu un grand village.

    Commentaire

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