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plaintes contre Aziz, aux USA et en Europe
Selon une source proche de l'homme d'affaires Abdelghouddous Ould Abeïdna, ses avocats préparent une plainte pour diffamation, contre le Général Mohamed Ould Abdel Aziz. Elle sera déposée auprès de quatre tribunaux à Washington, Paris, Bruxelles et Nouakchott.
Lors d'un meeting à Nouakchott, Ould Abdel Aziz cita, nommément, "Ould Abeïdna, auteur de rapprochement avec les milieux sionistes en Occident", afin de les alerter sur la rupture des relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël et surtout se servir de leurs influences supposées, pour imposer un embargo à la Mauritanie.
Pour étayer ses accusations, Ould Abdel Aziz avait communiqué un document à la presse ; il s'agit d'un courrier signé par la dénommée Maria Salomon, employée dans l'une des entreprises de Ould Abeïdna.
Selon Ould Abdel Aziz, ce courrier lui a été dicté par Ould Abeïdna, par la suite facteur de sa promotion aux Etats-Unis et en Europe de l'Ouest.
Interrogé par Taqadoumy, un connaisseur des arcanes diplomatiques de la Mauritanie estime que l'objet de la colère de Ould Abdel Aziz contre Ould Abeïdna relève d’un litige d’influence : les deux se disputent les mêmes réseaux hors de la Mauritanie.
Ismaël Ould Abeïdna, le père d'Abdoulqouddous, dispose d’entrées à la Cour chérifienne. Or Ould Abdel Aziz comptait beaucoup sur la diplomatie du Maroc pour faire réduire la pression internationale sur la junte. Le Général espérait y parvenir avec le concours de son beau-père Melaïnine Ould Ahmed, un sujet du Roi, par ailleurs cousin de la famille Abdeidna ; pour compliquer la configuration, les deux familles appartiennent à la tribu du dictateur déchu Ould Taya, qu’elles soutenaient jusqu’à sa chute en août 2003.
En France aussi, Abdelghouddous Ould Abeïdna et Mohamed Ould Abdel Aziz se disputent les faveurs de la droite au pouvoir. Ould Abdel Aziz, via son cousin Ould Bouamatou, compte sur Robert Bourgi et Karim Wade, pour l'introduire auprès du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, à proximité immédiate du Président Nicolas Sarkozy.
Ould Abeïdna, lui, préfère passer par l'Assemblée nationale où il usera de liens anciens avec les députés François Grosdidier et surtout Patrick Balkany, proche ami du locataire de l’Elysée.
Balkany, l’on s’en souvient, s’était déplacé auprès du Général Aziz, Nouakchott, à un moment incertain des négociations de Dakar.
Selon une source proche de l'homme d'affaires Abdelghouddous Ould Abeïdna, ses avocats préparent une plainte pour diffamation, contre le Général Mohamed Ould Abdel Aziz. Elle sera déposée auprès de quatre tribunaux à Washington, Paris, Bruxelles et Nouakchott.
Lors d'un meeting à Nouakchott, Ould Abdel Aziz cita, nommément, "Ould Abeïdna, auteur de rapprochement avec les milieux sionistes en Occident", afin de les alerter sur la rupture des relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël et surtout se servir de leurs influences supposées, pour imposer un embargo à la Mauritanie.
Pour étayer ses accusations, Ould Abdel Aziz avait communiqué un document à la presse ; il s'agit d'un courrier signé par la dénommée Maria Salomon, employée dans l'une des entreprises de Ould Abeïdna.
Selon Ould Abdel Aziz, ce courrier lui a été dicté par Ould Abeïdna, par la suite facteur de sa promotion aux Etats-Unis et en Europe de l'Ouest.
Interrogé par Taqadoumy, un connaisseur des arcanes diplomatiques de la Mauritanie estime que l'objet de la colère de Ould Abdel Aziz contre Ould Abeïdna relève d’un litige d’influence : les deux se disputent les mêmes réseaux hors de la Mauritanie.
Ismaël Ould Abeïdna, le père d'Abdoulqouddous, dispose d’entrées à la Cour chérifienne. Or Ould Abdel Aziz comptait beaucoup sur la diplomatie du Maroc pour faire réduire la pression internationale sur la junte. Le Général espérait y parvenir avec le concours de son beau-père Melaïnine Ould Ahmed, un sujet du Roi, par ailleurs cousin de la famille Abdeidna ; pour compliquer la configuration, les deux familles appartiennent à la tribu du dictateur déchu Ould Taya, qu’elles soutenaient jusqu’à sa chute en août 2003.
En France aussi, Abdelghouddous Ould Abeïdna et Mohamed Ould Abdel Aziz se disputent les faveurs de la droite au pouvoir. Ould Abdel Aziz, via son cousin Ould Bouamatou, compte sur Robert Bourgi et Karim Wade, pour l'introduire auprès du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, à proximité immédiate du Président Nicolas Sarkozy.
Ould Abeïdna, lui, préfère passer par l'Assemblée nationale où il usera de liens anciens avec les députés François Grosdidier et surtout Patrick Balkany, proche ami du locataire de l’Elysée.
Balkany, l’on s’en souvient, s’était déplacé auprès du Général Aziz, Nouakchott, à un moment incertain des négociations de Dakar.