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    07/2009 à 11h19
    Nouvelles menaces d'explosion dans une entreprise en grève

    A Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, des salariés de JLG subissant un plan social menacent de faire exploser leur production. Laurent Wauquiez parle de chantage inacceptable.
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    Liberation.fr

    Des bonbonnes de gaz à l'usine New Fabris, à Châtellerault, le 15 juillet. (© AFP Alain Jocard)
    Alors que la vague de séquestrations de patrons connaît une accalmie, l'ère des menaces d'explosion commence. Preuve en est depuis quatre jours, après que les salariés de l'équipementier automobile New Fabris, dans la Vienne, ont menacé de faire sauter leur usine. Le lendemain, le personnel de Nortel France, dans les Yvelines, installait des bonbonnes de gaz devant leur site de Châteaufort, tout en avouant «ne pas avoir l'intention de les faire sauter». Pour se faire entendre, les victimes de plans sociaux sont entrés dans une véritable lutte médiatique.
    Ce mercredi, ce sont des salariés de la société JLG, à Tonneins (Lot-et-Garonne), qui menaçaient, à leur tour, de faire sauter cinq nacelles élévatrices en attente de livraison. Le but: obtenir une indemnité de 30.000 euros pour les 53 postes devant être supprimés dans le cadre d'un plan social annoncé en avril.
    Bouteilles vides


    Vraie menace ou coup de bluff ? Bouteilles de gaz et produit inflammable ont été placés sur le parking de l'entreprise, menaçant d'explosion les cinq nacelles neuves. Selon Christian Amadio, secrétaire du CE, certaines étaient vides, d'autres pleines. Du côté des gendarmes chargés de vérifier les bouteilles, on parlait en revanche de bouteilles uniquement «vides».
    La méthode n'a pourtant pas semblé attendrir le gouvernement. Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'emploi, déclarait ainsi ce matin sur LCI : «Un chantage à la bonbonne de gaz, c’est pas ça qui permet d’arracher une prime et permet une reconversion.» Et d'ajouter que menaces et chantage n’étaient «pas un élément du dialogue social acceptable».
    «Sortir par le haut»


    Interrogé sur l’envoi de la police, Laurent Wauquiez a répondu que «ce n’était pas le sujet» mais qu’il fallait «faire comprendre aux salariés qu’on sort par le haut d’un conflit», «y compris dans des dossiers très difficiles comme Heuliez».
    Bien qu'actionnaire de Renault, un client de New Fabris, le gouvernement ne devrait pas intervenir auprès des dirigeants de l'équipementier automobile. Laurent Wauquiez a estimé que le rôle du gouvernement «n’était pas de s’amuser à faire la pression pour que telle ou telle prime soit versée» mais de «s’assurer que les salariés qui perdent leur emploi puissent bénéficier des meilleurs outils pour rebondir et avoir une reconversion».
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