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Le devoir de précaution que n'a pas respecté Sarkozy

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  • Le devoir de précaution que n'a pas respecté Sarkozy

    Le devoir de précaution que n'a pas respecté Sarkozy
    par Kharroubi Habib
    Le secret-défense en chaque pays n'est pas opposable au président de la République, qui est en même temps le chef suprême des forces armées. En s'appuyant sur cette évidence, le chef de l'Etat français aurait dû par conséquent se faire communiquer par qui de droit les éléments d'information ayant trait à l'affaire des moines de Tibhirine. Et cela aussitôt que les médias français ont commencé à faire leurs choux gras des «révélations» faites à un juge d'instruction sur le sujet par le général en retraite François Buchwalter, car il ne pourrait ignorer qu'il allait être interpellé sur cette affaire par la presse à la première occasion. Ce qui fut le cas lors de sa conférence de presse à Bruxelles.

    N'ayant pas, pour des raisons qui restent à élucider, pris cette élémentaire précaution, Nicolas Sarkozy s'est empêtré dans de sibyllins propos sur le «devoir de vérité et le refus de la France de bâtir sur le mensonge ses relations avec les autres Etats». La confusion de tels propos a fait qu'ils ont été très mal accueillis par l'Algérie, où on les a interprétés, non sans raison, comme accréditant les élucubrations à charge contre l'ANP du général à la retraite.

    Certainement aussitôt «chapitré» sur l'effet désastreux que sa «sortie» bruxelloise a produit outre-Méditerranée, le président français a voulu se rattraper en affirmant «qu'il n'a accusé personne» et qu'il ne veut pas d'une crise avec Alger.

    Les autorités officielles algériennes semblent avoir été satisfaites par ce complément de déclaration apporté par le chef de l'Etat français à celle de Bruxelles, d'autant qu'il affirmé s'en tenir, concernant l'identité des responsables de l'assassinat des moines de Tibhirine, au communiqué 44 du GIA en 1996 le revendiquant.

    Il n'en va pas de même pour l'opinion algérienne, qui elle persiste à voir dans la «sortie bruxelloise» de Nicolas Sarkozy une volonté politique de remettre sur le tapis des délicates relations franco-algériennes ce dossier de l'assassinat des moines de Tibhirine pour d'obscures raisons. Et les démentis apportés «aux révélations» du général à la retraite tant par Hervé Morin, l'actuel ministre français de la Défense, que par son prédécesseur à l'époque des faits, Charles Millon, ou par Hervé de Charette, ministre des Affaires étrangères a cette période, ne font que la confirmer dans sa conviction.

    Il ressort en effet de ces trois démentis que si le président français s'était appliqué ce «devoir de précaution» qu'il a allègrement ignoré, il se serait évité sa «tirade bruxelloise» et, du même coup, les interrogations quant aux calculs qu'elle cache. Celle que l'ex-ministre français des Affaires étrangères Hervé de Charette soulève, à savoir «pourquoi cette affaire revient à la surface aujourd'hui, 13 ans après, alors qu'il n'y a aucune raison particulière de le faire», est exactement celle qui taraude l'esprit et la réflexion de cette opinion algérienne.

    En tout cas, celle-ci refuse de se satisfaire de l'explication qui veut accréditer l'idée que l'exhumation de l'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine ne serait qu'oeuvre d'un ex-militaire en recherche de notoriété et de médias en mal de sensationnel et d'occasion de baver sur l'Algérie et ses institutions.

    Le quotidien d'Oran .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Le devoir de précaution que n'a pas respecté Sarkozy
    Sarkozy n'est pas à sa première incartade , il n'a pas non plus respecté la présomption d'innocence d'Yvan Colonna:
    Présomption d'innocence de Colonna : Sarkozy inattaquable

    Le tribunal de grande instance de Paris a estimé mercredi qu'il ne pouvait se prononcer sur la procédure d'atteinte à la présomption d'innocence intentée par Yvan Colonna à Nicolas Sarkozy tant que ce dernier est président de la République.
    Suivant l'avis du parquet, le tribunal a ordonné un «sursis à statuer jusqu'à l'expiration du délai d'un mois après la cessation de fonctions» de l'actuel chef de l'Etat.

    Le 3 juin à l'audience, la représentante du ministère public avait invoqué l'article 67 de la constitution sur l'immunité présidentielle. Elle avait affirmé que le président était inattaquable pendant la durée de son mandat, ce qui repousse à 2012 ou au plus tard 2017, si le président sortant est réélu, toute éventuelle réparation du préjudice invoqué par le plaignant.

    Yvan Colonna se plaignait que Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, l'ait présenté publiquement comme l'assassin du préfet de Corse Claude Erignac avant son procès. Ce fut notamment le cas le 5 janvier 2007 lors d'un déplacement du candidat Sarkozy à Sainte-Lucie de Tallano (Corse-du-Sud). Colonna, qui a toujours clamé son innocence, a été condamné à la perpétuité en appel en mars 2009.

    leparisien.fr

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    • #3
      Il ne respecte pas grand' chose de toute façons, mais je , ou plutot , nous souhaitons rester dans le cas des moines et de ceux qui soutiennent que l'ANP a commis une bavure.
      Je pense que tu seras de mon avis.
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        Oui tout à fait , le sujet est sur l'affaire des moines , je voulais rappeler ce fait pour montrer que le Président français est allé trop vite en besogne et que la presse française a monté en épingle ses déclarations pour incriminer notre armée !

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        • #5
          DZone

          j'ai trés bien compris ton post, et c'est une indication utile en plus de tout ce qui a été ecrit.
          Mais tu sais trés bien qu'il y a des"detourneurs "de sujet et des HS, de la part des accusateurs de l'ANP malgré tous les témoignages sur cette affaire, innocentant notre armée.
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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