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Le combat et la pérennité au pouvoir.

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  • Le combat et la pérennité au pouvoir.

    Quant le directeur général de Sureté nationale déclare « je suis un combattant et le combattant ne démissionne pas de ses responsabilités », il ne parle pas seulement de lui même, mais de l’ensemble des responsables algériens, à travers tous les niveaux, et sans acception. Le fondement absolu de la culture, l’esprit, et la conviction de nos responsable est le maintien pouvoir, du premier jour d’accès au trône, jusqu'à l’inhumation. Inhumation qui doit se faire dans le cimetière d’El Alia, ou bien dans un autre cimetière des régions algéroises. Vue que le principe des responsables algériens devient également l’inhumation dans la capital, et le refus de retourner au wilayas natale, même après la mort. Evidement qu’il existe aussi des exceptions, tel que le retour de Lyamine Zerouale à sa ville natale, après qu’il s’est retiré du pouvoir, et l’inhumation de Mohammed Meghlaoui à Skikda.
    De toute façon, le colonel Tounsi n’a pas démasqué une vérité cachée, mais il a juste parlé d’une réalité connue par tout le monde. En fait, l’acte de démissionner dans l’histoire des algériens n’est guère existant. Le résultat de tous cela, c’est que le plus vieux comandant militaire dans tous les armés des pays du monde entier, est un Algérien ; et que le plus vieux Ambassadeur à travers le monde entier est un Algérien aussi. D’ailleurs c’est l’ambassadeur d’Algérie à Paris. Pis encore, l’Algérie est le seul pays au monde où les retraités envahissent d’autres postes de travailles après leur mis en retraite. Donc, ça ne sera pas une surprise de voir l’Algérie dans un état pareille à l’Union Soviétique de l’époque Leonid Brezhnev et ses siens. Il y’aura une toute petite différence, c’est que le Brezhnevisme s’est automatiquement dirigé à la disparition, alors qu’il est fort probable qu’il va duré encore ici en Algérie, après que le terrorisme à donner longue vie au system en place. C’est pour cette raison que la révolution contre les régimes despote et tyran, ou bien impuissants, comme c’est notre cas, en Algérie, ne se produit qu’une fois tous les trente ou bien quarante ans. De ce fait, la société algérienne ne fera pas de révolution, pour avorter les gouverneurs, jusqu’au moment ou toutes les conséquences de la guerre contre le terrorisme soit effacées des mémoires. Et en ce moment nous en sommes aux derniers chapitres, donc félicitation aux chanceux.
    Ce qu’a dit le colonel Tounsi est courrant, concevable, et normal, quoique, ce qui n’est pas normal, c’est le fait qu’il lie la pérennité au pouvoir, au combat, qui demeure un symbole sacré, indépendant des pratiques politiques. Ces pratiques qui ont mener le pays à la situation désastreuse que nous vivons. Est-il concevable que notre révolution, et nos combattants, pour la liberté nous aient mené à cette tragédie, ou bien à la tragédie nationale, selon les qualifications des responsables, eux mêmes….
    Oui, c’est le Pouvoir du moment qui a qualifié notre situation relative aux répercutions de la guerre sontre le terrorrisme, comment allons-nous qualifier notre situation si l’on ajoutait le reste des tragédies ?

    Par Laarbi Zouak d'El Khabar./Traduit par S.A.

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