En Algérie, le Secrétaire Général du Mouvement Ennahda, Fateh Rebai, a annoncé que son parti ignore encore les vraies intentions du gouvernement, en ce qui concerne l’opération du « nettoyage » de la scène politique, suite aux récents amendements introduits dans la loi électorale et la loi organique des partis politiques.
Lors de l’ouverture de la cinquième conférence sur la pensée politique, organisé par le Mouvement Ennahda à Alger, baptisé : le multipartisme en Algérie, Rebai a axé son intervention sur les craintes de sont mouvement vis-à-vis de l’intention du gouvernement de nettoyer la scène politique en disant : «On ignore quel pesticide sera utilisé dans cette opération. »
Il a ensuite exprimé son inquiétude de voir les amendements, récemment introduits, sur le fonctionnement des partis politiques et sur la loi électorale, affecter l’expérience démocratique algérienne.
Le SG de Ennahda a déclaré que de telles procédures peuvent être loin des attentes pour la consécration du multipartisme réel, surtout que l’état d’urgence est maintenu, les partis politiques ne sont pas impliqués dans les débats sur les questions sensibles de la nation, comme c’était le cas avec l’amendement de la constitution. Il a également fait référence à la marginalisation du parlement, qui est empêché de jouer sont rôle de contrôle, aux partis d’oppositions qui sont toujours exclus et au champ médiatique fermé.
Rebai a considéré que l’élimination des partis qui ne réussissent pas a récoltées 4% des voix, dans trois rendez-vous électoraux consécutifs, est une erreur constitutionnelle qui est incompatible avec l’esprit de la démocratie et du multipartisme. Le SG a ensuite fustigé l’administration, qui, selon lui, a pu manœuvrer tous les détails des plus importants rendez-vous politiques, en fixant leurs résultats d’avance.
Par ailleurs, l’ancien ministre de communication et ancien diplomate, Abdelaziz Rahabi, a déclaré que le multipartisme, en Algérie est dans un état de dégradation important, à cause de la domination du pouvoir et la fermeture du champ médiatique et politique durant les dix dernières années. Il a considéré que l’administration a fabriqué des faux murs entre les démocrates et les islamistes, entre les arabophones et les francophones, entre les réformateurs et les conservateurs et entre les arabes et les amazighs.
Par El Khabar
Lors de l’ouverture de la cinquième conférence sur la pensée politique, organisé par le Mouvement Ennahda à Alger, baptisé : le multipartisme en Algérie, Rebai a axé son intervention sur les craintes de sont mouvement vis-à-vis de l’intention du gouvernement de nettoyer la scène politique en disant : «On ignore quel pesticide sera utilisé dans cette opération. »
Il a ensuite exprimé son inquiétude de voir les amendements, récemment introduits, sur le fonctionnement des partis politiques et sur la loi électorale, affecter l’expérience démocratique algérienne.
Le SG de Ennahda a déclaré que de telles procédures peuvent être loin des attentes pour la consécration du multipartisme réel, surtout que l’état d’urgence est maintenu, les partis politiques ne sont pas impliqués dans les débats sur les questions sensibles de la nation, comme c’était le cas avec l’amendement de la constitution. Il a également fait référence à la marginalisation du parlement, qui est empêché de jouer sont rôle de contrôle, aux partis d’oppositions qui sont toujours exclus et au champ médiatique fermé.
Rebai a considéré que l’élimination des partis qui ne réussissent pas a récoltées 4% des voix, dans trois rendez-vous électoraux consécutifs, est une erreur constitutionnelle qui est incompatible avec l’esprit de la démocratie et du multipartisme. Le SG a ensuite fustigé l’administration, qui, selon lui, a pu manœuvrer tous les détails des plus importants rendez-vous politiques, en fixant leurs résultats d’avance.
Par ailleurs, l’ancien ministre de communication et ancien diplomate, Abdelaziz Rahabi, a déclaré que le multipartisme, en Algérie est dans un état de dégradation important, à cause de la domination du pouvoir et la fermeture du champ médiatique et politique durant les dix dernières années. Il a considéré que l’administration a fabriqué des faux murs entre les démocrates et les islamistes, entre les arabophones et les francophones, entre les réformateurs et les conservateurs et entre les arabes et les amazighs.
Par El Khabar
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