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La Banque mondiale épingle le Maroc

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    Les résultats de la croissance économique au Maroc au cours des quatre dernières années sont «encourageants» par rapport à la dernière décennie, mais des progrès restent toujours à faire, a affirmé en fin de semaine dernière à Rabat, M. François Bourguignon, Senior vice-Président et économiste en chef de la Banque mondiale (BM) qui a présenté une étude sur le niveau de la croissance au Maroc.

    Selon ce responsable, le Maroc a affiché des réalisations importantes particulièrement dans le domaine social, toutefois des progrès restent à faire dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Après s’être félicité des réformes, «souvent difficiles et courageuses» entreprises par le Maroc, M. Bourguignon s’est dit confiant en la croissance économique, nonobstant les problèmes exogènes relatifs notamment au renchérissement du prix du pétrole sur le marché international, qui devra afficher, dans les années à venir, davantage de résultats satisfaisants, et a relevé que malgré l’accroissement des échanges mondiaux, la part du Royaume dans ces échanges «reste faible».

    A cet égard, M. Bourguignon a fait savoir que l’étude préparée par son institution devra aider le Maroc à cerner les contraintes à la croissance et établir un diagnostic des insuffisances et des lacunes à combler. Le document de la BM établit que la croissance au Maroc demeure, en général, assez faible par rapport à celle des autres pays émergents, notamment la Turquie.

    A cet égard, il est indiqué que la rigidité du marché du travail, la taxation «excessive» du capital humain (IGR) et le maintien d’un régime fixe des taux de change sont autant de freins à la croissance économique nationale relevés par l’étude menée par les experts de la Banque mondiale.

    L’étude révèle également un taux peu élevé du rendement du secteur de l’enseignement, notamment pour ce qui est de la qualité de la scolarisation, rappelant l’importance d’un bon système d’éducation pour soutenir la croissance et un revenu élevés à moyen terme.

    Le ministre marocain des Finances et de la Privatisation, M. Fathallah Oualalou, a signalé que la croissance économique de son pays a permis des réalisations importantes mais connaît toujours des insuffisances. Les progrès réalisés jusque-là sont, selon lui, le fruit de la politique de réformes amorcée par le gouvernement et qui s’est traduite notamment par la libéralisation du commerce, la création des tribunaux de commerce et des centres régionaux d’investissement, le renforcement du secteur financier, ainsi que par les opérations de privatisation.

    En 2006, les opérations de privatisation prévues porteraient sur 10 entreprises publiques et devrait générer plus de 4,4 milliards de dirhams de recettes pour l’Etat. Les autorités marocaines comptent céder le reliquat pour qu’il soit intégré dans le capital de la Régie des tabacs (20 %) et la totalité des capitaux des sociétés Somathes (commercialisation du thé et du sucre), Drapor (dragage des ports) et SSM (production de sel).

    Source : le Jeune Independant
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok
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