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Le P/APC dit « ignorer » l’existence de cette arnaque
L’accès aux stades de proximité est payant dans la commune d’El Madania. Des individus censés assurer la garde des petits stades et espaces de jeux font payer aux jeunes sportifs 400 à 500 DA une heure de présence dans ces lieux. Et pour cause, les jeunes devraient cotiser pour pouvoir réunir l’argent et disputer une partie de football ou pratiquer leur sport favori.
Mais pire encore, pour ce faire, ils doivent au préalable prendre rendez-vous, deux ou trois jours à l’avance, puisque « les jeudis et vendredis, ces espaces sont occupés durant toute la journée par des personnes abonnées qui en prennent la réservation durant plusieurs mois », raconte un habitant. Les sportifs, faute de mieux, sont contraints de subir ce diktat et préfèrent fermer les yeux sur cette arnaque. Cette situation, croit-on savoir, dure depuis plusieurs années et tend à se banaliser, au grand bonheur de certains individus qui ont fait de ces espaces publics leurs biens privés. « Ce sont eux qui perçoivent les droits d’accès aux stades et enregistrent en même temps les demandes de réservation », souligne un jeune sportif. En plus de leur exiguïté, ces terrains de fortune sont dépourvus de toute norme de sécurité puisque à la place de la pelouse il y a du goudron et dans le meilleur des cas du tuf. D’ailleurs cette différence a été prise en compte par les « maîtres des lieux » qui exigent 400 DA pour les terrains en goudron et 500 DA, l’heure, pour le terrain en tuf, soi-disant « moins risqué ».
L’unique stade de football à dimensions réglementaires dont dispose la commune est fermé depuis le séisme de 2003. Il a été occupé par des familles sinistrées. « Après leur relogement, il y a plusieurs mois, ce stade n’a pas été rouvert », souligne notre interlocuteur. Ce qui fait que les jeunes sportifs et simples citoyens continuent à se rabattre sur ces petits espaces conçus pour d’autres disciplines, tels que le handball, le basket-ball ou pour servir d’espace de jeux et de détente aux petits enfants des quartiers. La salle omnisport (Belhocine), la seule qui existe sur le périmètre de la commune, est réservée aux clubs locaux de différentes disciplines. Quant à l’équipe locale de football, elle continue de recevoir au stade communal de Bir Mourad Raïs. Interrogé sur cette situation de non droit, le P/APC d’El Madania, M. Moufok, déclare « ignorer » l’existence de cette pratique. « Je ne permettrai jamais que les jeunes de ma commune payent pour accéder aux espaces de jeux publics », déclare-t-il. Il dit être prêt à « prendre des mesures », mais c’est aux jeunes sportifs de s’impliquer en signalant et en dénonçant ces individus. Selon lui, « même la salle omnisport appartenant à la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya est ouverte gratuitement aux clubs locaux ». La seule infrastructure sportive dont l’accès est payant, ajoute cet édile, est la piscine communale. « Nous avons appliqué des tarifs symboliques de 50 DA pour les petits enfants et 100 DA les adultes. » Concernant la fermeture prolongée du stade de football, M. Moufok révèlera qu’un budget de 3.2 milliards de centimes a été dégagé pour sa réhabilitation. « Les études sont en voie d’achèvement et les travaux de réalisation commenceront dans les mois à venir », a-t-il indiqué sans donner de date exacte pour sa réception.
Par Djamel G. Journal El watan du 18 juillet 2009.
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Simple avis : Il faut agir et le plutôt sera le mieux Monsieur le P/APC, après les parkings maintenant c'est les espaces de jeux, on s'attend aux péages à la sortie de nos immeubles.
L’accès aux stades de proximité est payant dans la commune d’El Madania. Des individus censés assurer la garde des petits stades et espaces de jeux font payer aux jeunes sportifs 400 à 500 DA une heure de présence dans ces lieux. Et pour cause, les jeunes devraient cotiser pour pouvoir réunir l’argent et disputer une partie de football ou pratiquer leur sport favori.
Mais pire encore, pour ce faire, ils doivent au préalable prendre rendez-vous, deux ou trois jours à l’avance, puisque « les jeudis et vendredis, ces espaces sont occupés durant toute la journée par des personnes abonnées qui en prennent la réservation durant plusieurs mois », raconte un habitant. Les sportifs, faute de mieux, sont contraints de subir ce diktat et préfèrent fermer les yeux sur cette arnaque. Cette situation, croit-on savoir, dure depuis plusieurs années et tend à se banaliser, au grand bonheur de certains individus qui ont fait de ces espaces publics leurs biens privés. « Ce sont eux qui perçoivent les droits d’accès aux stades et enregistrent en même temps les demandes de réservation », souligne un jeune sportif. En plus de leur exiguïté, ces terrains de fortune sont dépourvus de toute norme de sécurité puisque à la place de la pelouse il y a du goudron et dans le meilleur des cas du tuf. D’ailleurs cette différence a été prise en compte par les « maîtres des lieux » qui exigent 400 DA pour les terrains en goudron et 500 DA, l’heure, pour le terrain en tuf, soi-disant « moins risqué ».
L’unique stade de football à dimensions réglementaires dont dispose la commune est fermé depuis le séisme de 2003. Il a été occupé par des familles sinistrées. « Après leur relogement, il y a plusieurs mois, ce stade n’a pas été rouvert », souligne notre interlocuteur. Ce qui fait que les jeunes sportifs et simples citoyens continuent à se rabattre sur ces petits espaces conçus pour d’autres disciplines, tels que le handball, le basket-ball ou pour servir d’espace de jeux et de détente aux petits enfants des quartiers. La salle omnisport (Belhocine), la seule qui existe sur le périmètre de la commune, est réservée aux clubs locaux de différentes disciplines. Quant à l’équipe locale de football, elle continue de recevoir au stade communal de Bir Mourad Raïs. Interrogé sur cette situation de non droit, le P/APC d’El Madania, M. Moufok, déclare « ignorer » l’existence de cette pratique. « Je ne permettrai jamais que les jeunes de ma commune payent pour accéder aux espaces de jeux publics », déclare-t-il. Il dit être prêt à « prendre des mesures », mais c’est aux jeunes sportifs de s’impliquer en signalant et en dénonçant ces individus. Selon lui, « même la salle omnisport appartenant à la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya est ouverte gratuitement aux clubs locaux ». La seule infrastructure sportive dont l’accès est payant, ajoute cet édile, est la piscine communale. « Nous avons appliqué des tarifs symboliques de 50 DA pour les petits enfants et 100 DA les adultes. » Concernant la fermeture prolongée du stade de football, M. Moufok révèlera qu’un budget de 3.2 milliards de centimes a été dégagé pour sa réhabilitation. « Les études sont en voie d’achèvement et les travaux de réalisation commenceront dans les mois à venir », a-t-il indiqué sans donner de date exacte pour sa réception.
Par Djamel G. Journal El watan du 18 juillet 2009.
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Simple avis : Il faut agir et le plutôt sera le mieux Monsieur le P/APC, après les parkings maintenant c'est les espaces de jeux, on s'attend aux péages à la sortie de nos immeubles.