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Le vase vient de déborder à la poste de Ain El Hammam où les problèmes accumulés, depuis des années, étouffent le personnel et les usagers. C’est par une grève d’une demi journée que les employés du bureau de poste de l’ex. Michelet, ont manifesté leur mécontentement.
Ainsi, le service n’a pas été assuré lundi après-midi bien que les portes soient ouvertes, pénalisant de ce fait les nombreux clients, présents sur les lieux.
“Si ce mouvement doit aboutir à l’amélioration des conditions d’accueil à la poste, nous sommes prêts à nous solidariser avec les grévistes que nous soutenons, par ailleurs” affirme un client.
Un agent, sous couvert de l’anonymat, nous rapporte la liste des revendications adressées à la tutelle par la voix du secrétaire général d’Algérie Poste, venu rencontrer les employés, lundi en fin d’après-midi.Ces derniers dénoncent la charge de travail à laquelle ils sont soumis par manque de personnel.
Malgré la fatigue, ils doivent, de ce fait, faire face à une demande de plus en plus importante dans un minuscule bureau qui traite plus de mille opérations par jour.
Pour remédier à la situation “la tutelle ne procède aux recrutements, que suivant la formule des CDD (contrat à duré déterminée).Les saisonniers ainsi recrutés, après avoir stabilisé le service, sont renvoyés au bout de trois mois, laissant cette “ruche” en effervescence”.
Dans la liste des problèmes énumérés, on retient l’absence de climatisation (pas même un ventilateur), pour le public et le personnel.Les quelques fenêtres, étroites, n’arrivent pas à évacuer l’air ambiant. “Passer une heure dans ces conditions (une chaleur de plus de quarante degré) relève d’une gageure”.
Par ailleurs, la mauvaise connexion, accumule les retards aux guichets. Les employés doivent alors subir le courroux des clients.
Le public ne semble pas, en effet, faire l’objet d’une attention particulière. Imaginez une centaine de personnes, entassées dans un hall de cinquante mètres carrés : des malades, des vieux, des bébés criant dans les bras de leurs mamans ou encore ces vieilles dames, assises à même le sol attendant et se bousculant dans une atmosphère surchauffée.
“Il n’y a même pas suffisamment d’air pour tout le monde”, avoue, à juste titre, Saïd, un écrivain public qui ajoute qu’un client, n’ayant pas supporté cette atmosphère, avait perdu connaissance, quelques jours auparavant.
En attendent l’amélioration promise par l’émissaire de leur tutelle, les postiers ont convenu de reporter, d’une vingtaine de jours, leur mouvement.
“Une grève illimitée n’est pas à exclure si des décisions sérieuses ne sont pas prises”, termine notre source.
Par la Dépêche de Kabylie
Ainsi, le service n’a pas été assuré lundi après-midi bien que les portes soient ouvertes, pénalisant de ce fait les nombreux clients, présents sur les lieux.
“Si ce mouvement doit aboutir à l’amélioration des conditions d’accueil à la poste, nous sommes prêts à nous solidariser avec les grévistes que nous soutenons, par ailleurs” affirme un client.
Un agent, sous couvert de l’anonymat, nous rapporte la liste des revendications adressées à la tutelle par la voix du secrétaire général d’Algérie Poste, venu rencontrer les employés, lundi en fin d’après-midi.Ces derniers dénoncent la charge de travail à laquelle ils sont soumis par manque de personnel.
Malgré la fatigue, ils doivent, de ce fait, faire face à une demande de plus en plus importante dans un minuscule bureau qui traite plus de mille opérations par jour.
Pour remédier à la situation “la tutelle ne procède aux recrutements, que suivant la formule des CDD (contrat à duré déterminée).Les saisonniers ainsi recrutés, après avoir stabilisé le service, sont renvoyés au bout de trois mois, laissant cette “ruche” en effervescence”.
Dans la liste des problèmes énumérés, on retient l’absence de climatisation (pas même un ventilateur), pour le public et le personnel.Les quelques fenêtres, étroites, n’arrivent pas à évacuer l’air ambiant. “Passer une heure dans ces conditions (une chaleur de plus de quarante degré) relève d’une gageure”.
Par ailleurs, la mauvaise connexion, accumule les retards aux guichets. Les employés doivent alors subir le courroux des clients.
Le public ne semble pas, en effet, faire l’objet d’une attention particulière. Imaginez une centaine de personnes, entassées dans un hall de cinquante mètres carrés : des malades, des vieux, des bébés criant dans les bras de leurs mamans ou encore ces vieilles dames, assises à même le sol attendant et se bousculant dans une atmosphère surchauffée.
“Il n’y a même pas suffisamment d’air pour tout le monde”, avoue, à juste titre, Saïd, un écrivain public qui ajoute qu’un client, n’ayant pas supporté cette atmosphère, avait perdu connaissance, quelques jours auparavant.
En attendent l’amélioration promise par l’émissaire de leur tutelle, les postiers ont convenu de reporter, d’une vingtaine de jours, leur mouvement.
“Une grève illimitée n’est pas à exclure si des décisions sérieuses ne sont pas prises”, termine notre source.
Par la Dépêche de Kabylie