Projet solaire Desertec : les conditions et les réserves de Chakib Khelil
Chakib Khelil n'a pas souhaité commenté l'annonce d'une participation du groupe privé Cevital à un immense projet de production d'enérgie solaire. Le ministre de l'Energie et des mines a préféré rappeler certaines conditions. « Notre politique est claire en matière d'énergie solaire. Les conditions sont tout d'abord qu'il ait le partenariat entre les sociétés algériennes et étrangères et qu'il y ait un transfère de technologie concernant l'ingéniering, les équipements, les matériels et la construction. Si ces conditions ne sont pas remplies on n'est pas intéressé », a-t-il déclaré, samedi 18 juillet, en marge d'une cérémonie de signature d'un contrat d'assurance entre Sonatrach et quatre compagnies algériennes.
L'essentiel, pour lui, est que les entreprises algériennes maîtrisent les technologies concernant l'exploitation et la production de l'énergie solaire."Nous ne nous voulons pas d'entreprises étrangère qui exploitent le solaire à partir de chez nous», a ajouté le ministre.
Une douzaine d'entreprises, en majorité allemandes, ont signé récemment à Munich un mémorandum d'entente, à la faveur d'une initiative prise par la fondation Desertec. Il s'agit, dans un premier temps, de créer un bureau d'études, Desertec Industrial Initiative (DII), avant de lancer de grands projets. "Cette initiative a pour objet l'analyse et la mise en place d'un cadre technique, économique, politique, social et écologique en faveur d'une production d'énergie sans émission de CO2 dans les déserts d'Afrique du Nord. Le concept Desertec, conçu et réalisé par l'initiative Trec du Club de Rome, décrit les perspectives d'un approvisionnement électrique durable pour toutes les régions du monde avec accès au potentiel énergétique des déserts », est-il précisé dans le mémorandum d'entente.
L'algérien Cevital, le suisse ABB, l'espagnol Abengoa travailleront avec de grandes entreprises allemandes déjà présentes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient à l'image de E.On, RWE, Siemens et MAN Solar. Le bureau d'étude aura à élaborer les plans d'exploitation et les projets de financement associés. Il aura également pour mission de préparer des projets de construction de centrales solaires thermiques interconnectées et réparties dans toute la région du Maghreb et du Moyen-Orient.
Selon la fondation Desertec, les investissements qui seront dégagés seront de l'ordre de 400 milliards d'euros."Ce que je sais est que 400 milliards d'Euros c'est énorme, ni l'Algérie ni d'autre pays émergeants ont ces capacités financières", a commenté Chakib Khelil, lui, qui portant, n'a pas cessé de défendre l'idée de développer l"énergie solaire en Algérie et de citer les allemands en exemple.
TSA
Chakib Khelil n'a pas souhaité commenté l'annonce d'une participation du groupe privé Cevital à un immense projet de production d'enérgie solaire. Le ministre de l'Energie et des mines a préféré rappeler certaines conditions. « Notre politique est claire en matière d'énergie solaire. Les conditions sont tout d'abord qu'il ait le partenariat entre les sociétés algériennes et étrangères et qu'il y ait un transfère de technologie concernant l'ingéniering, les équipements, les matériels et la construction. Si ces conditions ne sont pas remplies on n'est pas intéressé », a-t-il déclaré, samedi 18 juillet, en marge d'une cérémonie de signature d'un contrat d'assurance entre Sonatrach et quatre compagnies algériennes.
L'essentiel, pour lui, est que les entreprises algériennes maîtrisent les technologies concernant l'exploitation et la production de l'énergie solaire."Nous ne nous voulons pas d'entreprises étrangère qui exploitent le solaire à partir de chez nous», a ajouté le ministre.
Une douzaine d'entreprises, en majorité allemandes, ont signé récemment à Munich un mémorandum d'entente, à la faveur d'une initiative prise par la fondation Desertec. Il s'agit, dans un premier temps, de créer un bureau d'études, Desertec Industrial Initiative (DII), avant de lancer de grands projets. "Cette initiative a pour objet l'analyse et la mise en place d'un cadre technique, économique, politique, social et écologique en faveur d'une production d'énergie sans émission de CO2 dans les déserts d'Afrique du Nord. Le concept Desertec, conçu et réalisé par l'initiative Trec du Club de Rome, décrit les perspectives d'un approvisionnement électrique durable pour toutes les régions du monde avec accès au potentiel énergétique des déserts », est-il précisé dans le mémorandum d'entente.
L'algérien Cevital, le suisse ABB, l'espagnol Abengoa travailleront avec de grandes entreprises allemandes déjà présentes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient à l'image de E.On, RWE, Siemens et MAN Solar. Le bureau d'étude aura à élaborer les plans d'exploitation et les projets de financement associés. Il aura également pour mission de préparer des projets de construction de centrales solaires thermiques interconnectées et réparties dans toute la région du Maghreb et du Moyen-Orient.
Selon la fondation Desertec, les investissements qui seront dégagés seront de l'ordre de 400 milliards d'euros."Ce que je sais est que 400 milliards d'Euros c'est énorme, ni l'Algérie ni d'autre pays émergeants ont ces capacités financières", a commenté Chakib Khelil, lui, qui portant, n'a pas cessé de défendre l'idée de développer l"énergie solaire en Algérie et de citer les allemands en exemple.
TSA
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