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Direction de l’aviation civile (DAC) : une structure opaque aux pratiques douteuses

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    Direction de l’aviation civile (DAC) :
    une structure opaque aux pratiques douteuses





    Au cinquième étage du ministère des Transports, à Poirson sur les hauteurs d'Alger, se trouve la Direction général de l'aviation civile et de la météorologie (DACM). Cette structure étatique est dirigée par l'inamovible Messaoud Benchemam, à ce poste depuis plusieurs années.

    Au cœur du dispositif, le bureau des autorisations. Aux commandes : deux fonctionnaires. Ils possèdent un fax mais aucun numéro de téléphone connu. Ils sont en liaison permanente avec le bureau de la CFDAT (Commandement des forces de la défense aérienne du territoire) à Hussein-Dey. Toute nouvelle autorisation de vol, à l'exception des évacuations sanitaires effectuées durant la journée, doit au préalable obtenir le feu vert de la CFDAT pour être définitivement validée.

    « Il faut savoir une chose : Khalifa Airways est née dans les locaux de la DAC. Elle a été clouée au sol dans les mêmes locaux », explique un connaisseur de l'aviation civile algérienne. Khalifa Airways a obtenu son agrément alors que des dizaines d'autres ont été refusés, dont certains émanaient d'anciens pilotes ou d'instructeurs, plus habilités à diriger une compagnie aérienne qu'un ancien pharmacien.

    Le dossier fait partie des secrets les mieux gardés de la DACM. Messaoud Benchemam a été entendu dans le cadre de l'enquête sur Khalifa. Mais il n'a pas été inquiété, en attendant peut-être le procès de Khalifa Airways qui pourrait se tenir après l'extradition en Algérie de l'ancien milliardaire, actuellement détenu en Grande-Bretagne.

    La gestion des dernières demandes de vols supplémentaires émanant de la compagnie Aigle Azur illustre cette opacité qui caractérise la gestion de la DACM. Il y a un mois, la compagnie française avait été contrainte d'annuler des vols supplémentaires depuis Paris faute d'autorisation de la DACM. Près de 700 ont été pénalisés par cette décision, la première du genre depuis qu'Aigle Azur opère en Algérie. Hier, près d'un mois après cet incident, la même DACM annonce avoir décidé d'autoriser tous les vols supplémentaires d'Aigle Azur.

    Pourquoi avoir pénalisé des centaines de passagers pour ensuite changer d'avis ? Officiellement, cette décision a été prise après qu'Air Algérie a obtenu le même quota de vols de la part de la France. Mais le mystère reste entier autour de cette affaire.

    TSA
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