KHALIDA TOUMI ET LES ISLAMISTES
La guerre de Cent Ans
19 Juillet 2009
En Nahdha demande une commission d’enquête sur l’utilisation du budget du Panaf.
Le Festival panafricain ne fait pas que des heureux. Depuis son lancement par la ministre de la Culture, il fait face à de nombreuses critiques, venant notamment des islamistes qui n’apprécièrent guère le déballage du Festival panafricain. Au fait, derrière cette affaire de festivals, ce sont les démons de la guerre entre Khalida Toumi et les islamistes qui se sont réveillés. Les islamistes n’ont jamais porté Mme Toumi dans leur coeur depuis qu’elle a été dans l’opposition. C’est donc un vieux contentieux que ces islamistes tentent de régler avec la ministre de la Culture.
Parmi les réactions, on notera celle du parti islamiste modéré d’En Nahdha qui, par le biais de son groupe parlementaire, a critiqué l’organisation de manifestations culturelles avec des dépenses publiques faramineuses.
Le groupe parlementaire a qualifié de gabegie le budget du Panaf et même de toutes les manifestations organisées par le ministère de la Culture et demande aux autorités publiques d’ouvrir une enquête sur ces dépenses qu’il juge inutiles pour l’utilité publique. En Nahdha indique que durant «l’Année de l’Algérie en France» en 2003, l’Algérie a dépensé plus de 700 milliards, ce qui peut contribuer, estime-t-il, à la construction de 35.000 logements et 150 établissements scolaires. Le groupe parlementaire d’En Nahdha ajoute encore que les organisateurs de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», ont dépensé plus de 500 milliards, sans pour autant apporter quelque chose à l’Algérie. Le groupe parlementaire d’En Nahdha, accuse également le ministère de la Culture de dépenser des sommes colossales pour des manifestations qui n’ont aucun impact sur le plan international et qui n’ont pas le succès escompté sur le plan médiatique local.
Les députés d’En Nahdha ne comprennent pas comment le gouvernement a pu accorder un budget de 800 milliards pour organiser un carnaval ridicule dans les rues d’Alger, alors que ce budget pouvait suffire à la construction de 4000 logements et 160 établissements éducatifs.
Dans sa conclusion, le groupe parlementaire estime qu’il est aberrant d’accorder des budgets toujours en augmentation pour le ministère de la Culture qui a dépensé plus de 2000 milliards, une somme astronomique qui aurait pu servir à la construction de 10.000 logements et 500 établissements éducatifs. Aussi, il demande une commission pour enquêter sur ces dépenses jugées selon leur point de vue, excessives. Il ajoute enfin que cette somme équivaut aux dépenses d’un pays arabe qui possède 70 millions d’habitants.
Les députés d’En Nahdha auraient espéré que cet argent servît à développer la culture en Algérie en aidant à la promotion du patrimoine culturel et en aidant les artistes et les poètes, au lieu de jeter de l’argent dans la culture de la nudité et de la médiocrité africaines.
Il est clair que les festivals et les manifestations culturelles ne sont pas la priorité des partis islamistes. Dans les mosquées, les discussions se sont focalisées sur le passage des danseuses africaines aux seins nus dans les rues d’Alger. De nombreux députés issus du parti d’El Islah, du MSP et d’En Nahdha comptent interpeller la ministre de la Culture Khalida Toumi lors de la prochaine session sur ces manifestations culturelles internationales qui, selon eux, n’ont pas de lien avec nos us et coutumes...d’Africains du Nord et musulmans.
Adel MEHDI
La guerre de Cent Ans
19 Juillet 2009
En Nahdha demande une commission d’enquête sur l’utilisation du budget du Panaf.
Le Festival panafricain ne fait pas que des heureux. Depuis son lancement par la ministre de la Culture, il fait face à de nombreuses critiques, venant notamment des islamistes qui n’apprécièrent guère le déballage du Festival panafricain. Au fait, derrière cette affaire de festivals, ce sont les démons de la guerre entre Khalida Toumi et les islamistes qui se sont réveillés. Les islamistes n’ont jamais porté Mme Toumi dans leur coeur depuis qu’elle a été dans l’opposition. C’est donc un vieux contentieux que ces islamistes tentent de régler avec la ministre de la Culture.
Parmi les réactions, on notera celle du parti islamiste modéré d’En Nahdha qui, par le biais de son groupe parlementaire, a critiqué l’organisation de manifestations culturelles avec des dépenses publiques faramineuses.
Le groupe parlementaire a qualifié de gabegie le budget du Panaf et même de toutes les manifestations organisées par le ministère de la Culture et demande aux autorités publiques d’ouvrir une enquête sur ces dépenses qu’il juge inutiles pour l’utilité publique. En Nahdha indique que durant «l’Année de l’Algérie en France» en 2003, l’Algérie a dépensé plus de 700 milliards, ce qui peut contribuer, estime-t-il, à la construction de 35.000 logements et 150 établissements scolaires. Le groupe parlementaire d’En Nahdha ajoute encore que les organisateurs de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», ont dépensé plus de 500 milliards, sans pour autant apporter quelque chose à l’Algérie. Le groupe parlementaire d’En Nahdha, accuse également le ministère de la Culture de dépenser des sommes colossales pour des manifestations qui n’ont aucun impact sur le plan international et qui n’ont pas le succès escompté sur le plan médiatique local.
Les députés d’En Nahdha ne comprennent pas comment le gouvernement a pu accorder un budget de 800 milliards pour organiser un carnaval ridicule dans les rues d’Alger, alors que ce budget pouvait suffire à la construction de 4000 logements et 160 établissements éducatifs.
Dans sa conclusion, le groupe parlementaire estime qu’il est aberrant d’accorder des budgets toujours en augmentation pour le ministère de la Culture qui a dépensé plus de 2000 milliards, une somme astronomique qui aurait pu servir à la construction de 10.000 logements et 500 établissements éducatifs. Aussi, il demande une commission pour enquêter sur ces dépenses jugées selon leur point de vue, excessives. Il ajoute enfin que cette somme équivaut aux dépenses d’un pays arabe qui possède 70 millions d’habitants.
Les députés d’En Nahdha auraient espéré que cet argent servît à développer la culture en Algérie en aidant à la promotion du patrimoine culturel et en aidant les artistes et les poètes, au lieu de jeter de l’argent dans la culture de la nudité et de la médiocrité africaines.
Il est clair que les festivals et les manifestations culturelles ne sont pas la priorité des partis islamistes. Dans les mosquées, les discussions se sont focalisées sur le passage des danseuses africaines aux seins nus dans les rues d’Alger. De nombreux députés issus du parti d’El Islah, du MSP et d’En Nahdha comptent interpeller la ministre de la Culture Khalida Toumi lors de la prochaine session sur ces manifestations culturelles internationales qui, selon eux, n’ont pas de lien avec nos us et coutumes...d’Africains du Nord et musulmans.
Adel MEHDI
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