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Les jokers de l’Algérie avec l’UE

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  • Les jokers de l’Algérie avec l’UE



    Par M.Iouanoughene/ Traduit par S.A

    L’évolution des relations Algero-UE, laisse entendre que notre gouvernement détiens plusieurs cartes jokers, qui peuvent lui permettre d’imposer ses positions devant les pays européens, s’il parviens à bien négocier.
    Aujourd’hui, les européens craignent de tomber dans la dépendance de l’énergie algérienne, en même temps, ils s’inquiètent par rapport aux nouvelles actions, relatives à l’investissement étranger dans notre pays.
    De sa part, l’Algérie veut revoir l’accord du partenariat euro-méditerranéen, car elle rejette les conditions européennes, en matière de la coopération espérée, dans la question de l’immigration. L’Algérie a rejeté aussi les conditions européennes relatives aux dossiers, de sécurité, et d’anti-terrorisme.
    Tous ces dossiers en suspens, entre les deux parties, font en sorte que la rive nord de la méditerranée bouge, comme de coutume, en utilisant la pression, à travers la demande de mettre les législations en conformité avec les standards internationaux, et aussi faire sortir quelques dossiers congelés, relatifs à l’histoire, et au service de sécurité entre les deux parties. On ne va pas exclure dans ce contexte que les dossiers du droit de l’homme, la démocratie et les libertés religieuses soient d’actualité aussi...
    Bien que les relations de l’Algérie avec la communauté internationale, diffèrent de celles de l’Iran, du Soudan, et du reste des Etats cernés par les grands pays européens, à cause de multiples raisons, notre gouvernement se sent à l’abris des pressions européennes, qui peuvent conduire à une traduction au tribunal pénal international, ou à un éventuel coup d’état, ou encore à des sanctions économiques ou des blocus aériens.., mais, bien encore plus que cela, l’Algérie ne s’est jamais senti dans une telle position de force, en comparaison avec les pays du nord.
    La raison en est, que l’Europe affronte aujourd’hui des crises d’actualité, tel que la crise financière qui est devenue une crise économique, et sociale, et affrontera également d’autres crises liées à l’énergie.
    L’Europe a besoin donc de l’Algérie, pour assouplir la situation de ses entreprises, et garantir son avenir, en matière d’énergie, notamment après que son nucléaire ait atteint sa dernière phase de vie, et devenu impuissant, devant un manque d’efficience en matière de nouvelles énergies, substituant pétrole, gaz, et soleil. Dans une telle situation l’Europe ne trouve plus le temps de soumettre le gouvernement algérien, connu pour ses longs pats, aux négociations. Nous pouvons citer dans ce sens, que l’Algérie a commencé les négociations en vue d’intégrer l’Organisation mondiale du commerce, durant les années 80.
    Mais cette lenteur dans les négociations, et ces cartes de pressions, devenues à nos jours des jokers, entre les mains de l’Algérie, sont confrontées a une autre lenteur, relative à la réforme intérieure, dans les domaines de la politique, l’économie, la société…..
    Nous ne saisissons plus si, notre gouvernement a l’intention de se débarrasser de la dépendance, et des conditions qu’impose l’Europe aux pays du sud, ou bien, qu’il est satisfait de ces circonstances, et exploitera la situation critique de l’Europe pour encore plus de lenteur, mais pas pour plus que ça.


    EL KHABAR
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