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Pour la prévention de la dangerosité des puits en Kabylie

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  • Pour la prévention de la dangerosité des puits en Kabylie

    Encore une noyade dans un puits dans la wilaya de Béjaïa.

    La petite localité de Tala Ifssar, dans la commune de Barbacha, a été secouée par un drame survenu dans l’après-midi de mercredi dernier. Une adolescente de 14 ans a péri lors d’une chute accidentelle dans un puits d’eau abandonné.

    La jeune collégienne qui se trouvait avec son père dans un champ de pâturages s’affairait à cueillir des fruits de bois quand elle a fait une chute accidentelle dans un puits isolé au milieu des bois et couvert d’une dense végétation, selon des informations recueillies auprès des habitants de Tala. Des habitants ont accouru en vain sur le lieu du drame suite à l’alerte donnée par le père impuissant à sauver la victime noyée dans l’eau froide du gouffre.

    Le corps inerte a été repêché et transféré à l’hôpital d’Amizour où une autopsie a été effectuée. En fait et, en l’espace d’une semaine, trois corps sans vie ont été repêchés des puits à travers des localités de la wilaya de Béjaïa. Deux adolescents sont morts dans les mêmes conditions au centre-ville de Seddouk, le lundi dernier. Les routes et la mer ne sont pas les seuls coupe-gorge puisque ces cylindres et autres cubes pleins d’eau à ciel ouvert ont aussi leur quota de morts et cela sans compter les noyades dans les oueds et les barrages. Comme les mines anti-personnel, ces puits et bassins sans aucune barrière de sécurité, car le plus souvent abandonnés par leurs propriétaires, sont devenus de véritables pièges fatals où tous ceux qui se sont approchés ont basculé et finalement se sont noyés ou s’étaient écrasés contre les parois pierreuses du puits. Le comble est que la quasi-totalité de ce genre d’accidents survient dans des régions rurales où les postes de secours sont inexistants et ce sont des hommes de l’entourage ou des membres de la familles de la victime qui doivent effectuer des escalades périlleuses pour porter secours aux accidentés en employant tous les moyens du bord.

    Il est à rappeler l’horrible accident survenu l’été de l’année 2007, au lieu dit Tercha dans la commune d’El-Kseur durant lequel 5 personnes avaient péri asphyxié par du gaz dégagé d’un moteur hydraulique dans un puits en tentant de sauver le premier otage, en vain.

    L’année d’avant, c’étaient quelque 7 personnes qui avaient connu le même sort à Bousselem (Sétif), ajoutés à cela des cas de chutes accidentelles dans des puits.

    Vu les fréquents accidents et les difficultés d’accès à ces gouffres pour des opérations de secours, il est temps de baliser et de quadriller par des lois et textes ces gouffres qui minent les localités, sinon rien ne pourra arrêter ces accidents.

    Comme de coutume il est procédé au recensement des puits existants au sein des collectivités locales pour des contrôles bactériologiques sur l’eau afin de prévenir les MTH. Il serait aussi impératif de faire de même auprès des autorités concernées et de la Protection civile dans le but d’exiger de rendre ces points d’eau infranchissables par des moyens adéquats de fermeture et visibles. Cela ne coûterait presque rien pour prévenir ces accidents fâcheux qui endeuillent des familles.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    Il est nécéssaire pour tout le monde de balisés tout les puits naturelles ou celles creuser par l'homme .pour cela il faut lancer des campagnes d'informations dans touts les couars, et les adhrars .

    Malheureusement c'est dans les régions ou on en parle le moins qu'ils se passe le plus d'accident de se type .

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