Tweet
Coup dur pour le secteur du bâtiment et des travaux publics en Algérie ! Le ciment, ce matériau indispensable aux chantiers, est devenu tout simplement une denrée rare. Ainsi, un quintal de ce matériau s’écoule actuellement sur le marché parallèle à 1 450 DA, si l’on arrive à se le procurer, alors que son prix initial ne devait pas dépasser les 650 DA.
Les consommateurs ne cachent plus leur ire, surtout les entrepreneurs qui crient à l’injustice : «Nous sommes doublement pénalisés, car nous payons le ciment à des prix exorbitants ; mais aussi, nous payerons les retards dans la réalisation de nos marchés. Des retards dus essentiellement à l’absence de cette matière première.»
En effet, que de chantiers bloqués précisément par cette pénurie de ciment ! Même le programme d’aide à l’habitat rural est mis en veilleuse en raison de cette contrainte. Des milliers de bénéficiaires de l’aide à l’auto-construction ont dû renoncer à achever leurs travaux.
Même topo au niveau des entreprises de travaux publics et bâtiment, qui ne savent plus à quel saint se vouer. «Nous savons pertinemment qu’il existe une maffia du ciment ; sinon comment expliquer que les grosses entreprises se le procurent au prix réel alors que les petits entrepreneurs sont ignorés nonobstant des demandes dûment formulées auprès des usines de Sour-El-Ghozlane, Meftah, M’sila.
Bien plus, qui peut expliquer comment ces trabendistes arrivent à avoir les quantités qu’ils désirent et que l’on retrouve sur le marché parallèle» Bien des interrogations qui restent sans réponse, non seulement chez les consommateurs, mais également auprès de l’opinion publique. On parle d’une opération d’importation d’une grande quantité de ciment, environ un million de tonnes, pour faire face à cette demande, sans cesse grandissante en cette période estivale. Mais jusque-là, rien ne se profile à l’horizon. Les autorités compétentes ont avancé une baisse sensible de la tension autour du ciment pour ce mois de juillet, par le biais justement de cette opération d’importation. Mais c’est l’effet inverse qui se produit. La demande dépasse de façon exponentielle l’offre sur le marché.
Qui régulera ce déséquilibre flagrant ? Certainement pas cette mafia qui dispose de toutes les manœuvres pour fixer les prix. Même si d’importantes quantités viennent à être débarquées ports du pays, les prix seront contrôlés inévitablement par ces mêmes ténors du marché parallèle. En tout état de cause, un cri d’alarme est lancé par l’ensemble des intervenants dans la filière du ciment. La pénurie ne cesse d’aller crescendo et les chantiers sont en «vacances», eux aussi. A bon entendeur…
Par le soir
Les consommateurs ne cachent plus leur ire, surtout les entrepreneurs qui crient à l’injustice : «Nous sommes doublement pénalisés, car nous payons le ciment à des prix exorbitants ; mais aussi, nous payerons les retards dans la réalisation de nos marchés. Des retards dus essentiellement à l’absence de cette matière première.»
En effet, que de chantiers bloqués précisément par cette pénurie de ciment ! Même le programme d’aide à l’habitat rural est mis en veilleuse en raison de cette contrainte. Des milliers de bénéficiaires de l’aide à l’auto-construction ont dû renoncer à achever leurs travaux.
Même topo au niveau des entreprises de travaux publics et bâtiment, qui ne savent plus à quel saint se vouer. «Nous savons pertinemment qu’il existe une maffia du ciment ; sinon comment expliquer que les grosses entreprises se le procurent au prix réel alors que les petits entrepreneurs sont ignorés nonobstant des demandes dûment formulées auprès des usines de Sour-El-Ghozlane, Meftah, M’sila.
Bien plus, qui peut expliquer comment ces trabendistes arrivent à avoir les quantités qu’ils désirent et que l’on retrouve sur le marché parallèle» Bien des interrogations qui restent sans réponse, non seulement chez les consommateurs, mais également auprès de l’opinion publique. On parle d’une opération d’importation d’une grande quantité de ciment, environ un million de tonnes, pour faire face à cette demande, sans cesse grandissante en cette période estivale. Mais jusque-là, rien ne se profile à l’horizon. Les autorités compétentes ont avancé une baisse sensible de la tension autour du ciment pour ce mois de juillet, par le biais justement de cette opération d’importation. Mais c’est l’effet inverse qui se produit. La demande dépasse de façon exponentielle l’offre sur le marché.
Qui régulera ce déséquilibre flagrant ? Certainement pas cette mafia qui dispose de toutes les manœuvres pour fixer les prix. Même si d’importantes quantités viennent à être débarquées ports du pays, les prix seront contrôlés inévitablement par ces mêmes ténors du marché parallèle. En tout état de cause, un cri d’alarme est lancé par l’ensemble des intervenants dans la filière du ciment. La pénurie ne cesse d’aller crescendo et les chantiers sont en «vacances», eux aussi. A bon entendeur…
Par le soir