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Un des plus grands opérateurs de terminaux dans le monde, DP World veut faire de Dakar une place portuaire de référence à l’ambition du Sénégal. Le port de Dakar vient d’étrenner ses premiers portiques à l’image des grands ports du monde.
Le Port de Dakar est une plaque tournante de l’économie maritime mondiale de par sa position stratégique que lui confère une rade bien abritée. Jusqu’à une époque récente, il était le troisième port de la sous-région après le port autonome d'Abidjan et le Port de Lagos et se classait au neuvième rang sur le continent. Depuis la signature de l’accord de concession avec Dubai Ports World (DP World) le 8 octobre 2007, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et le port de Dakar est devenu leader dans beaucoup de domaines.
L’accord signé entre DP World et le Sénégal pour une concession sur le terminal à conteneurs porte sur 25 ans. A en croire Guido Heremans directeur général de DP World Dakar « le terminal à conteneurs a été remis aux standards de sécurité et sûreté internationaux ». La réception de nouveaux portiques va marquer une nouvelle percée d'entreprises de niveau mondiales en Afrique par la porte de Dakar.
"DP World Dakar est devenu le premier et unique terminal à conteneurs de l’Afrique de l’Ouest à avoir passé avec succès l’audit de certification ISO 228000 relative au management de la sécurité et le deuxième en Afrique après Djibouti", a souligné le ministre d'Etat Karim Wade ministre sénégalais de la coopération internationale, des infrastructures, des transports aériens et de l’aménagement .
Ce qui est une garantie pour les marchandises des clients. « Les ambitions du port d’étrenner de nouveaux portiques ont toujours été freinées » a dit monsieur Bara Sady directeur général du port. Grâce à DP World, le temps d’attente moyen des navires rade est quasi nul, ajoute-t-il. D’une moyenne d’attente d’environ 15h il est réduit à 1,70.
Ces nouveaux équipements, combinés à une technologie de gestion de terminal à conteneurs, est opéré par un personnel ayant bénéficié d’une formation de huit semaines à Djibouti. Pour Karim Wade : « Le coût de l’investissement est estimé à 66 milliards de francs CFA, l’effectif des emplois permanents se chiffre à 362 agents, dont 117 proviennent des anciens opérateurs, soit 245 nouveaux postes créés Le port de Dakar doit jouer un rôle de leader ». Seulement soutient-il, il faut réduire les coûts et remettre transrail sur les rails pour une bonne intégration africaine.
Dans la même logique, son homologue malien Ameth Dia Semega, ministre malien de l’équipement et du transport demande une meilleure synergie entre le Sénégal et le Mali afin que le port de Dakar puisse servir de référence en Afrique. "L’arrivée des portiques est une avancée significative pour l’accomplissement des activités portuaires pour des pays enclavés comme le Mali" a dit monsieur Séméga.
L’autoroute à péage, l’aéroport international Blaise Diagne, faire de transrail un véritable vecteur de développement, la modernisation du site du port de Dakar, et le « port du futur », font partie des priorités du président Abdoulaye Wade. Le moment est venu de sceller un pacte de confiance pour faire du corridor Bamako Dakar un axe qui gagne pour une Afrique qui marche.
A. KAMA
The Dakar Times
Le Port de Dakar est une plaque tournante de l’économie maritime mondiale de par sa position stratégique que lui confère une rade bien abritée. Jusqu’à une époque récente, il était le troisième port de la sous-région après le port autonome d'Abidjan et le Port de Lagos et se classait au neuvième rang sur le continent. Depuis la signature de l’accord de concession avec Dubai Ports World (DP World) le 8 octobre 2007, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et le port de Dakar est devenu leader dans beaucoup de domaines.
L’accord signé entre DP World et le Sénégal pour une concession sur le terminal à conteneurs porte sur 25 ans. A en croire Guido Heremans directeur général de DP World Dakar « le terminal à conteneurs a été remis aux standards de sécurité et sûreté internationaux ». La réception de nouveaux portiques va marquer une nouvelle percée d'entreprises de niveau mondiales en Afrique par la porte de Dakar.
"DP World Dakar est devenu le premier et unique terminal à conteneurs de l’Afrique de l’Ouest à avoir passé avec succès l’audit de certification ISO 228000 relative au management de la sécurité et le deuxième en Afrique après Djibouti", a souligné le ministre d'Etat Karim Wade ministre sénégalais de la coopération internationale, des infrastructures, des transports aériens et de l’aménagement .
Ce qui est une garantie pour les marchandises des clients. « Les ambitions du port d’étrenner de nouveaux portiques ont toujours été freinées » a dit monsieur Bara Sady directeur général du port. Grâce à DP World, le temps d’attente moyen des navires rade est quasi nul, ajoute-t-il. D’une moyenne d’attente d’environ 15h il est réduit à 1,70.
Ces nouveaux équipements, combinés à une technologie de gestion de terminal à conteneurs, est opéré par un personnel ayant bénéficié d’une formation de huit semaines à Djibouti. Pour Karim Wade : « Le coût de l’investissement est estimé à 66 milliards de francs CFA, l’effectif des emplois permanents se chiffre à 362 agents, dont 117 proviennent des anciens opérateurs, soit 245 nouveaux postes créés Le port de Dakar doit jouer un rôle de leader ». Seulement soutient-il, il faut réduire les coûts et remettre transrail sur les rails pour une bonne intégration africaine.
Dans la même logique, son homologue malien Ameth Dia Semega, ministre malien de l’équipement et du transport demande une meilleure synergie entre le Sénégal et le Mali afin que le port de Dakar puisse servir de référence en Afrique. "L’arrivée des portiques est une avancée significative pour l’accomplissement des activités portuaires pour des pays enclavés comme le Mali" a dit monsieur Séméga.
L’autoroute à péage, l’aéroport international Blaise Diagne, faire de transrail un véritable vecteur de développement, la modernisation du site du port de Dakar, et le « port du futur », font partie des priorités du président Abdoulaye Wade. Le moment est venu de sceller un pacte de confiance pour faire du corridor Bamako Dakar un axe qui gagne pour une Afrique qui marche.
A. KAMA
The Dakar Times