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160 millions d’euros pour un nouveau système de gestion portuaire

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  • 160 millions d’euros pour un nouveau système de gestion portuaire

    DP World commence à moderniser les ports algériens.
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    160 millions d’euros pour un nouveau système de gestion portuaire

    Yasmine Idjer
    Le Financier
    19-07-2009

    L’Etat a dégagé une enveloppe de 160 millions d’euros pour doter les différents ports nationaux d’un nouveau système de gestion de la sécurité maritime et portuaire et d'échange d'informations, a annoncé, hier, le ministre des Transports, Amar Tou, en marge de l'inauguration du Centre opérationnel de sûreté des navires et des installations portuaires (COSS).

    Ce dispositif sera opérationnel au plus tard en 2012, a-t-il précisé. Le Système intégré de la gestion de la sûreté et de la sécurité maritime et portuaire et d'échange de données informatisées (VTMIS) «devra réunir toutes les conditions de sécurité dans les eaux territoriales nationales, les côtes, et les ports en Algérie», note le ministre.

    Un groupement, composé de deux entreprises suédoises et une entreprise coréenne, a été retenu pour la mise en place du VTMIS. L’avantage avec ce système, c’est qu’il permettra une meilleure coordination entre les différents services en donnant la possibilité aux opérateurs d’accomplir «toutes les formalités commerciales au niveau des ports par voie électronique», a tenu à signaler M. Tou. Abondant dans le même sens, le directeur de la marine marchande auprès du ministère, Abdelkrim Rezal, a indiqué que le VTMIS renforcera la surveillance des quais et des rades au niveau des ports et leurs zones sensibles, ainsi que leurs accès à travers un réseau de caméras.

    Il assurera aussi la gestion du trafic des navires algériens et étrangers longeant les côtes nationales jusqu'à une distance de 40 miles nautiques (70 km). Les pouvoirs publics semblent déterminés à moderniser les infrastructures portuaires et leur management. Dernièrement, il a été décidé de ne plus autoriser les navires transportant des cargaisons de rond à béton et de bois, les produits alimentaires non-conteneurisés, les marchandises diverses non conteneurisées et les véhicules (car-carries) à décharger leurs marchandises au port d’Alger à partir du 1er octobre 2009. Ces nouvelles mesures visent à décongestionner certains ports nationaux de commerce, notamment le port d’Alger dont la situation devenait intenable.

    Cette décision a été prise en conseil interministériel pour mettre fin à l’allongement de la durée à quai des navires et à l’importante rade qui se traduit par des impacts extrêmement pénalisants pour l’économie, notamment par le taux de fret et les primes d’assurances élevées, les taxes de congestion et les surestaries, ajoute le communiqué. Chaque journée en mer coûterait au Trésor public entre 1.500 et 2.500 dollars, transférés en devises fortes vers l’étranger.

    Les ports de Djendjen, Mostaganem et Ghazaouet ont été retenus pour la réception des car-ferries. Les autres ports, à savoir Oran, Béjaïa, Annaba, Skikda, Mostaganem, Djendjen, Ghazaouet, Arzew et Tenès sont appelés à traiter les autres catégories de produits importés par voie maritime.

    Pour de nombreux observateurs, l’arrivée de l’émirati DP World est pour beaucoup dans ces changements radicaux.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    160 millions d'euros pour sécuriser les ports

    Un nouveau système sophistiqué visant à renforcer la sécurite et améliorer la gestion des ports en Algérie sera mis en place en 2012.

    Ce dispositif est appelé système intégré de contrôle et de sécurité et de sûreté maritime et portuaire et d'échange de données informatisés (VTMIS, Vessel Traffic Management and Information Service).

    Un groupement composé de deux entreprises suédoises et une entreprise coréenne qui a décroché ce marché réalisera ce projet pour 160 millions d'euros. Comme nous l'avions révélé (voir notre édition du 21 mars 2009), le ministère des Transports avait lancé un avis d'appel d'offres international restreint, relatif à la mise en place de ce système. Le projet a été approuvé par le conseil de gouvernement conjointement avec le projet de développement des ports.

    Après l'Italie, l'Algérie est le deuxième pays à disposer d'un tel système. «Un système qui devra réunir toutes les conditions de sécurité dans les eaux territoriales nationales, les côtes, et les ports en Algérie», a expliqué, hier, à Alger, le ministre des Transports Amar Tou à la presse à l'occasion de l'inauguration du Centre opérationnel de sûreté des navires et des installations portuaires (COSS). Ce système permettra, également, une fois mis en service, «l'accomplissement de toutes les formalités commerciales au niveau des ports par voie électronique», a ajouté M. Tou.

    Outre le renforcement de la surveillance des quais et des rades au niveau des ports et leurs zones sensibles, ainsi que leurs accès à travers un réseau de caméras, le VTMIS assurera la gestion du trafic des navires algériens et étrangers longeant les côtes nationales, jusqu'à une distance de 40 miles nautiques (70 km), a expliqué de son côté le directeur de la marine marchande auprès du ministère, M. Abdelkrim Rezal, dans une présentation de ce dispositif. Pour bien assurer ces missions, ce système sera doté d'un centre opérationnel national, basé à Alger, ainsi que trois centres régionaux (centre, est et ouest), qui travailleront en collaboration avec les différentes institutions nationales de sécurité, à l'instar des Gardes-côtes, la Gendarmerie nationale, la DGSN et la Protection civile.

    Les enceintes portuaires seront équipées de caméras de surveillance (pour l'identification des personnes dans les points sensibles du port), d'un système anti-intrusion, des badges électroniques pour le personnel... Ce projet intitulé VTMIS consiste en l'implantation d'un système VTS associé au système AIS pour la gestion du trafic des navires aux abords et dans les ports. Cet arsenal de moyens sophistiqués qui conférera au secteur maritime une vigilance optimale, vient renforcer les mesures de sécurisation maritime adoptées par le pays, à la faveur de l'entrée en vigueur de l'ISPS code, le nouveau code international de sécurité maritime.

    Tout récemment, un bureau d'études italien a entamé, à Arzew, l'étude d'un projet de télésurveillance par satellite dont seront équipés tous les ports du pays. Après un audit en la matière fait en 2008 par des spécialistes américains, le ministre des Transports a reconnu que le port d'Arzew est leader en matière de sûreté. Le nouveau dispositif vise la prévention et le secours contre les sinistres (risques naturels ou technologiques majeurs).

    Le Centre opérationnel de sûreté des navires et des installations portuaires (COSS) est chargé notamment de veiller en permanence à la sécurité des infrastructures portuaires et maritimes et de recevoir les messages de détresse des navires. Située au siège du ministère, cette structure, qui est dotée d'importants équipements de surveillance du port et de la baie d'Alger et de moyens de communication modernes, a également pour missions d'établir une banque de données relatives aux incidents qui pourraient survenir dans les infrastructures portuaires. Le COSS est aussi équipé d'un outil d'identification automatique des navires en rade ou sur les quais permettant de reconnaître ces navires à distance et la nature de leurs cargaisons, a-t-on encore indiqué.

    Cette modernisation des ports s'inscrit en droite ligne avec la réforme du secteur: les ports sont désormais recentrés sur leurs fonctions régaliennes (sécurité, capitainerie, gestion des infrastructures, organisation des concessions). Les activités concurrentielles (principalement la manutention) seront concédées au privé. En plein boom des partenariats qui se concluent en cascade avec des opérateurs étrangers, le gouvernement travaille sur la séparation de la fonction commerciale des entreprises portuaires et leur mission de puissance publique. En ligne de mire: la création d'un organe de régulation pour arbitrer les activités concurrentielles qui se développent dans nos ports.

    Djazaïr Port World, la deuxième joint-venture, officiellement créée le 15 février dernier, à la faveur d'un marché passé au gré à gré entre l'EPAL et Dubaï Port World (DPW), 3e opérateur mondial dans les terminaux à conteneurs, avait pris les commandes du terminal à conteneurs du port d'Alger, en avril dernier. Concurrence oblige, la société DP World El Djazaïr vient d'adopter un système de gestion en continu: fonctionner 24h/24 et 7j/7 durant toute l'année. Objectif: l'application de ce nouveau système devrait mettre fin au phénomène des navires en rade dans trois ou quatre mois.

    Continental News

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