Le vice-président de la Banque Mondiale estime que le chômage élevé en Algérie est en partie dû à l'injustice dans l'accès à l'emploi. Il cite l'exemple de l'inadéquation entre le système éducatif et les besoins du marché du travail. Il aurait pu citer un autre exemple, difficile à quantifier certes, mais que beaucoup de nos compatriotes rencontrent dans leur recherche de l'emploi, à savoir la discrimination.
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M. Bourguignon, vice-président de la Banque mondiale sur la politique du pays : “Il existe un problème d’injustice en matière d’accès à l’emploi”
Le premier vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale, M. François Bourguignon, juge “qu’il existe en Algérie un problème d’équité et d’inégalité d’accès à l’emploi”. Le premier vice-président et économiste en chef de la banque mondiale, qui a présenté, hier, devant la presse nationale le rapport sur le développement dans le monde 2006 “équité et développement”, publié le 20 septembre dernier, tire cette conclusion du paradoxe de l’économie algérienne, fait d’une aisance financière sans précédent et d’un chômage, en baisse certes, mais toujours important. “Les caisses sont bien remplies et l’économie en pleine croissance. Pourtant le chômage demeure important”, fait-il remarquer. M. François Bourguignon explique ce problème “d’équité et d’inégalité d’accès à l’emploi, par l’inadéquation entre le système éducatif et les besoins du marché du travail”.
M. François Bourguignon est convaincu que le Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC), engagé par l’Algérie pour la période 2005-2009, pourrait fortement contribuer à la consécration dans les faits du principe de l’égalité des chances. L’expert de la banque mondiale n’a pas voulu “polémiquer”, sur la perception de la Banque mondiale au sujet des augmentations des salaires. “La Banque mondiale n’entre pas dans le jeu politique d’un pays. Même s’il est du devoir de cette institution financière internationale, de dire quelles sont les implications sociales et économiques d’un dispositif introduit par tel ou tel pays”, estime-t-il.
Pour autant, le représentant de la BM s’est montré peu favorable à ce type d’initiative. Il explique qu’“une distribution immédiate de la rente pétrolière va pénaliser le secteur hors hydrocarbures” et rendrait l’Algérie moins attractive à l’investissement direct étranger, le coût du travail n’étant plus un avantage comparatif.
(c) Liberté
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M. Bourguignon, vice-président de la Banque mondiale sur la politique du pays : “Il existe un problème d’injustice en matière d’accès à l’emploi”
Le premier vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale, M. François Bourguignon, juge “qu’il existe en Algérie un problème d’équité et d’inégalité d’accès à l’emploi”. Le premier vice-président et économiste en chef de la banque mondiale, qui a présenté, hier, devant la presse nationale le rapport sur le développement dans le monde 2006 “équité et développement”, publié le 20 septembre dernier, tire cette conclusion du paradoxe de l’économie algérienne, fait d’une aisance financière sans précédent et d’un chômage, en baisse certes, mais toujours important. “Les caisses sont bien remplies et l’économie en pleine croissance. Pourtant le chômage demeure important”, fait-il remarquer. M. François Bourguignon explique ce problème “d’équité et d’inégalité d’accès à l’emploi, par l’inadéquation entre le système éducatif et les besoins du marché du travail”.
M. François Bourguignon est convaincu que le Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC), engagé par l’Algérie pour la période 2005-2009, pourrait fortement contribuer à la consécration dans les faits du principe de l’égalité des chances. L’expert de la banque mondiale n’a pas voulu “polémiquer”, sur la perception de la Banque mondiale au sujet des augmentations des salaires. “La Banque mondiale n’entre pas dans le jeu politique d’un pays. Même s’il est du devoir de cette institution financière internationale, de dire quelles sont les implications sociales et économiques d’un dispositif introduit par tel ou tel pays”, estime-t-il.
Pour autant, le représentant de la BM s’est montré peu favorable à ce type d’initiative. Il explique qu’“une distribution immédiate de la rente pétrolière va pénaliser le secteur hors hydrocarbures” et rendrait l’Algérie moins attractive à l’investissement direct étranger, le coût du travail n’étant plus un avantage comparatif.
(c) Liberté
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