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La tension artérielle plus élevée en milieu rural qu’en milieu urbain

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  • La tension artérielle plus élevée en milieu rural qu’en milieu urbain

    Selon une étude 67,1 % des hypertendus sont âgés de plus de 65 ans

    Selon une étude-pilote rendue publique par le président de la Société algérienne de cardiologie, le professeur Nibouche, lors du 9e congrès international de cardiologie, l’hypertension artérielle (HTA) est plus élevée en milieu rural (27,6 %) qu’en milieu urbain (23,8 %) à Sétif et Mostaganem.

    L’objectif de cette étude, a tenu à signaler le professeur Nibouche, est de déterminer la fréquence et la répartition des facteurs de risque des maladies non transmissibles (MNT) au sein de la population. L’enquête a révélé que l’hypertension est la pathologie figurant en tête avec un taux de 63,6 %.

    Elle est suivie dans une moindre mesure par l’infarctus du myocarde avec 39,6 % et les accidents vasculaires cérébraux avec 2,7 %. Cette étude, qui a porté sur un échantillon de 4 000 personnes âgées de 25 à 64 ans, a démontré que les femmes sont plus fréquemment hypertendues (29,8 %) que les hommes (22,3 %).

    Parmi les personnes hypertendues, 1,3 % ont une tension artérielle équilibrée. Chez le sujet diabétique, la prévalence globale de l’hypertension artérielle est de 41,5 %. Cette prévalence est plus élevée chez les femmes (47,7 %) que chez les hommes (34,9 %).

    Elle confirme donc, a insisté le professeur, le lien existant entre l’hypertension et l’obésité. 41,9 % des personnes hypertendues sont obèses. L’HTA est plus fréquente chez les hommes (53,3 %) que chez les femmes obèses (47 %). L’étude montre que 67,1 % des hypertendus sont âgés de plus de 65 ans.

    «L’approche step», faut-il le signaler, a été mise au point par l’équipe de surveillance intergroupe de l’OMS, dans le cadre de la stratégie de surveillance mondiale mise en place pour observer les tendances des maladies non transmissibles dans les pays.

    Cette étude vient compléter l’enquête effectuée en 2004 au niveau national par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour évaluer l’ampleur de la pathologie. L’infarctus du myocarde du sujet jeune a été au centre de la communication de la spécialiste en la matière, le Dr Nora Henine.

    Elle a souligné que l’infarctus du myocarde (IDM) de l’adulte de moins de 40 ans représente 3 à 5 % des infarctus «tout venant». La maladie athéromateuse n’en est pas la seule cause. Selon elle, l’impératif d’une revascularisation rapide et optimale est encore plus grand chez le sujet plus âgé, car l’extension potentielle des dégâts myocardes est plus importante du fait de l’absence d’une circulation de suppléance et d’un préconditionnement ischémique.

    Bien que rare en valeur relative, le nombre absolu de nouveaux cas par an d’IDM du sujet jeune est loin d’être négligeable. Il touche essentiellement des hommes fumeurs. La coronographie devrait être systématique, non seulement dans un but de revascularisation mais aussi pour tenter d’établir l’étiologie, a-t-elle conclu.

    Les spécialistes ont souligné que les maladies cardio-vasculaires constituent une des premières causes de mortalité dans les pays développés. Cependant, les pays en voie de développement ne sont plus guère épargnés, puisque on y constate une ascension de la prévalence de ces pathologies.

    Les nouvelles stratégies de prise en charge, ont-ils indiqué, se basent sur la prévention primaire et secondaire. Ainsi, l’association de l’hypertension artérielle et du diabète, couple délétère, a un effet multiplicateur sur le risque cardio-vasculaire.

    Amina Azoune (Le Jeune Indépendant: 12/12/05)

  • #2
    Ce qui est vraiment inquiettant, c'est qu'un grand nbre de ces personnes ne savent pas et ignorent completement leur maladie et qu'ils sont malades...

    Merci pour l'article.

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