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la réalité des marchés financiers au Maghreb!!

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  • la réalité des marchés financiers au Maghreb!!

    Il n’est plus possible, de nos jours, de parler du développement économique d’un pays, sans évoquer les conditions de son intégration dans l’économie de marché qui privilégie le financement direct, en faisant de la bourse un véritable « baromètre de l’économie ».
    Au Maghreb, nous assistons à un vaste mouvement d’intégration économique et au développement des politiques nationales, qui se caractérisent par une plus grande ouverture vers l’investissement privé, mais le financement de ce dernier reste largement assuré par le secteur bancaire.

    Le rôle des marchés financiers dans les économies maghrébines demeure au stade embryonnaire, étant donné que les résultats obtenus démontrent un aspect beaucoup plus théorique, qu’une application concrète et réelle des réformes envisagées, notamment en terme de libéralisation financière. Cette dernière s’est avérée une condition sine qua non pour l’insertion des économies maghrébines dans le nouveau contexte économique mondial dans la mesure où, cette ouverture se traduit essentiellement par l’existence impérative d’un marché financier.

    Certes, le marché financier fournit un certain nombre d’avantages aux entreprises puisqu’il permet de réduire les coûts relatifs au financement par endettement et confère une certaine autonomie à l’égard du crédit bancaire. Malgré ces opportunités, les entreprises maghrébines dépendent toujours du service bancaire qui reste largement prédominant. Elles éprouvent une réticence vis à vis de la bourse qui leur impose, une transparence totale constituant de ce fait un obstacle majeur pour le financement de leurs investissements.

    Notons également que les investissements financés par le marché financier dans les pays du Maghreb restent insuffisants, notamment les investissements productifs porteurs de croissance économique. De ce fait, et afin de pallier à cette inefficacité persistante des marchés financier maghrébins dans le financement des investissements, les principales instructions servant de guide à tout processus de libéralisation financière devant être suivies, sont les suivantes :

    Un système : - Assurant le respect des contrats ;
    - Judiciaire efficace pour le règlement des conflits et favorisant l’innovation et l’investissement et par là même la croissance.
    - Définissant les droits de propriété ;
    - Comptable efficace.

    Par conséquent, la bourse au Maghreb est sensée être un idéal substitut aux crédits bancaires et un véritable instrument de développement de croissance économique, d’efficacité économique et de bien-être social, mais elle se retrouve avec un rôle passif (surtout en Algérie, imprégné par une faiblesse et une inefficacité flagrante) et suscite l’inquiétude des pouvoirs publics maghrébins. Ces derniers devraient prendre des mesures rapides, voire communes, afin de redynamiser le marché boursier, d’accélérer son expansion et réfléchir sérieusement à mettre en œuvre une stratégie de collaboration, pour que l’économie maghrébine puisse jouir de tous les bienfaits qui peuvent être apportés par une bourse vivante et efficace.
    Passi passi werrana dipassi!

  • #2
    Différents marchés selon les pays du Maghreb

    Aujourd’hui au Maghreb il existe deux marchés boursiers majeurs. Le marché marocain (bourse de Casablanca), et le marché tunisien de (la bourse de Tunis). A l’heure actuelle pour l’Algérie on ne peu pas parler de bourse ou de marché financier seulement 3entreprises sont coté sur le marché et la bourse d’Alger n’a pas connus de transaction depuis plus de deux ans et demi.

    Pour Casablanca :

    La bourse de Casablanca à été crée en 1929 mais sont véritable décollage date seulement de 1990. La bourse regroupe environ une soixantaine d’entreprises et compte 4 indices boursier : Le Masi, le Madex, le CFG 25 et l’USI.

    Le volume des transactions sur le marché central et le marché de blocs pour le 8/12/2005 sont respectivement de 401 190 537,12 DH et 1 718 524 008,00 DH.

    A la bourse de Casablanca il existe aussi un marché réservé aux valeurs de la High Tech, appelé nouveau marché mis en place en juillet 2001.

    Trois grandes sociétés marocaines sont cotées à la fois sur le marché de Casa et sur le marché de la bourse de Paris. Il s’agit de Maroc Telecom, Attijariwafa bank, et l’Ona Sico.

    Et enfin la capitalisation atteint plus de 250 000 000 000 DH soit 25 000 000 000 €. Elle figure parmi les premières places financières arabes.


    Pour Tunis :

    Tunis figure comme une place moyenne mais avec d’importante possibilité de croissance surtout en vue de l’introduction boursière de Tunisie Telecom.


    Pour Alger :

    Le constat est beaucoup plus amer puisque aucune introduction n’a était enregistrée depuis plus de 3 ans, et la bourse compte seulement 3 entreprises. Le marché est dormant est malgré les lois et les reformes misent en place aucune évolution notable n’a était en enregistrée. De nombreuses sociétés algériennes ne connaissance rien et n’ont aucune confiance dans le marché bancaire, financier et boursier du pays.

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    • #3
      to be or not to be!

      plusieurs réflexions méritent d'être posées au plan de la réflexion!!
      Dernière modification par FrozenRose, 13 décembre 2005, 10h47.
      Passi passi werrana dipassi!

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      • #4
        être ou ne pas être!! voici la question!

        Tout à fait! le problème est beaucoup plus grand pour la bourse algérienne qui souffre depuis sa création en 1997!! je pense que plusieurs problèmes sont à résoudre si les autorités algériennes veulent le changement!!
        Parmi ces problèmes, on peut retrouver à mon avis:

        *un manque de culture boursière...en plus d'une économie trés peu bancarisée!

        *le problème de transparence des entreprises en Algérie, pourvu qu'on baisse le chiffre d'affaire afin d'échapper au fisc!

        * les conditions difficiles pour l'introduction en bourse!!

        *.....etc.

        Mais la chose à remarquer est qu'il ya en parallèle un marché obligataire en pleine expansion! (obligation air Algérie, Sonalgaz et bientôt mobilis): chose qui est trés encourageante à mon avis!!
        Passi passi werrana dipassi!

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        • #5
          C'est pas mal mais c'est toujours trop peu !!!

          Mais la chose à remarquer est qu'il ya en parallèle un marché obligataire en pleine expansion! (obligation air Algérie, Sonalgaz et bientôt mobilis): chose qui est trés encourageante à mon avis!!
          C'est vrai que c'est déjà pas mal mais un marché obligataire c'est un marché ou les banques vendent tous simplement des crédits. On achete ses obligation on attend leurs maturités et on reçoit ses intérets.

          Tandis qu'un marché boursier c'est différent sa vend et sa achéte dans une effervecence totale fesant intervenir des banque des coutier des intermédiaires etc...

          Car un marché obligataire ne représente qu'une toute petite fraction du volume transactionnel d'une place boursiére.

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          • #6
            je suis tout à fait ok! mais comment justifier l'expansion du marché obligataire! à mon avis c'est parce qu'il est plus sécurisant!! on achète une obligation, et en perçoit l'intérêt (le coupon) à l'échéance, par contre l'action signifie risque!! et vue la réticence des agents économiques algériens vis à vis la prise de risque ( ce n'est pas dans leur culture! c'est un peuple qui a toujours été assisté notamment dans la période socialiste, et il a même garder le pli jusqu'à nos jours), je pense en effet que les choses sont loins d'être prêtes pour le changement!
            Passi passi werrana dipassi!

            Commentaire


            • #7
              je suis tout à fait ok! mais comment justifier l'expansion du marché obligataire! à mon avis c'est parce qu'il est plus sécurisant!!
              Non je ne pense pas que se soit uniquement une question de sécurité de l'investissement. Le marché obligataire c'est juste un ensemble de banques qui se regroupent autour de la société qui désire financer son développement à l'aide d'un crédit. Les banques en question mettant en vente des obligations qui représente une partie du crédit.

              Par contre un marché pour les actions demande une infrastructure et une organisation plus compliqué.

              Sinon pour le niveau de la sécurité de l'investissement les financiers savent facilement se protéger en diversifiant leurs portefeuilles financiers en achetant des obligations, des actions regroupant des entreprises de différents type, des contrats à termes et des produits de type optionnel comme des warrant en put ou en call, ou encore des sicav, des participation dans des FCP, ou des OPCVM, etc....

              Par contre dans la presse ils font souvent croire au gens qu’une place financière se développe parce que 2 ou 3 entreprises ont émis sur le marché des titres obligataires, pour moi ce genre d’info c’est se foutre de la gueule du monde. Car j’ai déjà lu ce genre d’info sur elwatan.com & Co.

              Il est claire est net qu’un marché ne peu se développer convenablement que dans sa totalité.


              et vue la réticence des agents économiques algériens vis à vis la prise de risque ( ce n'est pas dans leur culture! c'est un peuple qui a toujours été assisté notamment dans la période socialiste, et il a même garder le pli jusqu'à nos jours), je pense en effet que les choses sont loins d'être prêtes pour le changement!
              Moi je pense honnêtement qu’il y-a beaucoup de compétence en Algérie mais malheureusement se sont ces personnes là que le pays mets de côté, en les condamnants au chômage ou à l’exil forcé.

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              • #8
                merci menara pour tous ces informations, tres interessants ont aprend des choses chaque jour sur ce forum. je remercie aussi le moderateur pour ce forum d'economie

                Commentaire


                • #9
                  "Sinon pour le niveau de la sécurité de l'investissement les financiers savent facilement se protéger en diversifiant leurs portefeuilles financiers en achetant des obligations, des actions regroupant des entreprises de différents type, des contrats à termes et des produits de type optionnel comme des warrant en put ou en call, ou encore des sicav, des participation dans des FCP, ou des OPCVM, etc...."

                  Je pourrais être parfaitement d’accord s’il s’agissait d’une économie libérale, une véritable économie de marché !! Où le marché dérivé fait partie intégrante du marché de capitaux, et propose aux agents économiques divers produits pour se prémunir contre les différents risques : de change, de taux,…etc. Cependant, le contexte algérien est loin d’adopter cette perspective libérale…la culture boursière est déjà absente et parler de produits dérivés paraît…. ?!
                  Il est incontestable que le marché dérivé est indispensable pour une meilleure couverture…d’ailleurs Sonatrach se plaint de perdre des millions de dollars en raison des risques liés aux variations de change, et en plus il n’y a aucune mesure pour qu’elle puisse se prémunir !! (des contrats à terme par exemple !!)
                  Je pense que l’Algérie ne peut prétendre intégrer le mouvement international de globalisation sans revoir cette passerelle des marchés de capitaux !!
                  Passi passi werrana dipassi!

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                  • #10
                    "C'est vrai que c'est déjà pas mal mais un marché obligataire c'est un marché ou les banques vendent tous simplement des crédits. On achete ses obligation on attend leurs maturités et on reçoit ses intérets"

                    Certes les banques algériennes ont participé significativement à l’expansion du marché obligataire, mais je ne suis pas d’accord quand vous dites qu’elles sont les seules à y participer ! Tous les agents économiques peuvent participé à l’achat des obligations notamment les ménages…l’exemple des obligations Air Algérie le certifie ! des obligations de 20000 DA et de 50000 DA ont été proposées…prix assez raisonnable pour un ménage à revenu moyen…D’ailleurs les résultats des ventes de ces obligations a été plus que satisfaisant… Air Algérie a même obtenu plus qu’elle ne l’espérait…
                    Passi passi werrana dipassi!

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                    • #11
                      Salam

                      Je pourrais être parfaitement d’accord s’il s’agissait d’une économie libérale
                      C'est vrai que ce que j'ai dis n'est peut être pas possible en Algérie, mais moi je pensais plutôt que les banques algériennes doivent se protéger en achetant des produits sur d'autres marchés pour se prémunire des variations et des pertes qu'elles peuvent subir.

                      merci menara pour tous ces informations, tres interessants ont aprend des choses chaque jour sur ce forum. je remercie aussi le moderateur pour ce forum d'economie
                      Merci pour les compliments !

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                      • #12
                        "C'est vrai que ce que j'ai dis n'est peut être pas possible en Algérie, mais moi je pensais plutôt que les banques algériennes doivent se protéger en achetant des produits sur d'autres marchés pour se prémunire des variations et des pertes qu'elles peuvent subir."

                        [B]voici toute la problématique du système financier en Algérie...Tous les problèmes sont entremêlés...commencer par quel problème !! This is the question ?
                        Passi passi werrana dipassi!

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