Est ce une bonne nouvelle ? On se prépare à une mort "certaine", puis on apprend subitement qu'on a la vie devant soit pour de longues année. Tel est le résultat d'une erreur de diagnostique médical : cancer incurable à la place d'un banal abcès.
Sa vie est foutue ou c'est une nouvelle naissance ? L'hôpital en cause doit lui rembourser combien ? L'argent suffirait à lui redonner gout à la vie, alors que psychologiquement il est "mort" ?
---------------
Royaume-Uni . Se croyant condamné, Philip Collins a dilapidé ses économies.En avril 2007, Philip Collins, un Britannique de 59 ans, apprend qu’il est atteint d’un cancer inopérable de la vésicule biliaire et du foie. Selon ses médecins, il lui reste alors six mois à vivre. Phil et sa femme, Isabel, quittent donc leur travail et décident de finir en beauté.
Ils retirent les 18 000 livres sterling (environ 20 000 euros) amassées depuis plusieurs années sur leur compte épargne retraite et, en guise de dernière volonté, s’offrent le bolide de leurs rêves : une moto Triumph noire. Avec le reste de leurs économies, les Collins refont la décoration de la maison et organisent l’enterrement.
La Triumph emmènera le cercueil le jour de la cérémonie. Philip achète également une voiture à sa femme pour qu’elle puisse se déplacer facilement quand il sera parti. Commence alors la série des «derniers moments ensemble» : les derniers anniversaires, le dernier Noël et les derniers dîners en famille.
Deux ans plus tard Philip est toujours là. Il souffre bien d’anémie et a perdu un peu de poids mais ne semble pas à l’article de la mort. Retour à l’hôpital, nouveaux tests. Et là, la nouvelle tombe : ce qui devait être un cancer incurable était en fait un banal abcès. «Lorsqu’ils m’ont annoncé que j’avais un cancer, j’étais encore plein de vie et un motard hors pair, explique Phil Collins dans les colonnes du quotidien The Sun. Cette histoire m’a complètement déséquilibré. Je suis devenu une épave. Mon estomac me fait tellement mal que parfois je n’arrive plus à marcher. Maintenant je suis incapable de faire quoique ce soit.» En cause, tous les médicaments ingurgités pendant deux ans pour lutter contre la soi-disant maladie.
Et puis cet ancien chauffeur routier, toujours au chômage, est maintenant complètement ruiné. L’hôpital où Phil Collins a été «soigné» a reconnu son erreur dans une lettre. «Nous adressons nos sincères excuses à M. Collins et sa famille pour la peur et le stress causés. Nous nous sommes assuré que cette situation ne se reproduise jamais.» Maigre consolation. Les Collins ont décidé d’attaquer en justice le National Health Service (NHS) qui gère les hôpitaux et l’ensemble des services de santé en Grande-Bretagne.
Liberation
Sa vie est foutue ou c'est une nouvelle naissance ? L'hôpital en cause doit lui rembourser combien ? L'argent suffirait à lui redonner gout à la vie, alors que psychologiquement il est "mort" ?
---------------
Royaume-Uni . Se croyant condamné, Philip Collins a dilapidé ses économies.En avril 2007, Philip Collins, un Britannique de 59 ans, apprend qu’il est atteint d’un cancer inopérable de la vésicule biliaire et du foie. Selon ses médecins, il lui reste alors six mois à vivre. Phil et sa femme, Isabel, quittent donc leur travail et décident de finir en beauté.
Ils retirent les 18 000 livres sterling (environ 20 000 euros) amassées depuis plusieurs années sur leur compte épargne retraite et, en guise de dernière volonté, s’offrent le bolide de leurs rêves : une moto Triumph noire. Avec le reste de leurs économies, les Collins refont la décoration de la maison et organisent l’enterrement.
La Triumph emmènera le cercueil le jour de la cérémonie. Philip achète également une voiture à sa femme pour qu’elle puisse se déplacer facilement quand il sera parti. Commence alors la série des «derniers moments ensemble» : les derniers anniversaires, le dernier Noël et les derniers dîners en famille.
Deux ans plus tard Philip est toujours là. Il souffre bien d’anémie et a perdu un peu de poids mais ne semble pas à l’article de la mort. Retour à l’hôpital, nouveaux tests. Et là, la nouvelle tombe : ce qui devait être un cancer incurable était en fait un banal abcès. «Lorsqu’ils m’ont annoncé que j’avais un cancer, j’étais encore plein de vie et un motard hors pair, explique Phil Collins dans les colonnes du quotidien The Sun. Cette histoire m’a complètement déséquilibré. Je suis devenu une épave. Mon estomac me fait tellement mal que parfois je n’arrive plus à marcher. Maintenant je suis incapable de faire quoique ce soit.» En cause, tous les médicaments ingurgités pendant deux ans pour lutter contre la soi-disant maladie.
Et puis cet ancien chauffeur routier, toujours au chômage, est maintenant complètement ruiné. L’hôpital où Phil Collins a été «soigné» a reconnu son erreur dans une lettre. «Nous adressons nos sincères excuses à M. Collins et sa famille pour la peur et le stress causés. Nous nous sommes assuré que cette situation ne se reproduise jamais.» Maigre consolation. Les Collins ont décidé d’attaquer en justice le National Health Service (NHS) qui gère les hôpitaux et l’ensemble des services de santé en Grande-Bretagne.
Liberation
Commentaire