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Le mystère du phénomène relevé depuis vendredi et qui cause des désagréments aux estivants des plages de Aïn-Témouchent, Alger (plage de Raïs-Hamidou) et Boumerdès (plage de Corso) reste entier.
Les analyses bactériologiques ont conduit à des résultats négatifs. Des analyses chimiques des eaux de baignade et de l’air sont en cours. Pour l’heure, seul le vent fort d’est, qui agite fortement la mer, éloigne momentanément les baigneurs des plages de Boumerdès. «Les analyses bactériologiques faites par le laboratoire d’hygiène de la wilaya n’ont pas décelé de bactéries. La qualité des eaux de baignade de Corso et des plages mitoyennes est bonne», rassure le docteur Naâmani Mohamed, directeur de la santé et de la population de la wilaya de Boumerdès.
En effet, les autorités excluent, pour l’heure, une origine bactériologique à ce phénomène qui cause certains désagréments au niveau des voies respiratoire.
Selon le docteur Naâmani, 165 cas ont été recensés depuis vendredi à Corso. Néanmoins, depuis samedi, la tendance est à la baisse. Les services médicaux restent toutefois en alerte. «Les personnes que nous avons soignées dans nos services se plaignent d’éternuement, d’écoulement nasal, de rougeur aux yeux et, plus rarement, de difficultés respiratoires. Il n’y pas de complication fiévreuse, ni vomissements et ni diarrhée ou autres signes cutanés. Nous n’avons pas constaté de syndromes respiratoires. C’est un simple signe d’allergie», dira le docteur Naâmani. Et de préciser que les prélèvements ont été affectués samedi 18 juillet à Corso et Boumerdès.
«Nous nous apprêtons à faire des prélèvements supplémentaires dans les 25 plages de la wilaya de Boumerdès, comme on le fait d’ailleurs chaque mois pour des analyses bactériologiques», ajoutera- t-il. Si les services médicaux maîtrisent bien la situation, ce qui indiquerait qu’elle n’est pas aussi grave que cela, les spécialistes de l’environnement sont, eux, sur le qui-vive depuis vendredi à Boumerdès.
Ils n’excluent, à l’heure actuelle, aucune piste pour identifier cette «agression» localisée uniquement sur la plage de Corso, limitrophe de la commune de Boumerdès. Même si aucune trace indiquant une pollution chimique des eaux marines de Corso n’est relevée, comme par exemple la mort de petits poissons pas loin des rivages, des analyses physico-chimiques ont quand même été commandées.
Les résultats sont attendus pour aujourd’hui. En outre, les eaux de pluie stagnantes des oueds de Corso et de Boudouaou El-Bahri seront analysées. Cependant, il est à préciser que ces eaux n’aboutissent pas à la mer. Par ailleurs, les techniciens ne suspectent pas une contamination des eaux de la plage de Corso par les eaux usées de la ville de Boumerdès et de Corso.
Ces agglomérations et d’autres autour du chef-lieu de wilaya sont, en effet, reliés à un système de collecte de rejets ménagers aboutissant à la station d’épuration des eaux usées, installée en amont de la ville de Boumerdès.
Sur ce plan, il n’y a, semble-t-il, aucun risque de pollution sur les plages de Boumerdès, de Corso et de Thénia. Les spécialistes exploitent actuellement une nouvelle piste. «Des personnes de Corso, dont notamment des élus locaux, qui se sont retrouvées à la plage de leur commune mais qui ne se sont pas baignées ont été affectées »,a indiqué le directeur de l’environnement de la wilaya de Boumerdès, M. Aoudia Salem.
Cette donnée est prise en compte pour des investigations scientifiques plus poussées. «Aujourd’hui, une équipe régionale du Laboratoire national de l’environnement et du développement durable se déplacera pour effectuer des prélèvements d’air aux fins d’analyses», dira M. Aoudia.
L’évaporation des eaux marines serait-elle un conducteur de cet agent infectieux ? Les analysent le diront. Face à ce phénomène, fort heureusement sans gravité présentement, il y a lieu de signaler la mobilisation de toutes les autorités de la wilaya de Boumerdès depuis vendredi, pour parer à toute éventualité.
Par le soir
Les analyses bactériologiques ont conduit à des résultats négatifs. Des analyses chimiques des eaux de baignade et de l’air sont en cours. Pour l’heure, seul le vent fort d’est, qui agite fortement la mer, éloigne momentanément les baigneurs des plages de Boumerdès. «Les analyses bactériologiques faites par le laboratoire d’hygiène de la wilaya n’ont pas décelé de bactéries. La qualité des eaux de baignade de Corso et des plages mitoyennes est bonne», rassure le docteur Naâmani Mohamed, directeur de la santé et de la population de la wilaya de Boumerdès.
En effet, les autorités excluent, pour l’heure, une origine bactériologique à ce phénomène qui cause certains désagréments au niveau des voies respiratoire.
Selon le docteur Naâmani, 165 cas ont été recensés depuis vendredi à Corso. Néanmoins, depuis samedi, la tendance est à la baisse. Les services médicaux restent toutefois en alerte. «Les personnes que nous avons soignées dans nos services se plaignent d’éternuement, d’écoulement nasal, de rougeur aux yeux et, plus rarement, de difficultés respiratoires. Il n’y pas de complication fiévreuse, ni vomissements et ni diarrhée ou autres signes cutanés. Nous n’avons pas constaté de syndromes respiratoires. C’est un simple signe d’allergie», dira le docteur Naâmani. Et de préciser que les prélèvements ont été affectués samedi 18 juillet à Corso et Boumerdès.
«Nous nous apprêtons à faire des prélèvements supplémentaires dans les 25 plages de la wilaya de Boumerdès, comme on le fait d’ailleurs chaque mois pour des analyses bactériologiques», ajoutera- t-il. Si les services médicaux maîtrisent bien la situation, ce qui indiquerait qu’elle n’est pas aussi grave que cela, les spécialistes de l’environnement sont, eux, sur le qui-vive depuis vendredi à Boumerdès.
Ils n’excluent, à l’heure actuelle, aucune piste pour identifier cette «agression» localisée uniquement sur la plage de Corso, limitrophe de la commune de Boumerdès. Même si aucune trace indiquant une pollution chimique des eaux marines de Corso n’est relevée, comme par exemple la mort de petits poissons pas loin des rivages, des analyses physico-chimiques ont quand même été commandées.
Les résultats sont attendus pour aujourd’hui. En outre, les eaux de pluie stagnantes des oueds de Corso et de Boudouaou El-Bahri seront analysées. Cependant, il est à préciser que ces eaux n’aboutissent pas à la mer. Par ailleurs, les techniciens ne suspectent pas une contamination des eaux de la plage de Corso par les eaux usées de la ville de Boumerdès et de Corso.
Ces agglomérations et d’autres autour du chef-lieu de wilaya sont, en effet, reliés à un système de collecte de rejets ménagers aboutissant à la station d’épuration des eaux usées, installée en amont de la ville de Boumerdès.
Sur ce plan, il n’y a, semble-t-il, aucun risque de pollution sur les plages de Boumerdès, de Corso et de Thénia. Les spécialistes exploitent actuellement une nouvelle piste. «Des personnes de Corso, dont notamment des élus locaux, qui se sont retrouvées à la plage de leur commune mais qui ne se sont pas baignées ont été affectées »,a indiqué le directeur de l’environnement de la wilaya de Boumerdès, M. Aoudia Salem.
Cette donnée est prise en compte pour des investigations scientifiques plus poussées. «Aujourd’hui, une équipe régionale du Laboratoire national de l’environnement et du développement durable se déplacera pour effectuer des prélèvements d’air aux fins d’analyses», dira M. Aoudia.
L’évaporation des eaux marines serait-elle un conducteur de cet agent infectieux ? Les analysent le diront. Face à ce phénomène, fort heureusement sans gravité présentement, il y a lieu de signaler la mobilisation de toutes les autorités de la wilaya de Boumerdès depuis vendredi, pour parer à toute éventualité.
Par le soir