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Le parti de Mohamed Saïd attend toujours son agrément en Algérie

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  • Le parti de Mohamed Saïd attend toujours son agrément en Algérie

    Réalisme, sérénité et respect de la légalité. Voilà qui résume la réaction du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) suite à «plus de temps» demandé par la direction générale des libertés publiques et des affaires juridiques (Dglpj) pour l’étude de sa demande d’agrément en Algérie.

    Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, la direction nationale du PLJ a déclaré sa disposition à «prendre acte du besoin du ministère de l’Intérieur d’un délai supplémentaire pour finaliser sa réponse».

    Tout en affirmant son «attachement à maintenir le dialogue ouvert avec cette structure de l’Etat», le parti de Mohamed Saïd, candidat malheureux à la présidentielle du 9 avril dernier, a mis en exergue l’un des grands axes de sa ligne politique. Il s’agit d’«insérer ses activités politiques dans le cadre de la Constitution et des lois de la République».

    Pour éviter toute lecture équivoque de cette position, le PLG a insisté sur le fait que cette dernière «ne doit nullement être interpréter comme une caution à une attitude non conforme à la loi». Ainsi, la réaction du PLJ intervient au lendemain de l’expiration du délai de l’étude de sa demande. Lequel délai est fixé à 60 jours par la loi sur les partis politiques. A ce titre, le document rappelle que la direction du PLJ a déposé sa «demande de déclaration constitutive du parti» au niveau du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales le 19 mai dernier.

    L’attitude du ministère de l’Intérieur a suscité des questionnements dans les rangs du PLJ. Après consultation des membres fondateurs du parti, la direction du PLJ s’est attelée à cerner les motivations et objectifs de la réponse du ministère de l’Intérieur, intervenue «trois jours» avant l’expiration du délai arrêté par la loi.

    Sur ce plan, la formation de Mohamed Saïd a fait référence aux dispositions de ladite loi, notamment ses articles 14,15,17et 18 qui, selon le communiqué, stipulent: «En l’absence d’une décision de rejet et à defaut de publication dans le délai prévu par la présente loi (60), les membres fondateurs sont habilités à poursuivre leurs activités...pour la réunion des conditions nécessaires à la tenue du congrès constitutif du parti dans un délai d’un an.»

    Aussi légaliste que déterminée, la position du PLJ s’inscrit dans le sillage du discours développé par Mohamed Said lors de la campagne électorale pour les dernières présidentielles. Durant le périple électoral qu’il a effectué dans les différentes régions du pays, Mohamed Saïd a plaidé pour «le changement». Ce faisant, l’ancien secrétaire général du parti Wafa, non agréé, avait motivé sa participation à cette joute électorale par «la stagnation politique et une démission sociale». Ainsi, il va sans dire que par sa participation, l’ancien diplomate avait pour objectif de mettre sous les projecteurs le PLJ dont la création a été annoncée le 11 janvier 2009.

    Dans l’attente d’une réponse favorable du département de l’Intérieur, la direction du PLJ a invité les militants de ce parti à se tenir prêts pour «le lancement de la campagne de leur structuration».

    Par L'Expression
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